Le conflit entre Israël et le Hamas a connu une dramatique escalade ce lundi avec la mort d'enfants palestiniens. Les espoirs d'une trêve anéantis. Le conflit entre Israël et le Hamas a connu une dramatique escalade lundi après la mort d'enfants palestiniens et des attaques meurtrières contre l'armée israélienne, suivies d'incessants bombardements à Gaza. Le conflit entre Israël et le Hamas a connu une dramatique escalade ce lundi avec la mort d'enfants palestiniens. Les espoirs d'une trêve anéantis. Le conflit entre Israël et le Hamas a connu une dramatique escalade lundi après la mort d'enfants palestiniens et des attaques meurtrières contre l'armée israélienne, suivies d'incessants bombardements à Gaza. L ' armée israélienne a pilonné la bande de Gaza dans la nuit de lundi à mardi, quelques heures après une intervention télévisée de Benjamin Netanyahu annonçant que son pays devait se préparer à un conflit durable contre les activistes de l'enclave palestinienne, ce qui dissipe les espoirs de paix après 22 jours de combats. Un missile israélien a atteint dans la nuit la demeure d'Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas dans la bande de Gaza, provoquant des dégâts mais ne faisant aucune victime d'après le ministère gazaoui de l'Intérieur. Le fils d'Ismaïl Haniyeh a assuré qu'il n'y avait personne à l'intérieur lors de l'attaque. Onze personnes ont péri en revanche lors d'une frappe qui a atteint une habitation du camp de réfugiés de Boureidj, dans la ville de Gaza. Le territoire palestinien a subi sa nuit d'attaques les plus intenses depuis le déclenchement du conflit le 8 juillet. L'armée israélienne a annoncé mardi matin la mort de cinq soldats tués dans une fusillade la veille contre des activistes qui étaient passés en Israël à partir d'un tunnel creusé sous la frontière de la bande de Gaza, près du kibboutz de Nahal Oz. Depuis le 8 juillet, 1.087 Palestiniens, essentiellement des civils, ont péri dans les affrontements, et Israël déplore la perte de 53 soldats. En outre, trois civils ont péri dans les tirs de roquettes ou d'obus de mortier palestiniens. Le Hamas a annoncé que ses médias audiovisuels, la chaîne Al Aksa ainsi que la radio Al Aksa, avaient également été pris pour cibles durant la nuit. La chaîne a continué de diffuser, mais la station de radio a cessé d'émettre. Visage sombre, le Premier ministre israélien a appelé lundi soir ses concitoyens à se préparer à une "longue campagne" dans la bande de Gaza. APPEL DE BAN KI-MOON A la tombée de la nuit, lundi soir, des fusées éclairantes de l'armée israélienne ont illuminé le ciel de Gaza où l'on pouvait entendre d'intenses bombardements. L'armée avait demandé à des milliers de Palestiniens de quitter certains quartiers de la ville de de Gaza, prélude à des frappes. A New York, Ban Ki-moon a déploré le manque de volonté politique des dirigeants des deux parties de résoudre le conflit, les exhortant à "faire preuve d'humanité". "C'est une question de volonté politique. Les dirigeants, israéliens comme palestiniens, doivent faire preuve d'humanité. Pourquoi ces dirigeants laissent-ils leurs populations se faire tuer par d'autres? Ce n'est pas responsable. C'est une faute morale" Des dizaines de cadavres ensevelis après les bombardements Des Palestiniens cherchent les corps de membres de leur famille à Beit Hanoun, le 26 juillet. Depuis déjà presque vingt-quatre heures, les bombardements de l'armée israélienne sur la bande de Gaza ont atteint un niveau de violence peu vu depuis le début de son intervention militaire, il y a vingt et un jours. Selon les services de sécurité palestiniens, pas moins de 100 cadavres ont été retrouvés dans les décombres depuis minuit. Au moins 1 113 Palestiniens ont été tués depuis le 8 juillet, et plus de 6 200 autres ont été blessés, selon les services de secours palestiniens. Ce bilan augmente au fil des bombardements, mais aussi à mesure que les recherches découvrent de nouveaux corps dans les gravats. Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) avance un autre bilan de 1 065 tués. Parmi eux, au moins 795 civils, dont 229 enfants. L'OCHA a également fait état de 6 233 blessés, dont 1 949 enfants. Quelque 215 000 Palestiniens ont été déplacés par ce conflit, dont plus de 170 000 ont trouvé refuge dans l'un des 82 centres gérés par l'ONU. Côté israélien, 53 soldats et trois civils ont été tués. L'armée a annoncé avoir frappé plus de 4 000 « cibles » dans la bande de Gaza et recensé environ 2 000 roquettes tirées sur Israël. L'OLP évoque une nouvelle trêve humanitaire L'espoir d'un cessez-le-feu reste très lointain tant le Hamas et le gouvernement israélien semblent décidés à aller au bout de leur logique militaire. Le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Abed Rabbo, a cependant indiqué, mardi, que le Hamas et le Djihad islamique étaient « prêts à une trêve humanitaire de vingt-quatre heures » et examinaient « dans un esprit positif » une proposition de l'ONU pour un cessezle- feu de trois jours. Mais aucune des deux milices n'a confirmé ces informations. Ces derniers jours, plusieurs annonces de trêve, faites par le Hamas comme par Israël, n'avaient pas abouti. Selon le quotidien Haaretz, le gouvernement israélien n'aurait pas non plus réagi à cette proposition. La veille, le premier ministre de l'Etat hébreu Benyamin Nétanyahou avait répété que son pays devait se préparer à « une longue campagne» à Gaza. Dans l'enclave palestinienne, la situation paraît chaque jour encore plus désespérée. L'unique centrale électrique du territoire est en proie à un violent incendie après un bombardement dans la nuit. Cette usine assure à elle seule environ 30 % de la consommation d'électricité à Gaza, et son arrêt pourrait mettre hors service de nombreuses pompes hydrauliques. Les habitants ont été appelés à rationner leur consommation d'eau. Des Israéliens s'opposent à la guerre Ils ne sont que quelques-uns contre une majorité écrasante. En Israël, 87 % de l'opinion publique est favorable à la poursuite des opérations militaires dans la bande de Gaza jusqu'au renversement du Hamas, selon un sondage diffusé cette semaine à la télévision. Pourtant, certains en Israël, qu'ils soient Palestiniens citoyens d'Israël ou juifs israéliens, s'opposent à la guerre. Les manifestants anti-guerre Ils étaient plusieurs milliers à s'être rassemblés samedi soir à Tel-Aviv lors de la manifestation la plus importante depuis le début de l'opération dans la bande de Gaza. D'autres avaient auparavant eu lieu ailleurs dans plusieurs villes, comme à Haïfa, dans le nord du pays. Des manifestations qui regroupent des Palestiniens citoyens d'Israël, qui représentent un quart de la population du pays, des membres de partis politiques de gauche et d'extrême gauche (comme Balad ou le parti communiste israélien), des membres de mouvements pacifistes (comme La Paix maintenant), des citoyens lambda ou des artistes. Certains rassemblements se sont soldés par des arrestations - des membres de la Knesset, comme la députée du parti Balad, Hanin Zoabi, ont même eu affaire à la police - et des incidents assez violents. Des groupes d'extrême droite ont ainsi attaqué certains cortèges. «C'est une caractéristique nouvelle. Les groupes d'extrême droite passent désormais à l'agression physique, note Robert Kissous, membre du bureau national de l'Association France Palestine Solidarité. Alors qu'auparavant, les manifestants pacifistes ne recevaient qu'injures et crachats, ils sont maintenant passés à tabac.» Les Israéliens opposés à l'occupation sont en effet jugés comme traîtres ou au moins antipatriotes par leurs concitoyens. «Ce qui est important en Israël, c'est la patrie, il faut donc suivre la politique du gouvernement. Si elle déplaît, il ne faut rien dire, rien faire. Car s'exprimer contre cette politique, c'est trahir. Trahir Israël, trahir les soldats qui combattent... La liberté d'expression est bien réelle sur beaucoup de choses, mais pas en ce qui concerne l'armée. C'est un tabou de critiquer Tsahal», explique Martine Brizemur coordinatrice de la commission Israël, Territoires occupés, Autorités palestiniennes chez Amnesty International France. L ' armée israélienne a pilonné la bande de Gaza dans la nuit de lundi à mardi, quelques heures après une intervention télévisée de Benjamin Netanyahu annonçant que son pays devait se préparer à un conflit durable contre les activistes de l'enclave palestinienne, ce qui dissipe les espoirs de paix après 22 jours de combats. Un missile israélien a atteint dans la nuit la demeure d'Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas dans la bande de Gaza, provoquant des dégâts mais ne faisant aucune victime d'après le ministère gazaoui de l'Intérieur. Le fils d'Ismaïl Haniyeh a assuré qu'il n'y avait personne à l'intérieur lors de l'attaque. Onze personnes ont péri en revanche lors d'une frappe qui a atteint une habitation du camp de réfugiés de Boureidj, dans la ville de Gaza. Le territoire palestinien a subi sa nuit d'attaques les plus intenses depuis le déclenchement du conflit le 8 juillet. L'armée israélienne a annoncé mardi matin la mort de cinq soldats tués dans une fusillade la veille contre des activistes qui étaient passés en Israël à partir d'un tunnel creusé sous la frontière de la bande de Gaza, près du kibboutz de Nahal Oz. Depuis le 8 juillet, 1.087 Palestiniens, essentiellement des civils, ont péri dans les affrontements, et Israël déplore la perte de 53 soldats. En outre, trois civils ont péri dans les tirs de roquettes ou d'obus de mortier palestiniens. Le Hamas a annoncé que ses médias audiovisuels, la chaîne Al Aksa ainsi que la radio Al Aksa, avaient également été pris pour cibles durant la nuit. La chaîne a continué de diffuser, mais la station de radio a cessé d'émettre. Visage sombre, le Premier ministre israélien a appelé lundi soir ses concitoyens à se préparer à une "longue campagne" dans la bande de Gaza. APPEL DE BAN KI-MOON A la tombée de la nuit, lundi soir, des fusées éclairantes de l'armée israélienne ont illuminé le ciel de Gaza où l'on pouvait entendre d'intenses bombardements. L'armée avait demandé à des milliers de Palestiniens de quitter certains quartiers de la ville de de Gaza, prélude à des frappes. A New York, Ban Ki-moon a déploré le manque de volonté politique des dirigeants des deux parties de résoudre le conflit, les exhortant à "faire preuve d'humanité". "C'est une question de volonté politique. Les dirigeants, israéliens comme palestiniens, doivent faire preuve d'humanité. Pourquoi ces dirigeants laissent-ils leurs populations se faire tuer par d'autres? Ce n'est pas responsable. C'est une faute morale" Des dizaines de cadavres ensevelis après les bombardements Des Palestiniens cherchent les corps de membres de leur famille à Beit Hanoun, le 26 juillet. Depuis déjà presque vingt-quatre heures, les bombardements de l'armée israélienne sur la bande de Gaza ont atteint un niveau de violence peu vu depuis le début de son intervention militaire, il y a vingt et un jours. Selon les services de sécurité palestiniens, pas moins de 100 cadavres ont été retrouvés dans les décombres depuis minuit. Au moins 1 113 Palestiniens ont été tués depuis le 8 juillet, et plus de 6 200 autres ont été blessés, selon les services de secours palestiniens. Ce bilan augmente au fil des bombardements, mais aussi à mesure que les recherches découvrent de nouveaux corps dans les gravats. Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) avance un autre bilan de 1 065 tués. Parmi eux, au moins 795 civils, dont 229 enfants. L'OCHA a également fait état de 6 233 blessés, dont 1 949 enfants. Quelque 215 000 Palestiniens ont été déplacés par ce conflit, dont plus de 170 000 ont trouvé refuge dans l'un des 82 centres gérés par l'ONU. Côté israélien, 53 soldats et trois civils ont été tués. L'armée a annoncé avoir frappé plus de 4 000 « cibles » dans la bande de Gaza et recensé environ 2 000 roquettes tirées sur Israël. L'OLP évoque une nouvelle trêve humanitaire L'espoir d'un cessez-le-feu reste très lointain tant le Hamas et le gouvernement israélien semblent décidés à aller au bout de leur logique militaire. Le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Abed Rabbo, a cependant indiqué, mardi, que le Hamas et le Djihad islamique étaient « prêts à une trêve humanitaire de vingt-quatre heures » et examinaient « dans un esprit positif » une proposition de l'ONU pour un cessezle- feu de trois jours. Mais aucune des deux milices n'a confirmé ces informations. Ces derniers jours, plusieurs annonces de trêve, faites par le Hamas comme par Israël, n'avaient pas abouti. Selon le quotidien Haaretz, le gouvernement israélien n'aurait pas non plus réagi à cette proposition. La veille, le premier ministre de l'Etat hébreu Benyamin Nétanyahou avait répété que son pays devait se préparer à « une longue campagne» à Gaza. Dans l'enclave palestinienne, la situation paraît chaque jour encore plus désespérée. L'unique centrale électrique du territoire est en proie à un violent incendie après un bombardement dans la nuit. Cette usine assure à elle seule environ 30 % de la consommation d'électricité à Gaza, et son arrêt pourrait mettre hors service de nombreuses pompes hydrauliques. Les habitants ont été appelés à rationner leur consommation d'eau. Des Israéliens s'opposent à la guerre Ils ne sont que quelques-uns contre une majorité écrasante. En Israël, 87 % de l'opinion publique est favorable à la poursuite des opérations militaires dans la bande de Gaza jusqu'au renversement du Hamas, selon un sondage diffusé cette semaine à la télévision. Pourtant, certains en Israël, qu'ils soient Palestiniens citoyens d'Israël ou juifs israéliens, s'opposent à la guerre. Les manifestants anti-guerre Ils étaient plusieurs milliers à s'être rassemblés samedi soir à Tel-Aviv lors de la manifestation la plus importante depuis le début de l'opération dans la bande de Gaza. D'autres avaient auparavant eu lieu ailleurs dans plusieurs villes, comme à Haïfa, dans le nord du pays. Des manifestations qui regroupent des Palestiniens citoyens d'Israël, qui représentent un quart de la population du pays, des membres de partis politiques de gauche et d'extrême gauche (comme Balad ou le parti communiste israélien), des membres de mouvements pacifistes (comme La Paix maintenant), des citoyens lambda ou des artistes. Certains rassemblements se sont soldés par des arrestations - des membres de la Knesset, comme la députée du parti Balad, Hanin Zoabi, ont même eu affaire à la police - et des incidents assez violents. Des groupes d'extrême droite ont ainsi attaqué certains cortèges. «C'est une caractéristique nouvelle. Les groupes d'extrême droite passent désormais à l'agression physique, note Robert Kissous, membre du bureau national de l'Association France Palestine Solidarité. Alors qu'auparavant, les manifestants pacifistes ne recevaient qu'injures et crachats, ils sont maintenant passés à tabac.» Les Israéliens opposés à l'occupation sont en effet jugés comme traîtres ou au moins antipatriotes par leurs concitoyens. «Ce qui est important en Israël, c'est la patrie, il faut donc suivre la politique du gouvernement. Si elle déplaît, il ne faut rien dire, rien faire. Car s'exprimer contre cette politique, c'est trahir. Trahir Israël, trahir les soldats qui combattent... La liberté d'expression est bien réelle sur beaucoup de choses, mais pas en ce qui concerne l'armée. C'est un tabou de critiquer Tsahal», explique Martine Brizemur coordinatrice de la commission Israël, Territoires occupés, Autorités palestiniennes chez Amnesty International France.