Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, n'apprécie guère certains commentaires et autres analyses relatives, notamment, à la désignation des membres de la chambre haute du Parlement au titre du tiers présidentiel. Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, n'apprécie guère certains commentaires et autres analyses relatives, notamment, à la désignation des membres de la chambre haute du Parlement au titre du tiers présidentiel. Il l'a d'ailleurs dit haut et fort, hier, à l'occasion d'une séance plénière consacrée à la validation de la désignation par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de l'ancien ministre, Amar Ghoul, ainsi que l'examen de quelques projets de loi. Visiblement remonté contre ces analyses, Abdelkader Bensalah a indiqué que "les désignations font partie intégrante des prérogatives constitutionnelles du chef de l'Etat". Du haut du perchoir il est ainsi allé, pour conforter ses propos, jusqu'à invoquer l'alinéa III de l'article 118 de la Constitution. "Un tiers (1/3) des membres du Conseil de la nation est désigné par le président de la République parmi les personnalités et compétences nationales" stipule, en effet cette disposition de la loi fondamentale. Par conséquent, a estimé le deuxième personnage de l'Etat, "certains commentaires versent carrément dans la diffamation". Il a aussi soutenu que ces appréciations critiques sont loin d'être objectives. "C'est une attitude inacceptable puisque elle est immorale" dira-t-il encore. Il faut dire que la toute dernière désignation d'Amar Ghoul comme membre du Conseil de la nation a suscité de vives réactions, notamment au sein de l'opposition. A peine "débarqué" du gouvernement lors du dernier remaniement ministériel Amar Ghoul a été désigné par le chef de l'Etat comme membre du Sénat au titre du tiers présidentiel. Pourtant ce n'est pas une première pour le président de la République, puisque de nombreux anciens ministres siègent, après avoir été "débarqué" du gouvernement à la chambre haute du Parlement. On peut citer, entres autres, Boubekeur Benbouzid, ancien ministre de l'Education nationale, Saïd Barkat, ancien ministre de la Santé et de l'Agriculture et El Hachemi Djiar. Dans la foulée, Abdelkader Bensalah s'en est pris à "certaines plumes" qui usent de propos "blessants" à l'égard de l'institution parlementaire et des membres du Sénat. Il a alors rappelé la nécessité de se conformer scrupuleusement aux règles édictées par la déontologie et la liberté d'expression. Indiquant que "cette forme de critique est loin d'être objective et est donc inacceptable", Abdelkader Bensalah n'a pas manqué, alors, de mettre en exergue le rôle important que joue l'institution qu'il préside et ce grâce à la diversité des profils de ses membres et de leurs compétences. Il est vrai que le Conseil de la nation ne jouit pas de la considération voulue par Bensalah et ses membres. L'institution est en effet mal appréciée par nombre de politiques et d'analystes qui lui reprochent d'avoir été créée exclusivement pour contrebalancer le pouvoir de l'APN, ce d'autant qu'elle a le droit de bloquer des lois adoptés par la Chambre basse du Parlement. Il l'a d'ailleurs dit haut et fort, hier, à l'occasion d'une séance plénière consacrée à la validation de la désignation par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de l'ancien ministre, Amar Ghoul, ainsi que l'examen de quelques projets de loi. Visiblement remonté contre ces analyses, Abdelkader Bensalah a indiqué que "les désignations font partie intégrante des prérogatives constitutionnelles du chef de l'Etat". Du haut du perchoir il est ainsi allé, pour conforter ses propos, jusqu'à invoquer l'alinéa III de l'article 118 de la Constitution. "Un tiers (1/3) des membres du Conseil de la nation est désigné par le président de la République parmi les personnalités et compétences nationales" stipule, en effet cette disposition de la loi fondamentale. Par conséquent, a estimé le deuxième personnage de l'Etat, "certains commentaires versent carrément dans la diffamation". Il a aussi soutenu que ces appréciations critiques sont loin d'être objectives. "C'est une attitude inacceptable puisque elle est immorale" dira-t-il encore. Il faut dire que la toute dernière désignation d'Amar Ghoul comme membre du Conseil de la nation a suscité de vives réactions, notamment au sein de l'opposition. A peine "débarqué" du gouvernement lors du dernier remaniement ministériel Amar Ghoul a été désigné par le chef de l'Etat comme membre du Sénat au titre du tiers présidentiel. Pourtant ce n'est pas une première pour le président de la République, puisque de nombreux anciens ministres siègent, après avoir été "débarqué" du gouvernement à la chambre haute du Parlement. On peut citer, entres autres, Boubekeur Benbouzid, ancien ministre de l'Education nationale, Saïd Barkat, ancien ministre de la Santé et de l'Agriculture et El Hachemi Djiar. Dans la foulée, Abdelkader Bensalah s'en est pris à "certaines plumes" qui usent de propos "blessants" à l'égard de l'institution parlementaire et des membres du Sénat. Il a alors rappelé la nécessité de se conformer scrupuleusement aux règles édictées par la déontologie et la liberté d'expression. Indiquant que "cette forme de critique est loin d'être objective et est donc inacceptable", Abdelkader Bensalah n'a pas manqué, alors, de mettre en exergue le rôle important que joue l'institution qu'il préside et ce grâce à la diversité des profils de ses membres et de leurs compétences. Il est vrai que le Conseil de la nation ne jouit pas de la considération voulue par Bensalah et ses membres. L'institution est en effet mal appréciée par nombre de politiques et d'analystes qui lui reprochent d'avoir été créée exclusivement pour contrebalancer le pouvoir de l'APN, ce d'autant qu'elle a le droit de bloquer des lois adoptés par la Chambre basse du Parlement.