La 19e édition du Salon international de l'automobile, qui s'ouvre aujourd'hui au Palais des expositions de la société des foires exportations (Safex)accueillera pas moins de 20 marques automobiles d'Europe, d'Asie et des Etats-Unis d'Amérique. La 19e édition du Salon international de l'automobile, qui s'ouvre aujourd'hui au Palais des expositions de la société des foires exportations (Safex)accueillera pas moins de 20 marques automobiles d'Europe, d'Asie et des Etats-Unis d'Amérique. Ce pendant, les concessionnaires et distributeurs redoutent une faible affluence des visiteurs, et notamment des potentiels clients et acheteurs en raison du rétrécissement des offres sur le marché des véhicules neufs, mais également, à cause des prix excessifs pratiqués étant donné que les voitures neuves sont de plus en plus rares. Les restrictions concernant les importations des véhicules par les concessionnaires ont dissuadé de nombreux amateurs de marques à commander des véhicules, car la crise économique n'encourage pas la multiplication des distributeurs et représentants locaux en dépit de la volonté des concessionnaires de stimuler le marché national de l'automobile qui s'est considérablement diversifié ces dernières années. Néanmoins, les différentes marques automobiles exposantes vont tenter, malgré une conjoncture économique défavorable, de charmer les visiteurs et convaincre les clients, en ce sens que l'engouement d'antan pour le salon automobile d'Alger ne sera plus perceptible du 17 au 26 mars, lors de cette manifestation économique et commerciale qui attiré des milliers de visiteurs durant les éditions précédentes. Parmi les marques automobiles présentes à cet évènement on peut notamment énumérer les traditionnels constructeurs français Renault Algérie, Peugeot et Citroën, Hyundai Motors Algérie, Sovac avec ses principales marques Volkswagen, Audi, Skoda..., mais également d'autres concessionnaires et distributeurs locaux. Le SIAA 2016 prévoit aussi la participation d'autres exposants spécialisés dans les équipements automobile et les services tandis que des organismes et institutions en charge des missions de sécurité routière et de la prévention seront également au rendez-vous. Avec le blocage des importations de véhicules, la situation ne s'est pas améliorée entre-temps. Elle a même empiré. Peu de véhicules à exposer Au vu de l'importance du Salon qui draine un nombre important de visiteurs, le ministère du Commerce tenait à la présence des différents concessionnaires. En « échange », le département du ministre Bekhti Belaib a tenté de débloquer la situation sur le marché de l'automobile, pour que les concessionnaires puissent présenter des véhicules lors du salon. En effet, avec l'introduction des licences d'importation, notamment pour les véhicules neufs, les acteurs du marché étaient dans l'expectative de l'attribution des quotas. À l'exception de quelques uns comme les marques françaises Renault, Peugeot ou, dans une moindre mesure, le représentant du constructeur coréen Hyundai, les concessionnaires sont en rupture de stocks. Ils n'ont même pas de véhicules à exposer lors du salon. Le département du Commerce voulait donc débloquer la situation au plus vite. C'est sans doute le sens de l'annonce, par le ministre Bekhti Belaib, de la signature des licences d'importation. Seul bémol, l'of cialisation de cette annonce doit faire l'objet d'un décret exécutif et doit donc passer par le Premier ministère. Or, la signature du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, tarde à arriver, pour des raisons inconnues. Ainsi, à deux jours de l'ouverture du salon de l'automobile, les concessionnaires n'ont toujours pas pu domicilier les importations et dédouaner les véhicules, actuellement entreposés dans les ports du pays. Risque de « frustration des clients » Contacté par TSA, le président de l'Association des concessionnaires algériens (AC2A), Selmane Hasnaoui, regrette les lenteurs dans l'attribution des quotas. Il rappelle que des homologations spéciales pour le salon ont été accordées pour certains véhicules, mais bien trop tard. M. Hasnaoui précise que les différents départements concernés (ministères des Finances et du Commerce) n'ont apporté de clarifications sur ce sujet. Est-ce pour autant que la participation des concessionnaires au salon est compromise ? Hasnaoui réfute : « Il n'y a pas de remise en cause », rappelant que les concessionnaires se sont engagés en janvier et aucun n'a retiré sa participation. Interrogé sur les véhicules présentés, il affirme que les concessionnaires ont eu recours à des « admissions temporaires » de véhicules, le temps de les présenter au salon, puis de le réexporter. Cela dit, le blocage persistant des importations de véhicules va complètement « déconnecter le salon de l'aspect commercial ». En raison du manque de stock et de visibilité (sur les prix, les volumes futurs...), très peu de modèles seront vendus. Souligné par TSA, aucun concessionnaire n'est en mesure de proposer des véhicules à vendre. N'ayant aucune visibilité sur la réception de leurs marchandises, ils ne peuvent donc raisonnablement fixer les prix, les volumes disponibles et ne peuvent donc s'engager envers leurs clients. Plus encore, pour toute commande de véhicules, certains concessionnaires font signer une sorte de décharge à leurs clients, stipulant que les délais de livraison sont portés à 120 jours. Pourtant, le nouveau cahier des charges sur l'activité de concessionnaire prévoit un délai de livraison maximum de 45 jours, sous peine de remboursement et de pénalités. Ce pendant, les concessionnaires et distributeurs redoutent une faible affluence des visiteurs, et notamment des potentiels clients et acheteurs en raison du rétrécissement des offres sur le marché des véhicules neufs, mais également, à cause des prix excessifs pratiqués étant donné que les voitures neuves sont de plus en plus rares. Les restrictions concernant les importations des véhicules par les concessionnaires ont dissuadé de nombreux amateurs de marques à commander des véhicules, car la crise économique n'encourage pas la multiplication des distributeurs et représentants locaux en dépit de la volonté des concessionnaires de stimuler le marché national de l'automobile qui s'est considérablement diversifié ces dernières années. Néanmoins, les différentes marques automobiles exposantes vont tenter, malgré une conjoncture économique défavorable, de charmer les visiteurs et convaincre les clients, en ce sens que l'engouement d'antan pour le salon automobile d'Alger ne sera plus perceptible du 17 au 26 mars, lors de cette manifestation économique et commerciale qui attiré des milliers de visiteurs durant les éditions précédentes. Parmi les marques automobiles présentes à cet évènement on peut notamment énumérer les traditionnels constructeurs français Renault Algérie, Peugeot et Citroën, Hyundai Motors Algérie, Sovac avec ses principales marques Volkswagen, Audi, Skoda..., mais également d'autres concessionnaires et distributeurs locaux. Le SIAA 2016 prévoit aussi la participation d'autres exposants spécialisés dans les équipements automobile et les services tandis que des organismes et institutions en charge des missions de sécurité routière et de la prévention seront également au rendez-vous. Avec le blocage des importations de véhicules, la situation ne s'est pas améliorée entre-temps. Elle a même empiré. Peu de véhicules à exposer Au vu de l'importance du Salon qui draine un nombre important de visiteurs, le ministère du Commerce tenait à la présence des différents concessionnaires. En « échange », le département du ministre Bekhti Belaib a tenté de débloquer la situation sur le marché de l'automobile, pour que les concessionnaires puissent présenter des véhicules lors du salon. En effet, avec l'introduction des licences d'importation, notamment pour les véhicules neufs, les acteurs du marché étaient dans l'expectative de l'attribution des quotas. À l'exception de quelques uns comme les marques françaises Renault, Peugeot ou, dans une moindre mesure, le représentant du constructeur coréen Hyundai, les concessionnaires sont en rupture de stocks. Ils n'ont même pas de véhicules à exposer lors du salon. Le département du Commerce voulait donc débloquer la situation au plus vite. C'est sans doute le sens de l'annonce, par le ministre Bekhti Belaib, de la signature des licences d'importation. Seul bémol, l'of cialisation de cette annonce doit faire l'objet d'un décret exécutif et doit donc passer par le Premier ministère. Or, la signature du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, tarde à arriver, pour des raisons inconnues. Ainsi, à deux jours de l'ouverture du salon de l'automobile, les concessionnaires n'ont toujours pas pu domicilier les importations et dédouaner les véhicules, actuellement entreposés dans les ports du pays. Risque de « frustration des clients » Contacté par TSA, le président de l'Association des concessionnaires algériens (AC2A), Selmane Hasnaoui, regrette les lenteurs dans l'attribution des quotas. Il rappelle que des homologations spéciales pour le salon ont été accordées pour certains véhicules, mais bien trop tard. M. Hasnaoui précise que les différents départements concernés (ministères des Finances et du Commerce) n'ont apporté de clarifications sur ce sujet. Est-ce pour autant que la participation des concessionnaires au salon est compromise ? Hasnaoui réfute : « Il n'y a pas de remise en cause », rappelant que les concessionnaires se sont engagés en janvier et aucun n'a retiré sa participation. Interrogé sur les véhicules présentés, il affirme que les concessionnaires ont eu recours à des « admissions temporaires » de véhicules, le temps de les présenter au salon, puis de le réexporter. Cela dit, le blocage persistant des importations de véhicules va complètement « déconnecter le salon de l'aspect commercial ». En raison du manque de stock et de visibilité (sur les prix, les volumes futurs...), très peu de modèles seront vendus. Souligné par TSA, aucun concessionnaire n'est en mesure de proposer des véhicules à vendre. N'ayant aucune visibilité sur la réception de leurs marchandises, ils ne peuvent donc raisonnablement fixer les prix, les volumes disponibles et ne peuvent donc s'engager envers leurs clients. Plus encore, pour toute commande de véhicules, certains concessionnaires font signer une sorte de décharge à leurs clients, stipulant que les délais de livraison sont portés à 120 jours. Pourtant, le nouveau cahier des charges sur l'activité de concessionnaire prévoit un délai de livraison maximum de 45 jours, sous peine de remboursement et de pénalités.