Le mouvement Barakat a, de nouveau, manifesté son opposition au quatrième mandat du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Quelques dizaines de manifestants ont, en effet, répondu présents à l'appel du mouvement Barakat en organisant, hier matin, un rassemblement devant la faculté centrale d'Alger. Le mouvement Barakat a, de nouveau, manifesté son opposition au quatrième mandat du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Quelques dizaines de manifestants ont, en effet, répondu présents à l'appel du mouvement Barakat en organisant, hier matin, un rassemblement devant la faculté centrale d'Alger. Les manifestants, qui commençaient à affluer dès 9h30 minutes sur le lieu de la manifestation, ont scandé les slogans habituels du mouvement pour dire leur opposition à un quatrième mandat en particulier et à l‘ensemble du système politique en général. «Non au 4e mandat», «Non à la police politique», et «Barakat, barakat 50 années barakat» ont été, les principaux slogans scandés par les manifestants. Ces derniers étaient encerclés par un important cordon de sécurité afin, sans doute, de les empêcher d‘initier une marche. Mais les forces de l‘ordre n‘ont procédé à aucune arrestation. Lors des précédentes manifestations les éléments de la Sûreté nationale ont opéré des arrestations parmi les manifestants. Des dizaines de manifestants étaient, à chaque fois, arrêtés et conduits dans les différents commissariats d‘Alger avant d‘être libérés quelques temps après. En vérité, cette nouvelle attitude des forces de l‘ordre obéit à de nouvelles instructions émises par le général-major, Abdelghani El Hamel, Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN). Lors d‘une conférence de presse tenue il y a une semaine, le patron de la DGSN a annoncé qu‘il n‘ y aura plus d‘arrestations de manifestants. «Je tiens à la neutralité de l‘institution de la police car il s‘agit d‘une institution républicaine qui restera au service de la République algérienne. Je tiens aussi à expliquer que le maintien de l‘ordre est du ressort exclusif de l‘autorité administrative car c‘est elle qui délivre les autorisations de manifestations et les réquisitions», a souligné le général-major Hamel. Mais hier l‘administration était, comme par le passé, aux abonnées absents. Selon le chef de la DGSN, «la préoccupation majeure n‘était pas l‘objet de la manifestation mais plutôt l‘occupation illégale de la voie publique». Cela dit, suite à l‘appel lancé par les principaux animateurs du mouvement Barakat, les manifestants se sont dispersés dans le calme. Tout en promettant la poursuite de leur combat. Le mouvement Barakat a, pour rappel, initié plusieurs actions de protestations pour dire son opposition à la candidature de Abdelaziz Bouteflika. Le dernier rassemblement a été, ainsi, organisé devant le Conseil constitutionnel le 4 mars dernier où le président de l‘institution, Mourad Medelci, a été interpellé afin de prendre ses responsabilités constitutionnelles. De plus, ce mouvement a rendu public le mardi dernier un manifeste dans lequel il exprime sa vision. Il est ainsi dit que Barakat est un mouvement «national, citoyen, pacifique, autonome et non partisan qui milite pour l‘instauration de la démocratie et d‘un Etat de droit et de justice». Le mouvement considère en outre que les élections présidentielles du17 avril «ne peuvent être la réponse aux aspirations du peuple et ne peuvent constituer, en aucun cas, la solution aux crises cycliques que vit le pays depuis 1962». C‘est pourquoi il propose "une période de transition gérée par les forces vives et saines de la Nation dans l‘objectif d‘instaurer une République et en finir avec les 52 ans de marginalisation du peuple algérien". Les manifestants, qui commençaient à affluer dès 9h30 minutes sur le lieu de la manifestation, ont scandé les slogans habituels du mouvement pour dire leur opposition à un quatrième mandat en particulier et à l‘ensemble du système politique en général. «Non au 4e mandat», «Non à la police politique», et «Barakat, barakat 50 années barakat» ont été, les principaux slogans scandés par les manifestants. Ces derniers étaient encerclés par un important cordon de sécurité afin, sans doute, de les empêcher d‘initier une marche. Mais les forces de l‘ordre n‘ont procédé à aucune arrestation. Lors des précédentes manifestations les éléments de la Sûreté nationale ont opéré des arrestations parmi les manifestants. Des dizaines de manifestants étaient, à chaque fois, arrêtés et conduits dans les différents commissariats d‘Alger avant d‘être libérés quelques temps après. En vérité, cette nouvelle attitude des forces de l‘ordre obéit à de nouvelles instructions émises par le général-major, Abdelghani El Hamel, Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN). Lors d‘une conférence de presse tenue il y a une semaine, le patron de la DGSN a annoncé qu‘il n‘ y aura plus d‘arrestations de manifestants. «Je tiens à la neutralité de l‘institution de la police car il s‘agit d‘une institution républicaine qui restera au service de la République algérienne. Je tiens aussi à expliquer que le maintien de l‘ordre est du ressort exclusif de l‘autorité administrative car c‘est elle qui délivre les autorisations de manifestations et les réquisitions», a souligné le général-major Hamel. Mais hier l‘administration était, comme par le passé, aux abonnées absents. Selon le chef de la DGSN, «la préoccupation majeure n‘était pas l‘objet de la manifestation mais plutôt l‘occupation illégale de la voie publique». Cela dit, suite à l‘appel lancé par les principaux animateurs du mouvement Barakat, les manifestants se sont dispersés dans le calme. Tout en promettant la poursuite de leur combat. Le mouvement Barakat a, pour rappel, initié plusieurs actions de protestations pour dire son opposition à la candidature de Abdelaziz Bouteflika. Le dernier rassemblement a été, ainsi, organisé devant le Conseil constitutionnel le 4 mars dernier où le président de l‘institution, Mourad Medelci, a été interpellé afin de prendre ses responsabilités constitutionnelles. De plus, ce mouvement a rendu public le mardi dernier un manifeste dans lequel il exprime sa vision. Il est ainsi dit que Barakat est un mouvement «national, citoyen, pacifique, autonome et non partisan qui milite pour l‘instauration de la démocratie et d‘un Etat de droit et de justice». Le mouvement considère en outre que les élections présidentielles du17 avril «ne peuvent être la réponse aux aspirations du peuple et ne peuvent constituer, en aucun cas, la solution aux crises cycliques que vit le pays depuis 1962». C‘est pourquoi il propose "une période de transition gérée par les forces vives et saines de la Nation dans l‘objectif d‘instaurer une République et en finir avec les 52 ans de marginalisation du peuple algérien".