Le Congrès américain a donné l'aval pour la nomination de Mme Joan Polaschik comme ambassadrice des USA en Algérie en remplacement de Henry Enscher. Le Congrès américain a donné l'aval pour la nomination de Mme Joan Polaschik comme ambassadrice des USA en Algérie en remplacement de Henry Enscher. Les Américains veulent conforter ainsi une place de choix dans le dialogue politico-sécuritaire entre les deux pays et continuer à mettre l'Algérie comme pays stabilisateur de la région du Sahel. Mme Polaschik qui s'exprimait, mardi dernier, lors de son audition par la commission des Affaires étrangères du Sénat américain a évoqué le rôle de l'Algérie dans sa détermination à lutter contre le terrorisme qui sévit surtout dans la région sahélienne. « Les Etats-Unis ont un partenariat solide et multiforme avec le peuple et le gouvernement algériens, et j'ai la chance d'être nommée à un moment où le potentiel de développement de cette relation bilatérale n'a jamais été aussi fort », a-t-elle soutenu en considérant que « les deux pays se sont joints pour la lutte contre le terrorisme et que le gouvernement algérien comprend la nécessité de rester vigilant face à ceux qui veulent nous faire du mal, comme il est un partenaire solide dans notre lutte contre le terrorisme ». La diplomate américaine n'a pas renié le rôle clé de l'armée algérienne à protéger les frontières de la menace terroriste et la prolifération des armes par des groupes et milices des pays frontaliers. Son constat fait que des « mesures positives » ont été prises par le gouvernement algérien dans le cadre de la formation et l'entraînement des forces de sécurité de pays du Sahel comme le Mali et le Niger, ainsi que la fourniture du transport aérien des forces de maintien de la paix africaines. Il ressort ainsi de ce discours que les Américains n'entendent pas rester dans le statu quo dans une région dont ils ont sous-estimé les méfaits des groupes armés. Changement de ton également dans la manière d'aborder l'attaque de Tiguentourine à Aïn Amenas où ils confortent largement l'intervention à temps de l'ANP pour mettre en hors d'état de nuire toute forme de terrorisme. C'est à partir de ce moment que le Département d'Etat a changé son option pour mettre en branle le dialogue politique stratégique sur toutes les questions en plaçant « une coopération étroite avec les services de sécurité algériens ». Mais hors d'usage protocolaire, les Etats-Unis restent un peu « coincés » dans leur vision sur l'Algérie et le Maghreb. Cela s'illustre notamment dans leur rapport (Département d'Etat ndlr) sur les questions des droits de l'Homme et de la disparition forcée. C'est comme ils soufflent le chaud et le froid en jouant d'avantage sur le double jeu. L'autre en jeu de taille pour les Américains est d'ordre énergétique. Et c'est depuis l'annonce du gouvernement algérien d'investir dans le gaz de schiste que les entreprises lorgnent de ce côté. La future ambassadrice révèle au congrès que « l'Algérie dispose d'importantes ressources énergétiques et d'un vaste potentiel d'hydrocarbures non conventionnels inexploités pour lesquels le gouvernement algérien souhaite un partenariat avec les entreprises américaines dont l'expertise dans ce secteur, est sans équivalent dans le monde ». Ainsi les relations algéro-américaines ne semblent pas sortir de ce cadre. L'énergie et la sécurité semblent à la longue devenus les deux aspects importants d'une relation qui voudrait évoluer et s'élargir à d'autres secteurs. Les Américains veulent conforter ainsi une place de choix dans le dialogue politico-sécuritaire entre les deux pays et continuer à mettre l'Algérie comme pays stabilisateur de la région du Sahel. Mme Polaschik qui s'exprimait, mardi dernier, lors de son audition par la commission des Affaires étrangères du Sénat américain a évoqué le rôle de l'Algérie dans sa détermination à lutter contre le terrorisme qui sévit surtout dans la région sahélienne. « Les Etats-Unis ont un partenariat solide et multiforme avec le peuple et le gouvernement algériens, et j'ai la chance d'être nommée à un moment où le potentiel de développement de cette relation bilatérale n'a jamais été aussi fort », a-t-elle soutenu en considérant que « les deux pays se sont joints pour la lutte contre le terrorisme et que le gouvernement algérien comprend la nécessité de rester vigilant face à ceux qui veulent nous faire du mal, comme il est un partenaire solide dans notre lutte contre le terrorisme ». La diplomate américaine n'a pas renié le rôle clé de l'armée algérienne à protéger les frontières de la menace terroriste et la prolifération des armes par des groupes et milices des pays frontaliers. Son constat fait que des « mesures positives » ont été prises par le gouvernement algérien dans le cadre de la formation et l'entraînement des forces de sécurité de pays du Sahel comme le Mali et le Niger, ainsi que la fourniture du transport aérien des forces de maintien de la paix africaines. Il ressort ainsi de ce discours que les Américains n'entendent pas rester dans le statu quo dans une région dont ils ont sous-estimé les méfaits des groupes armés. Changement de ton également dans la manière d'aborder l'attaque de Tiguentourine à Aïn Amenas où ils confortent largement l'intervention à temps de l'ANP pour mettre en hors d'état de nuire toute forme de terrorisme. C'est à partir de ce moment que le Département d'Etat a changé son option pour mettre en branle le dialogue politique stratégique sur toutes les questions en plaçant « une coopération étroite avec les services de sécurité algériens ». Mais hors d'usage protocolaire, les Etats-Unis restent un peu « coincés » dans leur vision sur l'Algérie et le Maghreb. Cela s'illustre notamment dans leur rapport (Département d'Etat ndlr) sur les questions des droits de l'Homme et de la disparition forcée. C'est comme ils soufflent le chaud et le froid en jouant d'avantage sur le double jeu. L'autre en jeu de taille pour les Américains est d'ordre énergétique. Et c'est depuis l'annonce du gouvernement algérien d'investir dans le gaz de schiste que les entreprises lorgnent de ce côté. La future ambassadrice révèle au congrès que « l'Algérie dispose d'importantes ressources énergétiques et d'un vaste potentiel d'hydrocarbures non conventionnels inexploités pour lesquels le gouvernement algérien souhaite un partenariat avec les entreprises américaines dont l'expertise dans ce secteur, est sans équivalent dans le monde ». Ainsi les relations algéro-américaines ne semblent pas sortir de ce cadre. L'énergie et la sécurité semblent à la longue devenus les deux aspects importants d'une relation qui voudrait évoluer et s'élargir à d'autres secteurs.