Les pays émergents, qui connaissent des difficultés comme le ralentissement et l'instabilité monétaire et financière, depuis plusieurs mois, sont menacés, selon des économistes, par des facteurs exogènes alors que les prodiges économiques de ces dernières années, tentent à Davos de convaincre de leur solidité. Les pays émergents, qui connaissent des difficultés comme le ralentissement et l'instabilité monétaire et financière, depuis plusieurs mois, sont menacés, selon des économistes, par des facteurs exogènes alors que les prodiges économiques de ces dernières années, tentent à Davos de convaincre de leur solidité. "La Chine pourrait ralentir encore plus, la Fed américaine pourrait commettre une erreur et resserrer sa politique trop tôt, ou la correction sur le marché des matières premières pourrait être plus forte qu'attendu", a détaillé l'économiste Nouriel Roubini, en marge du Forum économique mondial de Davos.Mais pour le ministre sud-africain des Finances Pravin Gordhan "s'il allait y avoir des changements" pour les émergents, il n'y aurait pas de chocs. Selon le directeur général adjoint du FMI, Min Zhu, "la première chose à faire, c'est de surveiller le "tapering"", la fin de la politique monétaire ultra-généreuse de la Fed américaine. La présidente brésilienne Dilma Rousseff a déclaré lors du Forum, qu'avec ses 376 milliards de dollars de réserves de changes, son pays pouvait faire face à d'éventuels "retraits de capitaux" qui "génèrent de la volatilité". Le ministre indien des Finances avait aussi affirmé que son pays était prêt : "Il y aura des conséquences dans les économies en développement et émergentes mais je pense que nous sommes mieux préparés", a affirmé Palaniappan Chidambaram. Selon les participants au Forum, les pays émergents doivent corriger les déséquilibres et réformer l'économie, soit en modifier le profil comme en Chine, soit la libéraliser et attirer les investisseurs, comme en Inde ou au Brésil. D'aucuns pensent que compte tenu de son poids et des débouchés qu'elle représente pour d'autres pays émergents exportateurs de matières premières, la Chine doit se réformer sans trop affaiblir sa croissance, mais pour les autres, les défis sont multiformes. "Je ne pense pas qu'il y ait de gros risques pour l'économie chinoise à court terme, cette année ou la suivante, parce que le gouvernement a compris le besoin de réformer le système économique, y compris le financier, mais ils comprennent aussi le besoin de maintenir une croissance relativement élevée", a déclaré le gouverneur de la Banque centrale japonaise Harihuko Kuroda. "La Chine pourrait ralentir encore plus, la Fed américaine pourrait commettre une erreur et resserrer sa politique trop tôt, ou la correction sur le marché des matières premières pourrait être plus forte qu'attendu", a détaillé l'économiste Nouriel Roubini, en marge du Forum économique mondial de Davos.Mais pour le ministre sud-africain des Finances Pravin Gordhan "s'il allait y avoir des changements" pour les émergents, il n'y aurait pas de chocs. Selon le directeur général adjoint du FMI, Min Zhu, "la première chose à faire, c'est de surveiller le "tapering"", la fin de la politique monétaire ultra-généreuse de la Fed américaine. La présidente brésilienne Dilma Rousseff a déclaré lors du Forum, qu'avec ses 376 milliards de dollars de réserves de changes, son pays pouvait faire face à d'éventuels "retraits de capitaux" qui "génèrent de la volatilité". Le ministre indien des Finances avait aussi affirmé que son pays était prêt : "Il y aura des conséquences dans les économies en développement et émergentes mais je pense que nous sommes mieux préparés", a affirmé Palaniappan Chidambaram. Selon les participants au Forum, les pays émergents doivent corriger les déséquilibres et réformer l'économie, soit en modifier le profil comme en Chine, soit la libéraliser et attirer les investisseurs, comme en Inde ou au Brésil. D'aucuns pensent que compte tenu de son poids et des débouchés qu'elle représente pour d'autres pays émergents exportateurs de matières premières, la Chine doit se réformer sans trop affaiblir sa croissance, mais pour les autres, les défis sont multiformes. "Je ne pense pas qu'il y ait de gros risques pour l'économie chinoise à court terme, cette année ou la suivante, parce que le gouvernement a compris le besoin de réformer le système économique, y compris le financier, mais ils comprennent aussi le besoin de maintenir une croissance relativement élevée", a déclaré le gouverneur de la Banque centrale japonaise Harihuko Kuroda.