Depuis hier, la ville de Tizi Ouzou et toute la wilaya vivent au rythme de la commémoration du trente cinquième anniversaire du printemps berbère d'avril 1980. Depuis hier, la ville de Tizi Ouzou et toute la wilaya vivent au rythme de la commémoration du trente cinquième anniversaire du printemps berbère d'avril 1980. Une multitude de manifestations culturelles, politiques et artistiques battent actuellement leur plein aussi bien à la maison de la culture Mouloud Mammeri mais aussi un peu partout dans la région, à l'instar du théâtre régional Kateb Yacine, l'université Mouloud Mammeri, la cinémathèque ainsi qu'au niveau des placettes publiques comme celle sise en face du musée de la ville des Genêts. Les organisateurs au niveau de la maison de la culture de Tizi Ouzou ont choisi de rendre hommage aux militants qui ont été les artisans d'avril 80 comme: Berdous Maamar, Bacha Mustapha, Moussaoui Khellaf, Aziez Abdellah, Rachidi Mohamed, Belghezli Achour, Boukrif Salah. Les parcours de ces militants qui ne sont plus de ce monde ont saisi cette occasion pour évoquer longuement leur parcours. C'est le cas des témoignages fournis par lesanciens animateurs du Mouvement culturel berbère: About Arezki, Said Khelil, Doumane Said, Sadi Ahmed, Badjou Abdelkader et Berranen Youcef. En outre, le programme de la même commémoration prévoit la tenue de plusieurs marches aujourd'hui dont celle à laquelle a appelé l'association Initiative Citoyenne ainsi que celle du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) entre autres. Quant aux festivités, au niveau des vingt et une daïras que compte la wilaya de Tizi Ouzou, il est annoncé plusieurs galas artistiques, des expositions, des pièces de théâtre en tamazight, des films dans la même langue ainsi que des tables rondes et témoignages sur les différents aspects du combat identitaire pour la reconnaissance officielle de la langue et culture amazighes en Algérie. Un combat qui ne cesse d'être mené depuis la crise dite berbériste de 1949 jusqu'à la constitutionnalisation de tamazight comme langue nationale en 2003 en passant par l'Académie berbère de Bessaoud Mohand Arab, le printemps berbère d'avril 1980, l'année du boycott scolaire et universitaire de 1995/1995 et enfin les événements du printemps de 2001. Le combat en question n'a pas été vain puisqu'il a fini par aboutir à la création de nombreux départements de langue et culture amazighes dans les universités algériennes, à l'introduction de la langue amazighe dans le système éducatif national en septembre 1995, la création du Haut commissariat à l'amazighité, le lancement d'une chaîne de télévision qui diffuse entièrement en tamazight (la TV 4) et d'autres acquis notamment des festivals comme celui de la chanson amazighe, du film amazigh, du théâtre amazigh... Sans le printemps berbère d'avril 1980 qui a jeté les premiers jalons d'un long et éprouvant combat pour la reconnaissance de tamazight, tous les acquis suscités ne seraient restés qu'au stade de la chimère. Aujourd'hui des centaines de milliers d'élèves et d'étudiants suivent des cours d'enseignement de langue amazighe dans les écoles algériennes et ceci n'aurait jamais pu se concrétiser sans ce printemps berbère que chaque année on célèbre avec faste et fidélité dans les quatre coins de la Kabylie. Une multitude de manifestations culturelles, politiques et artistiques battent actuellement leur plein aussi bien à la maison de la culture Mouloud Mammeri mais aussi un peu partout dans la région, à l'instar du théâtre régional Kateb Yacine, l'université Mouloud Mammeri, la cinémathèque ainsi qu'au niveau des placettes publiques comme celle sise en face du musée de la ville des Genêts. Les organisateurs au niveau de la maison de la culture de Tizi Ouzou ont choisi de rendre hommage aux militants qui ont été les artisans d'avril 80 comme: Berdous Maamar, Bacha Mustapha, Moussaoui Khellaf, Aziez Abdellah, Rachidi Mohamed, Belghezli Achour, Boukrif Salah. Les parcours de ces militants qui ne sont plus de ce monde ont saisi cette occasion pour évoquer longuement leur parcours. C'est le cas des témoignages fournis par lesanciens animateurs du Mouvement culturel berbère: About Arezki, Said Khelil, Doumane Said, Sadi Ahmed, Badjou Abdelkader et Berranen Youcef. En outre, le programme de la même commémoration prévoit la tenue de plusieurs marches aujourd'hui dont celle à laquelle a appelé l'association Initiative Citoyenne ainsi que celle du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) entre autres. Quant aux festivités, au niveau des vingt et une daïras que compte la wilaya de Tizi Ouzou, il est annoncé plusieurs galas artistiques, des expositions, des pièces de théâtre en tamazight, des films dans la même langue ainsi que des tables rondes et témoignages sur les différents aspects du combat identitaire pour la reconnaissance officielle de la langue et culture amazighes en Algérie. Un combat qui ne cesse d'être mené depuis la crise dite berbériste de 1949 jusqu'à la constitutionnalisation de tamazight comme langue nationale en 2003 en passant par l'Académie berbère de Bessaoud Mohand Arab, le printemps berbère d'avril 1980, l'année du boycott scolaire et universitaire de 1995/1995 et enfin les événements du printemps de 2001. Le combat en question n'a pas été vain puisqu'il a fini par aboutir à la création de nombreux départements de langue et culture amazighes dans les universités algériennes, à l'introduction de la langue amazighe dans le système éducatif national en septembre 1995, la création du Haut commissariat à l'amazighité, le lancement d'une chaîne de télévision qui diffuse entièrement en tamazight (la TV 4) et d'autres acquis notamment des festivals comme celui de la chanson amazighe, du film amazigh, du théâtre amazigh... Sans le printemps berbère d'avril 1980 qui a jeté les premiers jalons d'un long et éprouvant combat pour la reconnaissance de tamazight, tous les acquis suscités ne seraient restés qu'au stade de la chimère. Aujourd'hui des centaines de milliers d'élèves et d'étudiants suivent des cours d'enseignement de langue amazighe dans les écoles algériennes et ceci n'aurait jamais pu se concrétiser sans ce printemps berbère que chaque année on célèbre avec faste et fidélité dans les quatre coins de la Kabylie.