L'opérateur de téléphonie mobile Djezzy se trouve dans l'embarras. Ses résultas financiers qui annoncent une baisse de 9% de son chiffre d'affaires est un signe d'inquiétude pour l'avenir de la compagnie. L'opérateur de téléphonie mobile Djezzy se trouve dans l'embarras. Ses résultas financiers qui annoncent une baisse de 9% de son chiffre d'affaires est un signe d'inquiétude pour l'avenir de la compagnie. Un plan social d'ailleurs est prévu pour diminuer les effectifs. Celui qui était leader il y a quelques années dans le secteur de la téléphonie mobile est en difficultés. Le recul de sa clientèle et les blocages de ses investissements ont eu raison de ce géant qui tente de se redéployer dans un marché fortement concurrentiel qui ne pardonne pas les faux pas. Les difficultés que rencontre en effet l'opérateur Djezzy s'expliquent selon une source de l'entreprise par la conséquence directe du recul de son nombre d'abonnés estimés à 600.000 clients entre le dernier trimestre 2014 et le deuxième trimestre 2015. D'autres arguments sont livrés pour dresser une situation financière insidieuse qui a été le résultat de blocages de ses investissements depuis le début 2015. La longue bataille de négociations pour le rachat de l'opérateur par le Fonds national de l'investissement et le russe Wimplecom a sans doute retardé le plan de développement de l'entreprise qui avait l'ambition de se rattraper une fois stabilisé sur le plan juridique. Mais aujourd'hui, il semble que l'opérateur n'a pas réalisé ses ambitions. Les responsables de l'entreprise n'ont jamais caché leur retard dans le déploiement de la 3G qui avait connu il y a deux ans un boom sans précédent. Si les autres concurrents ont redoublé d'efforts pour obtenir des niches de marché importantes dans ce segment à forte valeur-ajoutée, Djezzy est resté suspendu sur la corde raide attendant l'autorisation de se lancer dans l'exploitation de la 3G. Le directeur de la communication du groupe le reconnaît en regrettant « les blocages subis avant l'accord gagnant-gagnant conclu en janvier dernier avec le fonds national de l'investissement». Dès lors, analyse un expert la situation s'emballe et la trésorerie du groupe connaît un déficit. Mais ce qui est inquiétant dans cette histoire, c'est l'avenir du groupe à qui on prédit un net recul de sa croissance. Sur le plan social, cela va se traduire par une compression d'effectifs qui ne dit pas son nom. Pour être prudents, les responsables du groupe gardent l'anonymat et évoquent cette éventualité en sourdine. Au lieu de compression de personnel, le responsable des relations publiques et des médias a parlé de « départs volontaires des cadres qui le souhaitent ». Et de là, un plan de redressement est prévu dans ce cas. Mais l'on ne sait pas combien de personnes parmi les cadres sont concernées par le départ volontaire ? D'autre part, il faut s'accorder que les cadres techniques disposant de compétences avérées et une expérience solide en la matière ne pourraient finalement qu'opter vers d'autres concurrents qui n'hésitent pas à les recruter. La stratégie de Djezzy qui se basait sur un marketing intensif au départ et un recrutement massif surtout parmi les jeunes va devoir réviser ses plans. Les analystes s'attendent à ce que d'autres dispositions plus brutales soient annoncées dans les prochaines semaines ou mois. Mais si certaines voix alarmistes espèrent l'effondrement d'un géant de marque dans un domaine où la concurrence est incisive et sans concessions, l'opérateur continue à espérer une issue de secours. Un des experts économistes a évoqué la question en soulignant que Djezzy pourrait faire appel à des financements externes pour réaliser ses investissements. L'autre scénario prévu est celui d'accorder une aide à l'opérateur pour le sauver du risque de la faillite qui plane actuellement sur le groupe. Pour demeurer compétitive et concurrentielle face à Mobilis et Ooredoo, Djezzy doit consentir d'importants investissements afin de rendre optimales ses activités financières et budgétaires, mais également pour garder ses effectifs intacts en évitant de procéder à des compressions ou des départs volontaires des cadres. Aussi, le volet formation et perfectionnement des employés techniques et des services est vital pour maintenir un niveau de compétitivité et de fonctionnement de qualité. En tout cas, cette filiale de Wimpelcom est astreinte à se conformer aux règles du marché de la téléphonie mobile caractérisé par l'offre de la meilleure prestation pour les clients et l'amélioration constante et qualitative de la qualité de services et des produits, notamment pour ce qui est de la 3G, voire la 4G ainsi que les offres promotionnelles pour satisfaire les besoins et les exigences de la clientèle.En tous cas, tant que l'Etat algérien détient la majorité des actions, l'option de remettre les clés sous le paillasson est écartée. Un plan social d'ailleurs est prévu pour diminuer les effectifs. Celui qui était leader il y a quelques années dans le secteur de la téléphonie mobile est en difficultés. Le recul de sa clientèle et les blocages de ses investissements ont eu raison de ce géant qui tente de se redéployer dans un marché fortement concurrentiel qui ne pardonne pas les faux pas. Les difficultés que rencontre en effet l'opérateur Djezzy s'expliquent selon une source de l'entreprise par la conséquence directe du recul de son nombre d'abonnés estimés à 600.000 clients entre le dernier trimestre 2014 et le deuxième trimestre 2015. D'autres arguments sont livrés pour dresser une situation financière insidieuse qui a été le résultat de blocages de ses investissements depuis le début 2015. La longue bataille de négociations pour le rachat de l'opérateur par le Fonds national de l'investissement et le russe Wimplecom a sans doute retardé le plan de développement de l'entreprise qui avait l'ambition de se rattraper une fois stabilisé sur le plan juridique. Mais aujourd'hui, il semble que l'opérateur n'a pas réalisé ses ambitions. Les responsables de l'entreprise n'ont jamais caché leur retard dans le déploiement de la 3G qui avait connu il y a deux ans un boom sans précédent. Si les autres concurrents ont redoublé d'efforts pour obtenir des niches de marché importantes dans ce segment à forte valeur-ajoutée, Djezzy est resté suspendu sur la corde raide attendant l'autorisation de se lancer dans l'exploitation de la 3G. Le directeur de la communication du groupe le reconnaît en regrettant « les blocages subis avant l'accord gagnant-gagnant conclu en janvier dernier avec le fonds national de l'investissement». Dès lors, analyse un expert la situation s'emballe et la trésorerie du groupe connaît un déficit. Mais ce qui est inquiétant dans cette histoire, c'est l'avenir du groupe à qui on prédit un net recul de sa croissance. Sur le plan social, cela va se traduire par une compression d'effectifs qui ne dit pas son nom. Pour être prudents, les responsables du groupe gardent l'anonymat et évoquent cette éventualité en sourdine. Au lieu de compression de personnel, le responsable des relations publiques et des médias a parlé de « départs volontaires des cadres qui le souhaitent ». Et de là, un plan de redressement est prévu dans ce cas. Mais l'on ne sait pas combien de personnes parmi les cadres sont concernées par le départ volontaire ? D'autre part, il faut s'accorder que les cadres techniques disposant de compétences avérées et une expérience solide en la matière ne pourraient finalement qu'opter vers d'autres concurrents qui n'hésitent pas à les recruter. La stratégie de Djezzy qui se basait sur un marketing intensif au départ et un recrutement massif surtout parmi les jeunes va devoir réviser ses plans. Les analystes s'attendent à ce que d'autres dispositions plus brutales soient annoncées dans les prochaines semaines ou mois. Mais si certaines voix alarmistes espèrent l'effondrement d'un géant de marque dans un domaine où la concurrence est incisive et sans concessions, l'opérateur continue à espérer une issue de secours. Un des experts économistes a évoqué la question en soulignant que Djezzy pourrait faire appel à des financements externes pour réaliser ses investissements. L'autre scénario prévu est celui d'accorder une aide à l'opérateur pour le sauver du risque de la faillite qui plane actuellement sur le groupe. Pour demeurer compétitive et concurrentielle face à Mobilis et Ooredoo, Djezzy doit consentir d'importants investissements afin de rendre optimales ses activités financières et budgétaires, mais également pour garder ses effectifs intacts en évitant de procéder à des compressions ou des départs volontaires des cadres. Aussi, le volet formation et perfectionnement des employés techniques et des services est vital pour maintenir un niveau de compétitivité et de fonctionnement de qualité. En tout cas, cette filiale de Wimpelcom est astreinte à se conformer aux règles du marché de la téléphonie mobile caractérisé par l'offre de la meilleure prestation pour les clients et l'amélioration constante et qualitative de la qualité de services et des produits, notamment pour ce qui est de la 3G, voire la 4G ainsi que les offres promotionnelles pour satisfaire les besoins et les exigences de la clientèle.En tous cas, tant que l'Etat algérien détient la majorité des actions, l'option de remettre les clés sous le paillasson est écartée.