Les ministres des Finances et des banquiers centraux du G20 ont entamé samedi à Sydney une réunion qui peut déboucher, selon le pays hôte, sur de "véritables résultats" et des objectifs "réalistes", grâce à une coopération accrue, malgré la volatilité sur les marchés. Les ministres des Finances et des banquiers centraux du G20 ont entamé samedi à Sydney une réunion qui peut déboucher, selon le pays hôte, sur de "véritables résultats" et des objectifs "réalistes", grâce à une coopération accrue, malgré la volatilité sur les marchés. Le Trésorier australien, équivalent du ministre des Finances, Joe Hockey, a déclaré qu'"il y a une intention réelle de fournir de véritables résultats". "Tous les ministres et les banquiers centraux auxquels j'ai parlé comprennent qu'avec une coopération accrue, des objectifs réalistes et surtout un processus tangible pour les atteindre, nous pouvons obtenir de véritables résultats ce week-end, malgré certaines difficultés présentées par la volatilité sur les marchés internationaux", a-t-il assuré Pour M. Hockey, "les banques centrales dans le monde doivent prévenir de manière raisonnable sur les décisions à venir susceptibles de causer de la volatilité sur les marchés". Ce G20 se déroule alors que les responsables de plusieurs pays émergents s'inquiètent des effets collatéraux, pour leur devise notamment, de la sortie progressive par la Réserve fédérale américaine (Fed) de sa politique monétaire accommodante (le "tapering"). La réduction des achats mensuels d'actifs par la Fed et les attentes d'une remontée des taux américains incitent les investisseurs à sortir leurs capitaux des pays émergents pour les rapatrier aux Etats-Unis, provoquant le tangage des devises de pays tels que l'Afrique du Sud, l'Argentine, la Turquie ou encore la Russie. La roupie indienne avait été fortement secouée à l'été 2013. Le gouverneur de la Banque centrale indienne Raghuram Rajan estimait fin janvier que "les Etats-Unis devraient s'inquiéter des effets de leur politique sur le reste du monde". Pour le ministre français de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, la Fed agit selon l'intérêt de son pays, en accord avec son mandat, considérant que "la situation des économies émergentes mérite d'être suivie avec attention mais ce n'est pas une situation de crise". En outre, il a dit "avoir le sentiment que le climat ici (réunion du G20) sera très constructif". Le Trésorier australien, équivalent du ministre des Finances, Joe Hockey, a déclaré qu'"il y a une intention réelle de fournir de véritables résultats". "Tous les ministres et les banquiers centraux auxquels j'ai parlé comprennent qu'avec une coopération accrue, des objectifs réalistes et surtout un processus tangible pour les atteindre, nous pouvons obtenir de véritables résultats ce week-end, malgré certaines difficultés présentées par la volatilité sur les marchés internationaux", a-t-il assuré Pour M. Hockey, "les banques centrales dans le monde doivent prévenir de manière raisonnable sur les décisions à venir susceptibles de causer de la volatilité sur les marchés". Ce G20 se déroule alors que les responsables de plusieurs pays émergents s'inquiètent des effets collatéraux, pour leur devise notamment, de la sortie progressive par la Réserve fédérale américaine (Fed) de sa politique monétaire accommodante (le "tapering"). La réduction des achats mensuels d'actifs par la Fed et les attentes d'une remontée des taux américains incitent les investisseurs à sortir leurs capitaux des pays émergents pour les rapatrier aux Etats-Unis, provoquant le tangage des devises de pays tels que l'Afrique du Sud, l'Argentine, la Turquie ou encore la Russie. La roupie indienne avait été fortement secouée à l'été 2013. Le gouverneur de la Banque centrale indienne Raghuram Rajan estimait fin janvier que "les Etats-Unis devraient s'inquiéter des effets de leur politique sur le reste du monde". Pour le ministre français de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, la Fed agit selon l'intérêt de son pays, en accord avec son mandat, considérant que "la situation des économies émergentes mérite d'être suivie avec attention mais ce n'est pas une situation de crise". En outre, il a dit "avoir le sentiment que le climat ici (réunion du G20) sera très constructif".