Le Nigeria a fermé une partie de sa frontière avec le Cameroun pour tenter de bloquer les déplacements des mouvements d'insurgés, comme les islamistes de Boko Haram, et des bandes criminelles, a annoncé dimanche 23 février l'armée nigérienne. Le Nigeria a fermé une partie de sa frontière avec le Cameroun pour tenter de bloquer les déplacements des mouvements d'insurgés, comme les islamistes de Boko Haram, et des bandes criminelles, a annoncé dimanche 23 février l'armée nigérienne. Cette fermeture ne concerne que plusieurs centaines de kilomètres, sur une distance totale de 2 000 km qui s'étend de l'Etat de Borno jusqu'à la région du Delta du Niger dans le Sud. La fermeture a été imposée dans l'Etat d'Adamawa, un des trois Etats nigérians du Nord-Est vivant sous état d'urgence depuis l'offensive de grande ampleur lancée par l'armée contre l'insurrection islamiste, après une vague d'attentats du groupe extrémiste Boko Haram. Personne n'entre, personne ne sort Outre qu'il devrait réduire l'afflux d'insurgés islamistes, la fermeture de centaines de kilomètres de frontière affectera les commerçants et les habitants de la région. "Ce que j'ai fait, c'est fermer complètement les frontières, personne n'entre, personne ne sort" de l'Etat d'Adamawa, a résumé le général Rogers Iben Nicholas, le plus haut commandant militaire dans l'Adamawa. Car selon le Nigeria, les islamistes ont établi des bases dans des régions peu peuplées chez ses voisins, notamment le Cameroun, le Tchad et le Niger, et s'enfuient de l'autre côté de la frontière une fois les attentats commis sur le sol nigérian pour éviter les poursuites de l'armée. Malgré l'état d'urgence, Boko Haram a continué de mener de sanglantes attaques dans le Nord-Est, qui ont déjà fait plus de 300 morts depuis le début de l'année. L'Adamawa a été moins frappé par les violences des islamistes que certains de ses Etats voisins, mais il possède des axes routiers stratégiques utilisés par les insurgés Cette fermeture ne concerne que plusieurs centaines de kilomètres, sur une distance totale de 2 000 km qui s'étend de l'Etat de Borno jusqu'à la région du Delta du Niger dans le Sud. La fermeture a été imposée dans l'Etat d'Adamawa, un des trois Etats nigérians du Nord-Est vivant sous état d'urgence depuis l'offensive de grande ampleur lancée par l'armée contre l'insurrection islamiste, après une vague d'attentats du groupe extrémiste Boko Haram. Personne n'entre, personne ne sort Outre qu'il devrait réduire l'afflux d'insurgés islamistes, la fermeture de centaines de kilomètres de frontière affectera les commerçants et les habitants de la région. "Ce que j'ai fait, c'est fermer complètement les frontières, personne n'entre, personne ne sort" de l'Etat d'Adamawa, a résumé le général Rogers Iben Nicholas, le plus haut commandant militaire dans l'Adamawa. Car selon le Nigeria, les islamistes ont établi des bases dans des régions peu peuplées chez ses voisins, notamment le Cameroun, le Tchad et le Niger, et s'enfuient de l'autre côté de la frontière une fois les attentats commis sur le sol nigérian pour éviter les poursuites de l'armée. Malgré l'état d'urgence, Boko Haram a continué de mener de sanglantes attaques dans le Nord-Est, qui ont déjà fait plus de 300 morts depuis le début de l'année. L'Adamawa a été moins frappé par les violences des islamistes que certains de ses Etats voisins, mais il possède des axes routiers stratégiques utilisés par les insurgés