Une campagne de débaptisation des rues de la ville d'Oran scandalise ses habitants. Plusieurs artères, portant les noms de martyrs, moudjahidine et symboles de cette ville, dont Fernand Iveton et Imam El-Houari, ont été renommées par la commune. Une campagne de débaptisation des rues de la ville d'Oran scandalise ses habitants. Plusieurs artères, portant les noms de martyrs, moudjahidine et symboles de cette ville, dont Fernand Iveton et Imam El-Houari, ont été renommées par la commune. Les habitants du quartier Sidi-El- Houari étaient surpris, cela fait quelques jours, de voir les services de la commune fixer une nouvelle plaque à l'entrée de la rue Imam-El- Houari, savant réputé dans la région et saint-patron de la ville. Plusieurs autres artères de ce quartier, pourtant classé patrimoine culturel national, ont été rebaptisées. Pis encore aux yeux des habitants de la ville, des ruelles inhabitées et passages montagneux, dont celui menant vers la montagne Aïdour ou Murdjajo, ont été baptisés du nom de glorieux moujahidine, tel le défunt combattant oranais, Abdelhamid Serradj. Selon le site local Le journal de l'Oranais, les rues ne sont pas les seules infrastructures touchées par cette campagne de "débaptisation". Un établissement scolaire, au nom de Zaki-Saïd, situé aux Amandiers a également été repabtisé. La même source affirme que le boulevard Front-de-Mer, longeant la place Bamako, a été rebaptisé "Du nom d'un parent d'un responsable". Un air de déjà-vu Les habitants de la ville d'Oran étaient d'autant plus étonnés que plusieurs ruelles restaient toujours sans nom. Par ailleurs, d'autres, baptisées de noms de martyrs comme Fernand Iveton, ont été renommées par une commission communale en référence à des moudjahidine décédés après l'indépendance du pays. Les Oranais avaient déjà assisté, sous les ordres du précédent wali, Tahar Sekrane, à la débaptisation de la gare ferroviaire du quartier Plateau, nommée Mohand- Oulhadj, colonel de l'Armée de libération nationale et chef de la wilaya III durant la Guerre d'indépendance de l'Algérie. Les citoyens avaient vite exprimé leur refus, obligeant le wali à faire machine arrière. La même source ajoute ainsi que la société civile, dont des associations, envisagent d'organiser un sit-in de protestation contre cette nouvelle campagne. En attendant, des médias et des internautes expriment déjà leur indignation. Les habitants du quartier Sidi-El- Houari étaient surpris, cela fait quelques jours, de voir les services de la commune fixer une nouvelle plaque à l'entrée de la rue Imam-El- Houari, savant réputé dans la région et saint-patron de la ville. Plusieurs autres artères de ce quartier, pourtant classé patrimoine culturel national, ont été rebaptisées. Pis encore aux yeux des habitants de la ville, des ruelles inhabitées et passages montagneux, dont celui menant vers la montagne Aïdour ou Murdjajo, ont été baptisés du nom de glorieux moujahidine, tel le défunt combattant oranais, Abdelhamid Serradj. Selon le site local Le journal de l'Oranais, les rues ne sont pas les seules infrastructures touchées par cette campagne de "débaptisation". Un établissement scolaire, au nom de Zaki-Saïd, situé aux Amandiers a également été repabtisé. La même source affirme que le boulevard Front-de-Mer, longeant la place Bamako, a été rebaptisé "Du nom d'un parent d'un responsable". Un air de déjà-vu Les habitants de la ville d'Oran étaient d'autant plus étonnés que plusieurs ruelles restaient toujours sans nom. Par ailleurs, d'autres, baptisées de noms de martyrs comme Fernand Iveton, ont été renommées par une commission communale en référence à des moudjahidine décédés après l'indépendance du pays. Les Oranais avaient déjà assisté, sous les ordres du précédent wali, Tahar Sekrane, à la débaptisation de la gare ferroviaire du quartier Plateau, nommée Mohand- Oulhadj, colonel de l'Armée de libération nationale et chef de la wilaya III durant la Guerre d'indépendance de l'Algérie. Les citoyens avaient vite exprimé leur refus, obligeant le wali à faire machine arrière. La même source ajoute ainsi que la société civile, dont des associations, envisagent d'organiser un sit-in de protestation contre cette nouvelle campagne. En attendant, des médias et des internautes expriment déjà leur indignation.