De tous les partis politiques qui comptent sur l'échiquier politique seul le FFS ne s'est pas encore exprimé sur l'électionprésidentielle du 17 avril prochain. De tous les partis politiques qui comptent sur l'échiquier politique seul le FFS ne s'est pas encore exprimé sur l'électionprésidentielle du 17 avril prochain. Le plus vieux parti d'opposition tarde, en effet, à faire connaître sa postion. Va-t-il participer à cette échéance électorale ? Ou, au contraire, optera-t-il pour le boycott ? « Nous nous prononcerons en temps opportun » est, pour le moment, la seule réponse du FFS à ces interrogations. Des interrogations, fort à propos du reste. Tous les responsables du parti cher à Hocine Aït Ahmed, livrent cette phrase laconique. Pourquoi donc cette temporisation, à moins d'une semaine de la date limite du dépôt officiel des candidatures auprès du Conseil constitutionnel ? C'est dire que le temps s'est considérablement aminci au moment où le FFS se murait toujours dans son silence. Vendredi dernier, son premier secrétaire national, Ahmed Betatache, qui animait une conférence de presse, a maintenu le suspense en refusant de s'exprimer sur la question. « Nous nous prononcerons en temps opportun » s'est-il limité à dire. Cette énigmatique position du FFS a, ainsi donc, intrigué plus d'un observateur. Car jamais auparavant le parti n'a adopté une telle attitude d'atermoiement. Le mystère qui entourait les raisons du silence intriguant qu'observe le FFS à propos de l'élection présidentielle du 17 avril prochain a été cependant, en partie ou pour l'essentiel, déchiffré. C'est la sortie médiatique de Mouloud Hammrouche qui en est à la base. La déclaration politique de la semaine dernière de l'ancien chef du gouvernement, explique sans doute en grande partie le silence du FFS. Il est dès lors évident, selon la lecture de l'ensemble des observateurs de la scène politique, que le parti fondé par Hocine Aït Ahmed, qui assure actuellement la présidence d'honneur, attendait d'abord de connaître la position de Mouloud Hammrouche avant de se décider de sa participation ou non au rendez-vous électoral du 17 avril prochain. C'est incontestablement pour cette raison que le FFS tarde à prendre une position. Est-ce à dire que le FFS a perdu toute souveraineté sur sa décision ? Non rétorquent les analystes. Cela s'explique surtout par la proximité politique entre le FFS et l'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hammrouche. En effet, les deux parties sont assez proches politiquement puisqu'elles partagent, sur de nombreuses questions d'ordre politique, la même vision et cela depuis au moins deux décennies. Cela s'est en effet vérifié lors de la grave crise des années 90 où Mouloud Hammrouche et Hocine Aït Ahmed étaient favorables à une solution globale de la crise sans exclure aucune partie. En d'autres termes, ils voulaient que le FIS dissous soit associé au règlement de la crise. Le défunt Abdelhamid Mehri était aussi de la partie et les trois ont lancé plusieurs initiatives politiques. La dernière en date remonte à l'année 2007. En somme, c'est de l'attitude de Mouloud Hammrouche vis-à-vis du rendez-vous du 17 avril que pourrait dépendre la position du FFS. Hammrouche sera-t-il oui ou non candidat à cette élection présidentielle ? Lors de sa déclaration politique, il n'a pas levé le voile sur ses intentions. Il est attendu qu'il s'exprime une nouvelle fois pour apporter plus de clarté à sa position définitive. S'il se présente, il est sûr qu'il aura le soutien du FFS. Mais dans le cas contraire, le FFS fera certainement faux-bond et ne participera pas aux élections du 17 avril. En attendant c'est le wait and see. Le plus vieux parti d'opposition tarde, en effet, à faire connaître sa postion. Va-t-il participer à cette échéance électorale ? Ou, au contraire, optera-t-il pour le boycott ? « Nous nous prononcerons en temps opportun » est, pour le moment, la seule réponse du FFS à ces interrogations. Des interrogations, fort à propos du reste. Tous les responsables du parti cher à Hocine Aït Ahmed, livrent cette phrase laconique. Pourquoi donc cette temporisation, à moins d'une semaine de la date limite du dépôt officiel des candidatures auprès du Conseil constitutionnel ? C'est dire que le temps s'est considérablement aminci au moment où le FFS se murait toujours dans son silence. Vendredi dernier, son premier secrétaire national, Ahmed Betatache, qui animait une conférence de presse, a maintenu le suspense en refusant de s'exprimer sur la question. « Nous nous prononcerons en temps opportun » s'est-il limité à dire. Cette énigmatique position du FFS a, ainsi donc, intrigué plus d'un observateur. Car jamais auparavant le parti n'a adopté une telle attitude d'atermoiement. Le mystère qui entourait les raisons du silence intriguant qu'observe le FFS à propos de l'élection présidentielle du 17 avril prochain a été cependant, en partie ou pour l'essentiel, déchiffré. C'est la sortie médiatique de Mouloud Hammrouche qui en est à la base. La déclaration politique de la semaine dernière de l'ancien chef du gouvernement, explique sans doute en grande partie le silence du FFS. Il est dès lors évident, selon la lecture de l'ensemble des observateurs de la scène politique, que le parti fondé par Hocine Aït Ahmed, qui assure actuellement la présidence d'honneur, attendait d'abord de connaître la position de Mouloud Hammrouche avant de se décider de sa participation ou non au rendez-vous électoral du 17 avril prochain. C'est incontestablement pour cette raison que le FFS tarde à prendre une position. Est-ce à dire que le FFS a perdu toute souveraineté sur sa décision ? Non rétorquent les analystes. Cela s'explique surtout par la proximité politique entre le FFS et l'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hammrouche. En effet, les deux parties sont assez proches politiquement puisqu'elles partagent, sur de nombreuses questions d'ordre politique, la même vision et cela depuis au moins deux décennies. Cela s'est en effet vérifié lors de la grave crise des années 90 où Mouloud Hammrouche et Hocine Aït Ahmed étaient favorables à une solution globale de la crise sans exclure aucune partie. En d'autres termes, ils voulaient que le FIS dissous soit associé au règlement de la crise. Le défunt Abdelhamid Mehri était aussi de la partie et les trois ont lancé plusieurs initiatives politiques. La dernière en date remonte à l'année 2007. En somme, c'est de l'attitude de Mouloud Hammrouche vis-à-vis du rendez-vous du 17 avril que pourrait dépendre la position du FFS. Hammrouche sera-t-il oui ou non candidat à cette élection présidentielle ? Lors de sa déclaration politique, il n'a pas levé le voile sur ses intentions. Il est attendu qu'il s'exprime une nouvelle fois pour apporter plus de clarté à sa position définitive. S'il se présente, il est sûr qu'il aura le soutien du FFS. Mais dans le cas contraire, le FFS fera certainement faux-bond et ne participera pas aux élections du 17 avril. En attendant c'est le wait and see.