Le président russe, Vladimir Poutine, a salué vendredi le début de l'exploitation d'une plate-forme pétrolière russe située dans l'Arctique, estimant que celle-ci allait permettre à Moscou d'améliorer sa position sur le marché mondial de l'énergie. Le président russe, Vladimir Poutine, a salué vendredi le début de l'exploitation d'une plate-forme pétrolière russe située dans l'Arctique, estimant que celle-ci allait permettre à Moscou d'améliorer sa position sur le marché mondial de l'énergie. Gazprom Neft, la branche pétrolière du géant gazier russe Gazprom, a expédié les 70.000 premières tonnes de pétrole du puits de forage Prirazlomnaïa, cible d'une action commando menée par 30 militants de Greenpeace le 18 septembre dernier. Le lancement de l'exploitation des réserves pétrolières et gazières de l'Arctique, dont la Russie a fait un axe prioritaire de relance de son économie, avait été retardé en raison de surcoûts et de difficultés techniques. "C'est surtout le début d'une extraction importante et à grande échelle de minéraux et de pétrole par notre pays en Arctique", a déclaré Vladimir Poutine, qui s'adressait par visioconférence de sa résidence de la périphérie de Moscou aux ouvriers travaillant sur la plate-forme et au directeur général de Gazprom, Alexei Miller. "Le projet dans son ensemble va influencer de manière positive la future présence de la Russie sur le marché mondial de l'énergie et va renforcer toute l'économie et le secteur de l'énergie", a affirmé le président russe, qui supervise en personne l'ensemble des projets énergétiques réalisés dans le pays. La production russe de pétrole est supérieure à 10 millions de barils par jour, soit la plus importante du monde. Pour maintenir ce niveau de production, le pays a toutefois besoin de nouvelles réserves, notamment celles situées en Arctique.Les réserves exploitables de pétrole sur le gisement de Prirazlomnaïa sont estimées à 72 millions de tonnes. Le lancement de l'exploitation pétrolière en Arctique a été vivement critiqué par l'organisation Greenpeace, dont l'opération contre la plate-forme Prirazlomnaïa mi-septembre s'est soldée par l'arrestation de 30 militants, amnistiés par le Kremlin par la suite. "Si nous n'arrêtons pas cette course au pétrole, nous ne mettons pas seulement en danger l'environnement mais notre capacité à nous débarrasser des structures du pouvoir du siècle dernier", a déclaré le directeur exécutif international de Greenpeace, Kumi Naidoo, dans un communiqué. "Greenpeace, aux côtés de ses millions de partisans, va continuer de s'élever contre toutes les compagnies pétrolières qui tentent de forer dans l'océan Arctique qui est en train de fondre." Gazprom Neft, la branche pétrolière du géant gazier russe Gazprom, a expédié les 70.000 premières tonnes de pétrole du puits de forage Prirazlomnaïa, cible d'une action commando menée par 30 militants de Greenpeace le 18 septembre dernier. Le lancement de l'exploitation des réserves pétrolières et gazières de l'Arctique, dont la Russie a fait un axe prioritaire de relance de son économie, avait été retardé en raison de surcoûts et de difficultés techniques. "C'est surtout le début d'une extraction importante et à grande échelle de minéraux et de pétrole par notre pays en Arctique", a déclaré Vladimir Poutine, qui s'adressait par visioconférence de sa résidence de la périphérie de Moscou aux ouvriers travaillant sur la plate-forme et au directeur général de Gazprom, Alexei Miller. "Le projet dans son ensemble va influencer de manière positive la future présence de la Russie sur le marché mondial de l'énergie et va renforcer toute l'économie et le secteur de l'énergie", a affirmé le président russe, qui supervise en personne l'ensemble des projets énergétiques réalisés dans le pays. La production russe de pétrole est supérieure à 10 millions de barils par jour, soit la plus importante du monde. Pour maintenir ce niveau de production, le pays a toutefois besoin de nouvelles réserves, notamment celles situées en Arctique.Les réserves exploitables de pétrole sur le gisement de Prirazlomnaïa sont estimées à 72 millions de tonnes. Le lancement de l'exploitation pétrolière en Arctique a été vivement critiqué par l'organisation Greenpeace, dont l'opération contre la plate-forme Prirazlomnaïa mi-septembre s'est soldée par l'arrestation de 30 militants, amnistiés par le Kremlin par la suite. "Si nous n'arrêtons pas cette course au pétrole, nous ne mettons pas seulement en danger l'environnement mais notre capacité à nous débarrasser des structures du pouvoir du siècle dernier", a déclaré le directeur exécutif international de Greenpeace, Kumi Naidoo, dans un communiqué. "Greenpeace, aux côtés de ses millions de partisans, va continuer de s'élever contre toutes les compagnies pétrolières qui tentent de forer dans l'océan Arctique qui est en train de fondre."