Le secrétaire général du FLN parle très peu du prochain congrès du parti. A croire que cet important rendez-vous organique, pourtant prévu au printemps comme cela avait été annoncé auparavant, ne figure pas au titre des priorités de Saïdani. Aucune action n'a été entreprise par Amar Saïdani. Depuis l'installation, le 24 juin dernier, de la commission de préparation du prochain congrès, c'est en effet le black out qui prévaut. Le secrétaire général du FLN parle très peu du prochain congrès du parti. A croire que cet important rendez-vous organique, pourtant prévu au printemps comme cela avait été annoncé auparavant, ne figure pas au titre des priorités de Saïdani. Aucune action n'a été entreprise par Amar Saïdani. Depuis l'installation, le 24 juin dernier, de la commission de préparation du prochain congrès, c'est en effet le black out qui prévaut. Cette commission a, pour rappel, été installée lors d'une session houleuse du comité central (CC) où les membres de cette instance fidèles à l'ancien secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, ont été empêchés d'accéder à la salle des conférences. Depuis, cette commission, au sein de laquelle siègent tous les membres du comité central, est aux abonnés absents puisqu'elle ne s'est jamais réunie. Aucune sous-commission n'a, du reste, été installée en vue d'élaborer les avant-projets de résolutions devant en principe être débattus et enrichis par la base militante avant d'être, finalement, soumis aux congressistes. Amar Saïdani fait même montre d'une certaine gêne lorsqu'il est interpellé sur la question. Dernièrement, acculé, il a indiqué que le prochain congrès aura lieu après la révision de la Constitution. Or, personne ne sait quand le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, présentera son projet devant les deux Chambres du Parlement ou devant le peuple pour référendum. Dans une de ses dernières déclarations le chef de l'Etat s'est juste contenté d'indiquer que ce projet est toujours d'actualité en appelant la classe politique à y adhérer. Amar Saïdani a donc trouvé une parade pour calmer, un tant soit peu, les esprits car son silence sur cette question du congrès commence à soulever des questions non seulement au sein de la base militance mais aussi et surtout au sein du comité central (CC). Des membres de cette instance ont clairement fait montre de leur inquiétude face à ce silence du secrétaire général. « Les deux événements (le congrès et la révision de la Constitution NDLR) n'ont aucun lien entre eux et on ne comprend pas pourquoi Saïdani veut les lier » nous a indiqué récemment un membre du CC. Au sein d'une bonne partie de la composante du CC on estime, cependant, que le silence de Saïdani a une seule explication. On considère en effet que le secrétaire général n'a pas encore reçu le feu vert « d'en haut » pour enclencher le processus devant conduire à la tenue du congrès. Car, ajoute-t-on, « rien ne peut se faire sans le préalable de l'aval des vrais décideurs. Ce d'autant que le FLN n'est pas n'importe quel parti ». Une explication tout a fat plausible, notamment lorsque l'on sait que le plus vieux parti du pays est en proie à de très fortes convulsions. Les luttes intestines auxquelles il fait face depuis de très nombreuses années constituent, selon certaines voix, « un handicap pour aller vers un congrès dans ces conditions ». Dans les milieux du FLN on considère que « la sérénité est un préalable et une condition sine qua non pour tenir le conclave ». On voit mal pourtant les différents protagonistes de la crise du FLN s'asseoir autour d'une table et apurer la situation avant d'aller vers un congrès rassembleur qui se tiendra, par conséquent, dans un climat marqué par la sérénité. Les divergences entre les frères ennemis paraissent, à première vue, insurmontables. Le groupe de Abderrahmane Belayat a même installé une commission de préparation du congrès creusant ainsi davantage le fossé avec Amar Saïdani et ses partisans. Cette commission a, pour rappel, été installée lors d'une session houleuse du comité central (CC) où les membres de cette instance fidèles à l'ancien secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, ont été empêchés d'accéder à la salle des conférences. Depuis, cette commission, au sein de laquelle siègent tous les membres du comité central, est aux abonnés absents puisqu'elle ne s'est jamais réunie. Aucune sous-commission n'a, du reste, été installée en vue d'élaborer les avant-projets de résolutions devant en principe être débattus et enrichis par la base militante avant d'être, finalement, soumis aux congressistes. Amar Saïdani fait même montre d'une certaine gêne lorsqu'il est interpellé sur la question. Dernièrement, acculé, il a indiqué que le prochain congrès aura lieu après la révision de la Constitution. Or, personne ne sait quand le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, présentera son projet devant les deux Chambres du Parlement ou devant le peuple pour référendum. Dans une de ses dernières déclarations le chef de l'Etat s'est juste contenté d'indiquer que ce projet est toujours d'actualité en appelant la classe politique à y adhérer. Amar Saïdani a donc trouvé une parade pour calmer, un tant soit peu, les esprits car son silence sur cette question du congrès commence à soulever des questions non seulement au sein de la base militance mais aussi et surtout au sein du comité central (CC). Des membres de cette instance ont clairement fait montre de leur inquiétude face à ce silence du secrétaire général. « Les deux événements (le congrès et la révision de la Constitution NDLR) n'ont aucun lien entre eux et on ne comprend pas pourquoi Saïdani veut les lier » nous a indiqué récemment un membre du CC. Au sein d'une bonne partie de la composante du CC on estime, cependant, que le silence de Saïdani a une seule explication. On considère en effet que le secrétaire général n'a pas encore reçu le feu vert « d'en haut » pour enclencher le processus devant conduire à la tenue du congrès. Car, ajoute-t-on, « rien ne peut se faire sans le préalable de l'aval des vrais décideurs. Ce d'autant que le FLN n'est pas n'importe quel parti ». Une explication tout a fat plausible, notamment lorsque l'on sait que le plus vieux parti du pays est en proie à de très fortes convulsions. Les luttes intestines auxquelles il fait face depuis de très nombreuses années constituent, selon certaines voix, « un handicap pour aller vers un congrès dans ces conditions ». Dans les milieux du FLN on considère que « la sérénité est un préalable et une condition sine qua non pour tenir le conclave ». On voit mal pourtant les différents protagonistes de la crise du FLN s'asseoir autour d'une table et apurer la situation avant d'aller vers un congrès rassembleur qui se tiendra, par conséquent, dans un climat marqué par la sérénité. Les divergences entre les frères ennemis paraissent, à première vue, insurmontables. Le groupe de Abderrahmane Belayat a même installé une commission de préparation du congrès creusant ainsi davantage le fossé avec Amar Saïdani et ses partisans.