La police turque a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau vendredi à Istanbul pour disperser des manifestants qui cherchaient à se rendre sur la place Taksim, lieu traditionnel de protestation contre le gouvernement. La police turque a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau vendredi à Istanbul pour disperser des manifestants qui cherchaient à se rendre sur la place Taksim, lieu traditionnel de protestation contre le gouvernement. Les autorités de la première métropole turque ont pris d'importantes mesures de sécurité pour ce 1er-Mai, fermant une grande partie des transports publics et déployant des forces imposantes pour empêcher l'accès à la place Taksim, centre de plusieurs semaines de manifestations en 2013. Les forces anti-émeute ont utilisé les canons à eau pour riposter à des jets de pierres et de bouteilles et elles ont poursuivi des manifestants jusque dans les petites rues du quartier voisin de Besiktas, où elles ont lancé des grenades lacrymogènes, a constaté un journaliste de Reuters. La police a fait état de près de 140 interpellations mais des opposants ont déclaré que le nombre réel d'arrestations était près de deux fois plus important. La plupart des manifestations se sont dispersées dans l'après-midi. A Ankara, la capitale, plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans une ambiance plus détendue. L'opposition reproche au gouvernement et au président Recep Tayyip Erdogan de se montrer plus autoritaires avant les élections législatives du mois de juin. Tension avant les législatives de juin "Cette réunion est pacifique et sans armes", a déclaré Mahmut Tanal, un homme politique de l'opposition, exhibant une constitution turque en format de poche. "Les gens veulent exprimer leurs problèmes mais le gouvernement ne veut pas entendre ces problèmes avant les élections." L'avenue Istiklal, artère commerçante très fréquentée d'Istanbul menant à la place Taksim, était déserte. Les magasins étaient fermés et les rues adjacentes bloquées par des barrières de métal. Habituellement animée avec ses cafés et ses hôtels, la place Taksim était occupée par des véhicules de police, des ambulances et des camions de diffusion par satellite. La place ne sera accessible qu'à ceux qui ont des intentions pacifiques et pas à des "manifestations illégales", avaitindiqué le gouvernement. "Je souhaite que le 1er-Mai soit célébré dans une ambiance festive et sans provocations", a déclaré le président Recep Tayyip Erdogan dans un communiqué. Les manifestations de 2013, qui ont gagné tout le pays pendant plusieurs semaines et connu un retentissement international inhabituel, ont marqué une contestation sans précédent d'Erdogan et de l'AKP, son parti, au pouvoir depuis 2002. Les autorités de la première métropole turque ont pris d'importantes mesures de sécurité pour ce 1er-Mai, fermant une grande partie des transports publics et déployant des forces imposantes pour empêcher l'accès à la place Taksim, centre de plusieurs semaines de manifestations en 2013. Les forces anti-émeute ont utilisé les canons à eau pour riposter à des jets de pierres et de bouteilles et elles ont poursuivi des manifestants jusque dans les petites rues du quartier voisin de Besiktas, où elles ont lancé des grenades lacrymogènes, a constaté un journaliste de Reuters. La police a fait état de près de 140 interpellations mais des opposants ont déclaré que le nombre réel d'arrestations était près de deux fois plus important. La plupart des manifestations se sont dispersées dans l'après-midi. A Ankara, la capitale, plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans une ambiance plus détendue. L'opposition reproche au gouvernement et au président Recep Tayyip Erdogan de se montrer plus autoritaires avant les élections législatives du mois de juin. Tension avant les législatives de juin "Cette réunion est pacifique et sans armes", a déclaré Mahmut Tanal, un homme politique de l'opposition, exhibant une constitution turque en format de poche. "Les gens veulent exprimer leurs problèmes mais le gouvernement ne veut pas entendre ces problèmes avant les élections." L'avenue Istiklal, artère commerçante très fréquentée d'Istanbul menant à la place Taksim, était déserte. Les magasins étaient fermés et les rues adjacentes bloquées par des barrières de métal. Habituellement animée avec ses cafés et ses hôtels, la place Taksim était occupée par des véhicules de police, des ambulances et des camions de diffusion par satellite. La place ne sera accessible qu'à ceux qui ont des intentions pacifiques et pas à des "manifestations illégales", avaitindiqué le gouvernement. "Je souhaite que le 1er-Mai soit célébré dans une ambiance festive et sans provocations", a déclaré le président Recep Tayyip Erdogan dans un communiqué. Les manifestations de 2013, qui ont gagné tout le pays pendant plusieurs semaines et connu un retentissement international inhabituel, ont marqué une contestation sans précédent d'Erdogan et de l'AKP, son parti, au pouvoir depuis 2002.