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Les Libyens à la recherche d'un compromis
L'Algérie et l'ONU tentent d'éteindre le brasier en Libye
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 03 - 2015

La crise s'aggrave, poussant des milliers de migrants à prendre la mer. L'organisation autoproclamée "Etat islamique" (EI/Daech) "étend son influence".
La crise s'aggrave, poussant des milliers de migrants à prendre la mer. L'organisation autoproclamée "Etat islamique" (EI/Daech) "étend son influence".
Les combats pour la prise de contrôle des puits de pétrole fait rage entre les différentes milices armées. Il est devenu plus qu'urgent de trouver une solution à la crise libyenne qui prend des proportions inquiétantes pour la région menaçant la stabilité des pays voisins et de la région méditerranée. La rencontre des chefs de partis et de militants libyens qui a débuté, hier à Alger, s'inscrit dans une perspective de recherche de la paix dans ce pays voisin en proie à la furie des groupes armés.
La réunion regroupera une quinzaine de dirigeants politiques de premier plan, des chefs de partis et de grands militants connus sur la scène libyenne. Les travaux de la réunion regroupant des chefs de partis et de militants politiques libyens ont débuté, hier, à Alger avec le soutien de l'Algérie et sous l'égide des Nations unies en vue de trouver une solution politique à la crise en Libye. Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a présidé la séance d'ouverture en présence de l'envoyé spécial des Nations unies pour la Libye, Bernardino Leone.
Objectif de la rencontre : réunir les parties libyennes autour de la table de dialogue afin de parvenir à une solution politique à la crise politique et sécuritaire dans ce pays, aggravée par l'existence de deux gouvernements et de deux parlements se disputant le pouvoir.
La représentante de la diplomatie de l'UE, Federica Mogherini, a lancé un appel, aux parties libyennes, lundi, à la veille de la tenue à Alger d'une réunion dans le cadre du dialogue interlibyen supervisé par la Mission d'appui de l'Onu en Libye (UNSMIL). « Il faut remettre le pays sur pied et il reste peu de temps » avait déclaré, la chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE) Federica Mogherini devant le Conseil de sécurité des Nations unies.
« Cela doit intervenir dans les jours et non dans les semaines qui viennent », pressant les parties en conflit en Libye à trouver les compromis nécessaires pour conclure un accord sur un gouvernement d'union dans les jours qui viennent. Elle avait exhorté les Libyens à saisir une « ultime chance » de règlement du conflit, incitant « les dirigeants politiques libyens à faire tout leur possible pour trouver les compromis nécessaires, et saisir cette ultime chance et se mettre d'accord sur un gouvernement transitoire d'union nationale »
Selon Mme Mogherin, « un gouvernement d'union en Libye sera essentiel pour traiter ces problèmes et pour donner à tous les Libyens la sécurité et les conditions de vie décentes qu'ils méritent ». Les chances de succès de la rencontre sont grandes et un optimisme de rigueur est perceptible. Il y a plusieurs raisons qui concourent à entretenir un espoir que la rencontre d'Alger débouche sur un accord.
« L'Algérie a une profonde connaissance des dessous du dossier libyen, partage de longues frontières avec ce pays voisin et garde une stricte neutralité et la même distance avec toutes les parties libyennes », a soutenu le professeur Abdelwahab Benkhlif, enseignant en relations internationales à l'université d'Alger 3.
« C'est pourquoi les chances de succès du dialogue interlibyen, lors de ce nouveau round à Alger, sont grandes », at- il souligné, rappelant que l'Algérie bénéficie du soutien des Nations unies, de l'Union africaine et des pays voisins. En outre, selon cet expert, « le succès réalisé dernièrement par la diplomatie algérienne dans sa médiation dans le dialogue intermalien, constitue un soutien moral et politique pour une médiation dans le dialogue interlibyen ».
Le professeur a souligné que l'« Algérie a acquis un certain crédit dans les médiations, c'est pourquoi les parties libyennes ont confiance dans la diplomatie algérienne ». Depuis la chute en 2011 du régime de Maâmar Khadafi les autorités de transition libyennes ont échoué à asseoir leur emprise sur un nombre de milices, qui imposent leur loi dans le pays. Le pays se trouve actuellement dirigé par deux Parlements parallèles et deux gouvernements rivaux, l'un proche de la coalition des milices Fajr Libya, qui contrôle la capitale Tripoli, et l'autre reconnu par la communauté internationale,siégeant à Tobrouk près de la frontière égyptienne.
Les combats pour la prise de contrôle des puits de pétrole fait rage entre les différentes milices armées. Il est devenu plus qu'urgent de trouver une solution à la crise libyenne qui prend des proportions inquiétantes pour la région menaçant la stabilité des pays voisins et de la région méditerranée. La rencontre des chefs de partis et de militants libyens qui a débuté, hier à Alger, s'inscrit dans une perspective de recherche de la paix dans ce pays voisin en proie à la furie des groupes armés.
La réunion regroupera une quinzaine de dirigeants politiques de premier plan, des chefs de partis et de grands militants connus sur la scène libyenne. Les travaux de la réunion regroupant des chefs de partis et de militants politiques libyens ont débuté, hier, à Alger avec le soutien de l'Algérie et sous l'égide des Nations unies en vue de trouver une solution politique à la crise en Libye. Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a présidé la séance d'ouverture en présence de l'envoyé spécial des Nations unies pour la Libye, Bernardino Leone.
Objectif de la rencontre : réunir les parties libyennes autour de la table de dialogue afin de parvenir à une solution politique à la crise politique et sécuritaire dans ce pays, aggravée par l'existence de deux gouvernements et de deux parlements se disputant le pouvoir.
La représentante de la diplomatie de l'UE, Federica Mogherini, a lancé un appel, aux parties libyennes, lundi, à la veille de la tenue à Alger d'une réunion dans le cadre du dialogue interlibyen supervisé par la Mission d'appui de l'Onu en Libye (UNSMIL). « Il faut remettre le pays sur pied et il reste peu de temps » avait déclaré, la chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE) Federica Mogherini devant le Conseil de sécurité des Nations unies.
« Cela doit intervenir dans les jours et non dans les semaines qui viennent », pressant les parties en conflit en Libye à trouver les compromis nécessaires pour conclure un accord sur un gouvernement d'union dans les jours qui viennent. Elle avait exhorté les Libyens à saisir une « ultime chance » de règlement du conflit, incitant « les dirigeants politiques libyens à faire tout leur possible pour trouver les compromis nécessaires, et saisir cette ultime chance et se mettre d'accord sur un gouvernement transitoire d'union nationale »
Selon Mme Mogherin, « un gouvernement d'union en Libye sera essentiel pour traiter ces problèmes et pour donner à tous les Libyens la sécurité et les conditions de vie décentes qu'ils méritent ». Les chances de succès de la rencontre sont grandes et un optimisme de rigueur est perceptible. Il y a plusieurs raisons qui concourent à entretenir un espoir que la rencontre d'Alger débouche sur un accord.
« L'Algérie a une profonde connaissance des dessous du dossier libyen, partage de longues frontières avec ce pays voisin et garde une stricte neutralité et la même distance avec toutes les parties libyennes », a soutenu le professeur Abdelwahab Benkhlif, enseignant en relations internationales à l'université d'Alger 3.
« C'est pourquoi les chances de succès du dialogue interlibyen, lors de ce nouveau round à Alger, sont grandes », at- il souligné, rappelant que l'Algérie bénéficie du soutien des Nations unies, de l'Union africaine et des pays voisins. En outre, selon cet expert, « le succès réalisé dernièrement par la diplomatie algérienne dans sa médiation dans le dialogue intermalien, constitue un soutien moral et politique pour une médiation dans le dialogue interlibyen ».
Le professeur a souligné que l'« Algérie a acquis un certain crédit dans les médiations, c'est pourquoi les parties libyennes ont confiance dans la diplomatie algérienne ». Depuis la chute en 2011 du régime de Maâmar Khadafi les autorités de transition libyennes ont échoué à asseoir leur emprise sur un nombre de milices, qui imposent leur loi dans le pays. Le pays se trouve actuellement dirigé par deux Parlements parallèles et deux gouvernements rivaux, l'un proche de la coalition des milices Fajr Libya, qui contrôle la capitale Tripoli, et l'autre reconnu par la communauté internationale,siégeant à Tobrouk près de la frontière égyptienne.


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