Pour venir à bout du déficit enregistré dans l'offre des logements, l'Etat compte accélérer la cadence de réalisation. Pour venir à bout du déficit enregistré dans l'offre des logements, l'Etat compte accélérer la cadence de réalisation. Des mesures efficaces ont été prises. L'Etat a décidé de recourir à l'apport du partenaire étranger partant du constat de la faible capacité de l'outil de réalisation nationale et de son sous-équipement, le gouvernement a décidé de recourir momentanément à l'apport des entreprises étrangères. L'Algérie a ainsi conclu, au cours des deux dernières années, une série d'accords cadres avec le Portugal, l'Espagne, l'Italie et les Etats-Unis d'Amérique pour la création de joint-ventures entre entreprises algériennes et étrangères. A travers ces partenariats, il est attendu notamment, une réduction des délais de réalisation par l'adoption de nouvelles techniques de construction, un transfert de technologie dans le domaine de l'industrie du bâtiment et l'organisation de cycles de formation au profit de jeunes techniciens algériens. Des usines de préfabrications lourde et légère de logements sont également prévues dans la feuille de route de ce partenariat. Plusieurs accords de partenariat ont été ainsi signés entre des entreprises de réalisation européennes, principalement d'Espagne, d'Italie, de Portugal, et les filiales de la SGP Indjab. Cependant, ces partenariats tardent à porter leurs fruits. Si certaines sociétés mixtes sont en cours de lancement, d'autres ont déjà échoué. Le président du directoire de la SGP Indjab Mohamed Yassine Hafiane a souligné à cet égard que "tout partenariat dans ce domaine doit se reposer sur la confiance et sur le principe de gagnant-gagnant". Pour améliorer l'efficience des entreprises publiques de réalisation, les pouvoirs publics misent sur la restructuration de la Société de gestion des participations de l'Etat (SGP) Indjab qui regroupe 56 entreprises spécialisées dans le bâtiment. Le plan de restructuration, transmis récemment au Conseil des participations de l'Etat (CPE), prévoit de scinder la SGP Indjab en cinq grandes entreprises, implantées à l'Est, à l'Ouest, au Centre, au Sud-est et au Sud-ouest, pour couvrir l'ensemble du territoire national. Pour leur part, les organisations patronales du secteur du bâtiment expliquent la faiblesse des capacités de réalisation des entreprises nationales par l'effet d'un environnement économique contraignant caractérisé par une forte pression fiscale, le développement du marché informel, le manque de main-d'oeuvre qualifiée, un insuffisant accompagnement des banques et un retard dans la mise en oeuvre des programmes de mise à niveau. Au titre des doléances exprimées par les chefs d'entreprises, le président de la Confédération générale du patronat du bâtiment et des travaux publics (CGPBPTH), Abdelmadjid Dennouni, a appelé à la révision des modalités d'attribution des marchés publics qui favorisent le "moins disant" estimant que les conditions "draconiennes" incluses dans les cahiers de charge excluent les petites entreprises et empêchent notamment les PME de se développer. De son côté, le président de l'Union nationale des entrepreneurs du bâtiment (Uneb), Salim Gasmi, estime que les entreprises algériennes sont en mesure de réaliser les projets du programme public de logements, mais relever ce défi requiert l'amélioration du climat des affaires et la levée de certaines contraintes notamment celles liées aux contentieux avec l'administration et au payement des factures de travaux. Des mesures efficaces ont été prises. L'Etat a décidé de recourir à l'apport du partenaire étranger partant du constat de la faible capacité de l'outil de réalisation nationale et de son sous-équipement, le gouvernement a décidé de recourir momentanément à l'apport des entreprises étrangères. L'Algérie a ainsi conclu, au cours des deux dernières années, une série d'accords cadres avec le Portugal, l'Espagne, l'Italie et les Etats-Unis d'Amérique pour la création de joint-ventures entre entreprises algériennes et étrangères. A travers ces partenariats, il est attendu notamment, une réduction des délais de réalisation par l'adoption de nouvelles techniques de construction, un transfert de technologie dans le domaine de l'industrie du bâtiment et l'organisation de cycles de formation au profit de jeunes techniciens algériens. Des usines de préfabrications lourde et légère de logements sont également prévues dans la feuille de route de ce partenariat. Plusieurs accords de partenariat ont été ainsi signés entre des entreprises de réalisation européennes, principalement d'Espagne, d'Italie, de Portugal, et les filiales de la SGP Indjab. Cependant, ces partenariats tardent à porter leurs fruits. Si certaines sociétés mixtes sont en cours de lancement, d'autres ont déjà échoué. Le président du directoire de la SGP Indjab Mohamed Yassine Hafiane a souligné à cet égard que "tout partenariat dans ce domaine doit se reposer sur la confiance et sur le principe de gagnant-gagnant". Pour améliorer l'efficience des entreprises publiques de réalisation, les pouvoirs publics misent sur la restructuration de la Société de gestion des participations de l'Etat (SGP) Indjab qui regroupe 56 entreprises spécialisées dans le bâtiment. Le plan de restructuration, transmis récemment au Conseil des participations de l'Etat (CPE), prévoit de scinder la SGP Indjab en cinq grandes entreprises, implantées à l'Est, à l'Ouest, au Centre, au Sud-est et au Sud-ouest, pour couvrir l'ensemble du territoire national. Pour leur part, les organisations patronales du secteur du bâtiment expliquent la faiblesse des capacités de réalisation des entreprises nationales par l'effet d'un environnement économique contraignant caractérisé par une forte pression fiscale, le développement du marché informel, le manque de main-d'oeuvre qualifiée, un insuffisant accompagnement des banques et un retard dans la mise en oeuvre des programmes de mise à niveau. Au titre des doléances exprimées par les chefs d'entreprises, le président de la Confédération générale du patronat du bâtiment et des travaux publics (CGPBPTH), Abdelmadjid Dennouni, a appelé à la révision des modalités d'attribution des marchés publics qui favorisent le "moins disant" estimant que les conditions "draconiennes" incluses dans les cahiers de charge excluent les petites entreprises et empêchent notamment les PME de se développer. De son côté, le président de l'Union nationale des entrepreneurs du bâtiment (Uneb), Salim Gasmi, estime que les entreprises algériennes sont en mesure de réaliser les projets du programme public de logements, mais relever ce défi requiert l'amélioration du climat des affaires et la levée de certaines contraintes notamment celles liées aux contentieux avec l'administration et au payement des factures de travaux.