Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), Mustapha Khiati, a souligné, lundi à Alger, le rôle "très important" des médias dans la prévention et la lutte contre la toxicomanie. Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), Mustapha Khiati, a souligné, lundi à Alger, le rôle "très important" des médias dans la prévention et la lutte contre la toxicomanie. "L'information médiatique est un élément principal dans la sensibilisation contre la toxicomanie et doit, donc, être présentée avec objectivité et neutralité pour rendre compte d'un problème grave, affectant principalement les jeunes", a précisé le professeur Khiati, à l'occasion d'une journée de sensibilisation sur la toxicomanie. Il a ajouté, à ce titre, que le journaliste occupe une "place prépondérante" dans la prévention contre la drogue et la toxicomanie, soulignant que son intermédiation entre les Instituions et le citoyen "doit se faire correctement et prudemment". S'exprimant sur le nombre de toxicomanes, le professeur Khiati a indiqué que pas moins de 300.000 cas sont recensés en Algérie et que la prévention et la sensibilisation sont les "meilleures armes" contre ce fléau. La frange de la population la plus affectée par ce phénomène est la jeunesse, a rapporté le même spécialiste, précisant que ces jeunes sont âgés entre 15 à 35 ans. En ce qui concerne le rôle de la Sûreté nationale dans la lutte contre la toxicomanie, le commissaire principal à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Baaziz Laras, a noté que la stratégie de lutte contre le fléau réside principalement dans "le renforcement des actions de la police de proximité". Les éléments de la Sûreté nationale "sont en contact direct avec les citoyens, grâce à la mise en place de cellules d'écoute et d'intervention depuis 2005", a-t-il ajouté. La lutte de proximité a donné, selon le commissaire principal, des résultats "satisfaisants", ce qui a permis la saisie de 69,9 tonnes de stupéfiants en 2014. En outre, la DGSN organise régulièrement des activités à caractère préventif pour sensibiliser les jeunes sur les effets néfastes des stupéfiants et des psychotropes. Pour sa part, la psychologue clinicienne au sein de la Forem, Souhila Zemerli, a insisté sur la nécessité de créer des centres de désintoxication, en vue d'aider les dépendants aux psychotropes à se débarrasser de ce fléau. Elle a, ainsi, rappelé l'importance d'une action pluridisciplinaire englobant des psychiatres, des psychologues et des sociologues dans le traitement et la réinsertion sociale des toxicomanes. "L'information médiatique est un élément principal dans la sensibilisation contre la toxicomanie et doit, donc, être présentée avec objectivité et neutralité pour rendre compte d'un problème grave, affectant principalement les jeunes", a précisé le professeur Khiati, à l'occasion d'une journée de sensibilisation sur la toxicomanie. Il a ajouté, à ce titre, que le journaliste occupe une "place prépondérante" dans la prévention contre la drogue et la toxicomanie, soulignant que son intermédiation entre les Instituions et le citoyen "doit se faire correctement et prudemment". S'exprimant sur le nombre de toxicomanes, le professeur Khiati a indiqué que pas moins de 300.000 cas sont recensés en Algérie et que la prévention et la sensibilisation sont les "meilleures armes" contre ce fléau. La frange de la population la plus affectée par ce phénomène est la jeunesse, a rapporté le même spécialiste, précisant que ces jeunes sont âgés entre 15 à 35 ans. En ce qui concerne le rôle de la Sûreté nationale dans la lutte contre la toxicomanie, le commissaire principal à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Baaziz Laras, a noté que la stratégie de lutte contre le fléau réside principalement dans "le renforcement des actions de la police de proximité". Les éléments de la Sûreté nationale "sont en contact direct avec les citoyens, grâce à la mise en place de cellules d'écoute et d'intervention depuis 2005", a-t-il ajouté. La lutte de proximité a donné, selon le commissaire principal, des résultats "satisfaisants", ce qui a permis la saisie de 69,9 tonnes de stupéfiants en 2014. En outre, la DGSN organise régulièrement des activités à caractère préventif pour sensibiliser les jeunes sur les effets néfastes des stupéfiants et des psychotropes. Pour sa part, la psychologue clinicienne au sein de la Forem, Souhila Zemerli, a insisté sur la nécessité de créer des centres de désintoxication, en vue d'aider les dépendants aux psychotropes à se débarrasser de ce fléau. Elle a, ainsi, rappelé l'importance d'une action pluridisciplinaire englobant des psychiatres, des psychologues et des sociologues dans le traitement et la réinsertion sociale des toxicomanes.