La commémoration du 18e anniversaire de l'assassinat de Matoub Lounès s'est déroulée dans une ambiance très tendue hier à Taourirt Moussa, dans la région de Béni- Douala dans la wilaya de Tizi-Ouzou. La commémoration du 18e anniversaire de l'assassinat de Matoub Lounès s'est déroulée dans une ambiance très tendue hier à Taourirt Moussa, dans la région de Béni- Douala dans la wilaya de Tizi-Ouzou. L'endroit accueille chaque année à la même date des milliers de fans qui font le déplacement pour se recueillir à la mémoire du chantre de l'amazighité. Venu déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de Matoub, Nouredine Aït Hamouda a été hué par la foule qui a scandé des slogans hostiles à son encontre. Le même accueil a été réservé à la délégation des autorités locales dont l'arrivée n'a fait que chauffer davantage les esprits. Les volontaires déployés pour assurer l'organisation ont eu des difficultés pour protéger l'espace clôturé où se trouve la tombe du rebelle au moment du dépôt des gerbes de fleurs. Même Malika Matoub, la soeur du chanteur assassiné, n'a pas été épargnée. Après avoir réussi difficilement à se frayer un chemin pour regagner la demeure des Matoub, elle a tenté de prendre la parole pour lire une déclaration. Sans succès. Ses appels au calme étaient vains. Sa voix, bien qu'utilisant une puissante sonorisation, était inaudible devant les cris de la foule composée essentiellement de militants du MAK, venus des quatre coins de la Kabylie. Huée, Malika Matoub a dû renoncer à son discours. L'endroit accueille chaque année à la même date des milliers de fans qui font le déplacement pour se recueillir à la mémoire du chantre de l'amazighité. Venu déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de Matoub, Nouredine Aït Hamouda a été hué par la foule qui a scandé des slogans hostiles à son encontre. Le même accueil a été réservé à la délégation des autorités locales dont l'arrivée n'a fait que chauffer davantage les esprits. Les volontaires déployés pour assurer l'organisation ont eu des difficultés pour protéger l'espace clôturé où se trouve la tombe du rebelle au moment du dépôt des gerbes de fleurs. Même Malika Matoub, la soeur du chanteur assassiné, n'a pas été épargnée. Après avoir réussi difficilement à se frayer un chemin pour regagner la demeure des Matoub, elle a tenté de prendre la parole pour lire une déclaration. Sans succès. Ses appels au calme étaient vains. Sa voix, bien qu'utilisant une puissante sonorisation, était inaudible devant les cris de la foule composée essentiellement de militants du MAK, venus des quatre coins de la Kabylie. Huée, Malika Matoub a dû renoncer à son discours.