Les cambistes du marché noir de la devise n'ont pas totalement disparu. Malgré l'étau qui s'est resserré autour d'eux, il y a toujours place aux bonnes affaires. Les cambistes du marché noir de la devise n'ont pas totalement disparu. Malgré l'étau qui s'est resserré autour d'eux, il y a toujours place aux bonnes affaires. La décision des autorités de faire la chasse au marché informel de la devise a eu ses résultats partout dans les wilayas. Mais il reste néanmoins des « affairistes » qui se frottent les mains avec l'arrivée des immigrés et le départ des Algériens pour les vacances à l'étranger. A Alger, les transactions ne se font plus en plein jour et de manière ostentatoire mais quelques uns qui se font discrets détiennent entre leurs mains des liasses de billets surtout en dinars pour dire que leur absence des marchés n'a pas été totale. Pourtant dès le mois de mars, les pouvoirs publics ont annoncé un nettoyage des poches de vendeurs de la devise en opérant par des descentes policières musclées. C'est ce qui s'est passé en effet durant ces deux derniers mois mais force est de constater que ces marchés se nourrissent continuellement de réseaux qui arrivent à écouler les billets qu'il faut même pour des transactions minimes. Aujourd'hui rien n'indique que cette sphère souterraine a disparu face à la cotation de 1'euro à 160 dinars et la montée progressive du dollar qui rivalise avec l'euro. Les Algériens n'ont d'autre choix que le marché du square Bresson à Alger, Tadjenent à Sétif et les cambistes d'Oran et Annaba qui ont toujours pignon sur rue. Les touristes, les hadjis et ceux qui ont besoin de soins à l'étranger sont les plus demandeurs. Certains voyageurs ont recours à la devise informelle car la faible allocation touristique de 150 euros par personne ne suffit pas aux dépenses. En ces mois de vacances, il y a une forte demande sur la devise d'autant que les transactions s'accomplissent comme un rituel sans gène. Selon les dernières enquêtes des autorités monétaires du pays, il s'avère que la sphère informelle contrôle près de 40 % de la masse monétaire en circulation. Les opérateurs aussi bien nationaux qu'étrangers ainsi que des commerçants ont eux recours à l'achat de la devise au noir d'où l'estimation du montant de l'évasion fiscale par l'UGCAA qui parle de 3 milliards de dollars par an. Ce chiffre indique à lui seul que les procédés frauduleux issus de ces transactions opaques ruinent l'économie algérienne et font baisser constamment la confiance de la valeur de la monnaie nationale. Or pour combattre ce marché informel de la devise, les récentes mesures de la Banque d'Algérie pour dévaluer le dinar n'ont pas eu les résultats escomptés. Malgré le renforcement draconien de la législation sur le transfert des devises de et vers l'étranger, il y a ceux qui réussissent à se procurer des sommes en devises grâce aux réseaux familiaux et la complicité de certains commerçants et patrons d'entreprises qui réunissent autour d'eux des petites sommes négligeables mais qui font la fortune des cambistes au noir. Pour faire face à cette saignée de la devise, il faut rappeler que la Banque d'Algérie avait promis d'augmenter le montant de l'allocation touristique allant la proposer jusqu'à 500 euros et dans le même ordre d'idées, le gouvernement avait parlé de plafonner les dépenses en devises pour ce qui est des soins à l'étranger. Deux mesures qui tardent à venir dans leur application. Quant aux bureaux de change officiels dont la promesse remonte à des années, le retard de l'application de cette démarche reste inexpliqué. La décision des autorités de faire la chasse au marché informel de la devise a eu ses résultats partout dans les wilayas. Mais il reste néanmoins des « affairistes » qui se frottent les mains avec l'arrivée des immigrés et le départ des Algériens pour les vacances à l'étranger. A Alger, les transactions ne se font plus en plein jour et de manière ostentatoire mais quelques uns qui se font discrets détiennent entre leurs mains des liasses de billets surtout en dinars pour dire que leur absence des marchés n'a pas été totale. Pourtant dès le mois de mars, les pouvoirs publics ont annoncé un nettoyage des poches de vendeurs de la devise en opérant par des descentes policières musclées. C'est ce qui s'est passé en effet durant ces deux derniers mois mais force est de constater que ces marchés se nourrissent continuellement de réseaux qui arrivent à écouler les billets qu'il faut même pour des transactions minimes. Aujourd'hui rien n'indique que cette sphère souterraine a disparu face à la cotation de 1'euro à 160 dinars et la montée progressive du dollar qui rivalise avec l'euro. Les Algériens n'ont d'autre choix que le marché du square Bresson à Alger, Tadjenent à Sétif et les cambistes d'Oran et Annaba qui ont toujours pignon sur rue. Les touristes, les hadjis et ceux qui ont besoin de soins à l'étranger sont les plus demandeurs. Certains voyageurs ont recours à la devise informelle car la faible allocation touristique de 150 euros par personne ne suffit pas aux dépenses. En ces mois de vacances, il y a une forte demande sur la devise d'autant que les transactions s'accomplissent comme un rituel sans gène. Selon les dernières enquêtes des autorités monétaires du pays, il s'avère que la sphère informelle contrôle près de 40 % de la masse monétaire en circulation. Les opérateurs aussi bien nationaux qu'étrangers ainsi que des commerçants ont eux recours à l'achat de la devise au noir d'où l'estimation du montant de l'évasion fiscale par l'UGCAA qui parle de 3 milliards de dollars par an. Ce chiffre indique à lui seul que les procédés frauduleux issus de ces transactions opaques ruinent l'économie algérienne et font baisser constamment la confiance de la valeur de la monnaie nationale. Or pour combattre ce marché informel de la devise, les récentes mesures de la Banque d'Algérie pour dévaluer le dinar n'ont pas eu les résultats escomptés. Malgré le renforcement draconien de la législation sur le transfert des devises de et vers l'étranger, il y a ceux qui réussissent à se procurer des sommes en devises grâce aux réseaux familiaux et la complicité de certains commerçants et patrons d'entreprises qui réunissent autour d'eux des petites sommes négligeables mais qui font la fortune des cambistes au noir. Pour faire face à cette saignée de la devise, il faut rappeler que la Banque d'Algérie avait promis d'augmenter le montant de l'allocation touristique allant la proposer jusqu'à 500 euros et dans le même ordre d'idées, le gouvernement avait parlé de plafonner les dépenses en devises pour ce qui est des soins à l'étranger. Deux mesures qui tardent à venir dans leur application. Quant aux bureaux de change officiels dont la promesse remonte à des années, le retard de l'application de cette démarche reste inexpliqué.