La Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) est de retour. En effet quelque peu éclipsée ces derniers temps par la démarche du groupe des "19-4", la CLTD tente de revenir sur le devant de la scène politique nationale. La Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) est de retour. En effet quelque peu éclipsée ces derniers temps par la démarche du groupe des "19-4", la CLTD tente de revenir sur le devant de la scène politique nationale. Ce groupe politique, formé par de nombreux partis politiques et des personnalités nationales et qui est considéré par les observateurs comme la véritable locomotive de l'opposition est en train de reprendre la main. En atteste la multiplication des déclarations de deux de ses principaux animateurs, à savoir le président du RCD, Mohcine Belabès, et le président du MSP, Abderezak Makri. Au delà de leurs attaques coutumières contre le pouvoir et ses politiques, Makri et Belabès ont aussi ajouté à leur tableau de chasse le groupe des "19-4". Un groupe qui a occupé le devant de l'échiquier lorsqu'il a rendu publique sa lettre demandant audience au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Tous les feux de la rampe se sont alors braqués sur cette démarche et l'étoile des principaux animateurs de ce groupe, à l'exemple de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs , Khalida Toumi, ex-ministre de la Culture ou encore le moudjahid Lakhdar Bouragaa, a tellement brillé que la CLTD a été reléguée au second plan. On comprend dès lors pourquoi les chefs de file du RCD et du MSP ont concentré alors leurs tirs sur ce groupe politique en lui déniant, notamment, le statut d'opposant au pouvoir. Ce groupe est ainsi accusé par Mohcine Belabès de vouloir "se recycler dans l'opposition en quittant un bateau soumis à d'incessantes vagues". Mohcine Belabès, qui s'exprimait avant-hier devant les jeunes militants de son parti politique, a en effet estimé que "la manoeuvre improvisée ces derniers temps s'inscrit à tous points de vue dans le cadre des soubresauts des luttes entre clans d'un même système". Dans un réquisitoire sans équivoque il a, en outre, fustigé les signataires de la lettre "qui sont tous managés par la police politique officieuse qui semble réduite à fomenter des scénarios de déstabilisation en actionnant ce qui leur reste comme acteurs publiques fidèles". Le chef du MSP, Abderazak Makri, abonde, à quelques nuances près, dans le même sens. Lors d'une conférence de presse organisée hier au siège de son parti Makri ne s'est pas empêché de tirer à boulets rouges sur ce groupe politique. Pour lui aussi, en effet, les "19-4" ne sont que "l'expression des luttes au sommet de l'Etat". En somme pour lui ces "personnalités nationales ne peuvent en aucune facon représenter l'opposition". Pour Makri comme pour Belabès, et même s'ils ne sont pas allés jusqu'à le dire, ils sont les seuls vrais opposants au pouvoir. Les deux leaders, qui n'ont pas manqué aussi de fustiger le pouvoir accusé de tous les maux qui rongent le pays, ont certainement voulu rappeler que la CLTD est loin d'etre impressionnée par "ces manoeuvres" et que, par voie de conséquence, son projet de transition démocratique est plus que jamais de mise. Ce groupe politique, formé par de nombreux partis politiques et des personnalités nationales et qui est considéré par les observateurs comme la véritable locomotive de l'opposition est en train de reprendre la main. En atteste la multiplication des déclarations de deux de ses principaux animateurs, à savoir le président du RCD, Mohcine Belabès, et le président du MSP, Abderezak Makri. Au delà de leurs attaques coutumières contre le pouvoir et ses politiques, Makri et Belabès ont aussi ajouté à leur tableau de chasse le groupe des "19-4". Un groupe qui a occupé le devant de l'échiquier lorsqu'il a rendu publique sa lettre demandant audience au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Tous les feux de la rampe se sont alors braqués sur cette démarche et l'étoile des principaux animateurs de ce groupe, à l'exemple de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs , Khalida Toumi, ex-ministre de la Culture ou encore le moudjahid Lakhdar Bouragaa, a tellement brillé que la CLTD a été reléguée au second plan. On comprend dès lors pourquoi les chefs de file du RCD et du MSP ont concentré alors leurs tirs sur ce groupe politique en lui déniant, notamment, le statut d'opposant au pouvoir. Ce groupe est ainsi accusé par Mohcine Belabès de vouloir "se recycler dans l'opposition en quittant un bateau soumis à d'incessantes vagues". Mohcine Belabès, qui s'exprimait avant-hier devant les jeunes militants de son parti politique, a en effet estimé que "la manoeuvre improvisée ces derniers temps s'inscrit à tous points de vue dans le cadre des soubresauts des luttes entre clans d'un même système". Dans un réquisitoire sans équivoque il a, en outre, fustigé les signataires de la lettre "qui sont tous managés par la police politique officieuse qui semble réduite à fomenter des scénarios de déstabilisation en actionnant ce qui leur reste comme acteurs publiques fidèles". Le chef du MSP, Abderazak Makri, abonde, à quelques nuances près, dans le même sens. Lors d'une conférence de presse organisée hier au siège de son parti Makri ne s'est pas empêché de tirer à boulets rouges sur ce groupe politique. Pour lui aussi, en effet, les "19-4" ne sont que "l'expression des luttes au sommet de l'Etat". En somme pour lui ces "personnalités nationales ne peuvent en aucune facon représenter l'opposition". Pour Makri comme pour Belabès, et même s'ils ne sont pas allés jusqu'à le dire, ils sont les seuls vrais opposants au pouvoir. Les deux leaders, qui n'ont pas manqué aussi de fustiger le pouvoir accusé de tous les maux qui rongent le pays, ont certainement voulu rappeler que la CLTD est loin d'etre impressionnée par "ces manoeuvres" et que, par voie de conséquence, son projet de transition démocratique est plus que jamais de mise.