Les cadres managers des entreprises publiques peuvent se réjouir et entrevoir l'avenir avec plus de sérénité. La raison ? Leurs salaires seront augmentés, au plus tard fin juin, comme l'a annoncé, ce jeudi, Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines à l'occasion de la journée "Spécial fil rouge" consacrée par la radio chaîne 3 à la relance industrielle en Algérie. Les cadres managers des entreprises publiques peuvent se réjouir et entrevoir l'avenir avec plus de sérénité. La raison ? Leurs salaires seront augmentés, au plus tard fin juin, comme l'a annoncé, ce jeudi, Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines à l'occasion de la journée "Spécial fil rouge" consacrée par la radio chaîne 3 à la relance industrielle en Algérie. L'invité de la rédaction a révélé, à ce sujet, que la "revalorisation salariale en direction de cette catégorie de fonctionnaires sera conséquente". Cette revalorisation des salaires devra, selon lui, "faire oublier les salaires ridicules, situés à un niveau très bas aujourd'hui. Le feu vert nous a été donné par le CPE, le Conseil des participations de l'Etat, pour augmenter ces salaires à un niveau acceptable et digne des missions de ces cadres", a-t-il indiqué en regrettant que des groupes "pouvant gérer jusqu'à 70 entreprises se retrouvent avec des salaires aussi bas". Cette nouvelle va sans doute booster les efforts des cadres managers des entreprises publiques dans l'accomplissement de leurs missions. Elle pourrait surtout mettre fin à l'hémorragie des compétences attirées par les chants des sirènes des sociétés privées, voire les multinationales qui offrent moult avantages. Le ministre de l'Industrie a profité de son passage à la radio pour affirmer, au sujet de la dépénalisation de l'acte de gestion qui a toujours suscité le débat au sein de la classe politique nationale, qu'il est "nécessaire de lever la confusion sur cette question". Il a déclaré "qu'un acte délictueux relève du pénal, contrairement à la prise de risque", ce qui importe, selon lui, de différencier les deux options en question. "Justement, le gouvernement s'attèle à éclaircir les choses de ce point de vue. De toutes manières, un deuxième conseil du gouvernement est prévu dans ce sens et la situation connaîtra certainement plus de lisibilité et des améliorations remarquables sont attendues", s'est-il engagé. Sur la question de l'activité industrielle, Bouchouareb a appelé les entreprises publiques à se préparer à entrer dans une nouvelle ère dans la gestion et ce, à travers une nouvelle reconfiguration du secteur public marchand. Il a assuré "la fin du tutorat sur ces entreprises" et précisé que "les groupes industriels qui seront crées n'ont pas d'intermédiaires" comme par le passé. "La réforme précise bien l'existence d'un contrat de performance entre le propriétaire et le groupe. C'est toute la différence avec les autres systèmes car la configuration actuelle va projeter les groupes au coeur de l'activité économique sans aucune contrainte", a-t-il affirmé. Le ministre de l'industrie a indiqué, par ailleurs, que ses services ont achevé "l'étude d'évaluation et de recensement menée sur les produits industriels importés depuis l'année 2000 et a confié que trois grandes filières, à savoir la sidérurgie, la métallurgie, la mécanique, aidés par d'autres produits tels les textiles et les cuirs coûtent à eux seuls 30 milliards de dollars d'importations". Et pour diminuer cette facture, il a été décidé, selon lui, de "réorienter les investissements vers les filières identifiées pour donner la chance à ces groupes d'augmenter en taille, en capacité, et en compétitivité pour qu'ils puissent concurrencer les entreprises étrangères et ce, à travers les marchés qui seront garantis à ces entreprises". Il s'agit notamment des industries sidérurgiques, métallurgiques et mécaniques qui coûtent 7 milliards de dollars d'importation. L'invité de la rédaction n'a pas omis d'aborder la question de la croissance économique et s'est montré à ce sujet optimiste quant à réaliser l'objectif fixé par le gouvernement , à savoir atteindre un taux de croissance de 7 %, en rappelant les dernières recommandations du Conseil des ministres qui encouragent les investissements pour diminuer la facture des importations. L'invité de la rédaction a révélé, à ce sujet, que la "revalorisation salariale en direction de cette catégorie de fonctionnaires sera conséquente". Cette revalorisation des salaires devra, selon lui, "faire oublier les salaires ridicules, situés à un niveau très bas aujourd'hui. Le feu vert nous a été donné par le CPE, le Conseil des participations de l'Etat, pour augmenter ces salaires à un niveau acceptable et digne des missions de ces cadres", a-t-il indiqué en regrettant que des groupes "pouvant gérer jusqu'à 70 entreprises se retrouvent avec des salaires aussi bas". Cette nouvelle va sans doute booster les efforts des cadres managers des entreprises publiques dans l'accomplissement de leurs missions. Elle pourrait surtout mettre fin à l'hémorragie des compétences attirées par les chants des sirènes des sociétés privées, voire les multinationales qui offrent moult avantages. Le ministre de l'Industrie a profité de son passage à la radio pour affirmer, au sujet de la dépénalisation de l'acte de gestion qui a toujours suscité le débat au sein de la classe politique nationale, qu'il est "nécessaire de lever la confusion sur cette question". Il a déclaré "qu'un acte délictueux relève du pénal, contrairement à la prise de risque", ce qui importe, selon lui, de différencier les deux options en question. "Justement, le gouvernement s'attèle à éclaircir les choses de ce point de vue. De toutes manières, un deuxième conseil du gouvernement est prévu dans ce sens et la situation connaîtra certainement plus de lisibilité et des améliorations remarquables sont attendues", s'est-il engagé. Sur la question de l'activité industrielle, Bouchouareb a appelé les entreprises publiques à se préparer à entrer dans une nouvelle ère dans la gestion et ce, à travers une nouvelle reconfiguration du secteur public marchand. Il a assuré "la fin du tutorat sur ces entreprises" et précisé que "les groupes industriels qui seront crées n'ont pas d'intermédiaires" comme par le passé. "La réforme précise bien l'existence d'un contrat de performance entre le propriétaire et le groupe. C'est toute la différence avec les autres systèmes car la configuration actuelle va projeter les groupes au coeur de l'activité économique sans aucune contrainte", a-t-il affirmé. Le ministre de l'industrie a indiqué, par ailleurs, que ses services ont achevé "l'étude d'évaluation et de recensement menée sur les produits industriels importés depuis l'année 2000 et a confié que trois grandes filières, à savoir la sidérurgie, la métallurgie, la mécanique, aidés par d'autres produits tels les textiles et les cuirs coûtent à eux seuls 30 milliards de dollars d'importations". Et pour diminuer cette facture, il a été décidé, selon lui, de "réorienter les investissements vers les filières identifiées pour donner la chance à ces groupes d'augmenter en taille, en capacité, et en compétitivité pour qu'ils puissent concurrencer les entreprises étrangères et ce, à travers les marchés qui seront garantis à ces entreprises". Il s'agit notamment des industries sidérurgiques, métallurgiques et mécaniques qui coûtent 7 milliards de dollars d'importation. L'invité de la rédaction n'a pas omis d'aborder la question de la croissance économique et s'est montré à ce sujet optimiste quant à réaliser l'objectif fixé par le gouvernement , à savoir atteindre un taux de croissance de 7 %, en rappelant les dernières recommandations du Conseil des ministres qui encouragent les investissements pour diminuer la facture des importations.