Le président du MSP, Abderazak Makri, est revenu à la charge s'agissant de la nécessité de la transition démocratique. On insiste pour la réussite la transition démocratique en Algérie. Une transition qui doit être pacifique et non violente » a en effet indiqué le chef de file du MSP. Le président du MSP, Abderazak Makri, est revenu à la charge s'agissant de la nécessité de la transition démocratique. On insiste pour la réussite la transition démocratique en Algérie. Une transition qui doit être pacifique et non violente » a en effet indiqué le chef de file du MSP. S 'exprimant hier lors d'une conférence sur le rôle des femmes élues dans les assemblées organisée au siège national du mouvement, Makri a accusé le pouvoir d'être à l'origine de l'échec du passage vers un système démocratique. Il a estimé en effet qu'il y'a eu beaucoup de recul par rapport aux acquis arrachés suite à la révolte d'octobre 1988 qui a permis l'avènement du pluralisme démocratique. Louant les efforts fournis par l'Algérie pour permettre une transition démocratique en Tunisie, il s'est étonné que de telles actions ne soient pas initiées en Algérie. « On demande au pouvoir d'appliquer la même démarche en Algérie et d'accepter la transition démocratique". Le président du MSP, qui faisait allusion à la médiation entreprise par l'Algérie pour rapprocher notamment les points de vue du mouvement Enahda tunisien et de Nidaa Touness, dont les leaders ont été reçus par le président Bouteflika, a fait ce crochet suite à la présence d'une députée du mouvement Enahda justement. « C'est la fraude électorale qui a est la principale raison de cet échec » a-t-il précisé en plaidant pur la circonstance en faveur d'une commission nationale indépendante de supervision des élections. Une revendication portée à bout de bras par la coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) qui regroupe plusieurs partis d'opposition, dont le MSP et le RCD notamment. Une revendication pour laquelle la CLTD a organisée dernièrement une conférence thématique. Mais il faut dire que cette doléance n'a pas reçu un écho favorable de la part du pouvoir. « Le plus grand dossier politique dans le pays est justement cette commission en Algérie » a-t-il martelé tout en précisant que si les partis membres de la CLTD en particulier et ceux de l'opposition en général divergent sur certaines questions ils sont, en revanche , sur les mêmes longueurs d'indes s'agissant de la consécration de la démocratie. « Le débat entre nous et le pouvoir porte justement sur cette commission" dira l'intervenant qui n'a pas hésité à fustiger la position du pouvoir. Car pour lui « le régime politique humilie les assemblées élues au moment ou le Parlement algérien n'a absolument aucun poids politique ».Sur cette dernière question il a mis en avant le fait que le président de la république n'ait jamais prononcé un discours devant le parlement. Il s'est ensuite attaqué à la corruption qui se généralise en considérant qu'elle est un facteur de blocage qui empêche le passage vers un système démocratique. Makri n'a pas épargné de ses critiques le ministre du Commerce à propos de la question de la commercialisation des boissons alcoolisées qui a fait polémique récemment et , dans la f foulée, il dira que « c'est le pouvoir qui veut rouvrir le dossier de l'identité et ce dans le but de diviser l'opposition, mais cette dernière est consciente car ce qui la réunit est plus important que ce qui la divise ». Cela dit, Makri a estimé que «c'est à la société algérienne de trancher dans la question de l'identité nationale". Enfin le président du MSP a , en évoquant la récente visite d'un ministre français à Sétif où il s'est notamment recueilli à la mémoire de la première victime des massacres du 8 mai 1945, indiqué que le MSP réitère les demandes à la France de se repentir, de présenter ses excuses pour les crimes commis en Algérie et d'indemniser les Algériens . S 'exprimant hier lors d'une conférence sur le rôle des femmes élues dans les assemblées organisée au siège national du mouvement, Makri a accusé le pouvoir d'être à l'origine de l'échec du passage vers un système démocratique. Il a estimé en effet qu'il y'a eu beaucoup de recul par rapport aux acquis arrachés suite à la révolte d'octobre 1988 qui a permis l'avènement du pluralisme démocratique. Louant les efforts fournis par l'Algérie pour permettre une transition démocratique en Tunisie, il s'est étonné que de telles actions ne soient pas initiées en Algérie. « On demande au pouvoir d'appliquer la même démarche en Algérie et d'accepter la transition démocratique". Le président du MSP, qui faisait allusion à la médiation entreprise par l'Algérie pour rapprocher notamment les points de vue du mouvement Enahda tunisien et de Nidaa Touness, dont les leaders ont été reçus par le président Bouteflika, a fait ce crochet suite à la présence d'une députée du mouvement Enahda justement. « C'est la fraude électorale qui a est la principale raison de cet échec » a-t-il précisé en plaidant pur la circonstance en faveur d'une commission nationale indépendante de supervision des élections. Une revendication portée à bout de bras par la coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) qui regroupe plusieurs partis d'opposition, dont le MSP et le RCD notamment. Une revendication pour laquelle la CLTD a organisée dernièrement une conférence thématique. Mais il faut dire que cette doléance n'a pas reçu un écho favorable de la part du pouvoir. « Le plus grand dossier politique dans le pays est justement cette commission en Algérie » a-t-il martelé tout en précisant que si les partis membres de la CLTD en particulier et ceux de l'opposition en général divergent sur certaines questions ils sont, en revanche , sur les mêmes longueurs d'indes s'agissant de la consécration de la démocratie. « Le débat entre nous et le pouvoir porte justement sur cette commission" dira l'intervenant qui n'a pas hésité à fustiger la position du pouvoir. Car pour lui « le régime politique humilie les assemblées élues au moment ou le Parlement algérien n'a absolument aucun poids politique ».Sur cette dernière question il a mis en avant le fait que le président de la république n'ait jamais prononcé un discours devant le parlement. Il s'est ensuite attaqué à la corruption qui se généralise en considérant qu'elle est un facteur de blocage qui empêche le passage vers un système démocratique. Makri n'a pas épargné de ses critiques le ministre du Commerce à propos de la question de la commercialisation des boissons alcoolisées qui a fait polémique récemment et , dans la f foulée, il dira que « c'est le pouvoir qui veut rouvrir le dossier de l'identité et ce dans le but de diviser l'opposition, mais cette dernière est consciente car ce qui la réunit est plus important que ce qui la divise ». Cela dit, Makri a estimé que «c'est à la société algérienne de trancher dans la question de l'identité nationale". Enfin le président du MSP a , en évoquant la récente visite d'un ministre français à Sétif où il s'est notamment recueilli à la mémoire de la première victime des massacres du 8 mai 1945, indiqué que le MSP réitère les demandes à la France de se repentir, de présenter ses excuses pour les crimes commis en Algérie et d'indemniser les Algériens .