Quelques centaines de travailleurs de Sonelgaz se sont rassemblées hier mardi au centre-ville de Tizi-Ouzou, précisément au niveau du siege de la direction de distribution d'électricité et du gaz, dans le cadre d'une marche de protestation qui a été empêchée par les forces de sécurité. Quelques centaines de travailleurs de Sonelgaz se sont rassemblées hier mardi au centre-ville de Tizi-Ouzou, précisément au niveau du siege de la direction de distribution d'électricité et du gaz, dans le cadre d'une marche de protestation qui a été empêchée par les forces de sécurité. Les éléments des forces de sécurité ont encerclé les manifestants qui tentaient de se rendre au siège de la wilaya. La colère des travailleurs de Sonelgaz semble donc s'être amplifiée. D'ailleurs, ils n'ont pas arrêté de réitérer leurs revendications, en scandant des slogans hostiles à l'egard des pouvoirs publiques, tels que : "Nos droits, nos droits, on n'est pas des hors-la-loi", ou encore : "Quelle honte ! Quelle honte, ministère sans décision !". Lors de cette marche, la police a procédé à pas moins de 14 interpellations, a annoncé le porte-parole du Snategs. Selon toujours notre interlocuteur, une dizaine d'entre eux, a été liberée en attendant les quatre autres. Dans l'ensemble, selon lui, cette "marche" qui s'est achevée trente minutes avant l'heure fixée s'est déroulée sans incidents sérieux. Tout en déplorant l'attitude de leur direction qui a débuté depuis quelque temps des négociations avec les tutelles concernées, les protestataires sont, toutefois, déterminés à aller jusqu'au bout. La colère exprimée par cette catégorie de travailleurs ne risque pas de s'estomper de sitôt. Bien au contraire, puisque ces derniers menacent d'aller plus loin dans leur lutte syndicale, dans le cas où "la direction de Sonelgaz s'entête à se montrer indifférente". En signe de protestation contre la non prise en charge de ses doléances, ce syndicat a appellé à une marche nationale "de la dignité". Cette premiere étape de cette action organisée à la ville des Genêts, sera suivie d'un rassemblement général aujourd'hui à Béjaïa, et un autre rassemblement, prévu demain devant la direction de Sonelgaz à Télemly à Alger. Ce mouvement de protestation se veut, d'après le représentant de ce syndicat, une manière d'exiger la prise en charge de leurs revendications soulevées depuis plusieurs mois. Il y a lieu de rappeler que cette catégorie de travailleurs lutte depuis plusieurs mois pour faire valoir sa plateforme de revendications. Cette dernière tourne autours du "respect des libertés syndicales, l'augmentation des salaires à 50 %, la promotion automatique après 3 ans de travail, ainsi que la fixation des primes de risques pour les travailleurs exécutifs et les agents de sécurité et des primes d'encouragement pour tous les travailleurs sans distinction". Aussi, le Snategs insiste sur le fait "de consacrer les heures d'allaitement pour les femmes à partir du moment où elles rentrent de leur congé de maternité". Le représentant de ce syndicat a, une nouvelle fois, dénoncé "les abus et les dépassements auxquels sont confrontés, les travailleurs, à Tizi-Ouzou, Béjaïa, Bouira, Blida et Alger qui, selon lui, ne seront pas sans conséquences fâcheuses sur le groupe Sonelgaz". Les éléments des forces de sécurité ont encerclé les manifestants qui tentaient de se rendre au siège de la wilaya. La colère des travailleurs de Sonelgaz semble donc s'être amplifiée. D'ailleurs, ils n'ont pas arrêté de réitérer leurs revendications, en scandant des slogans hostiles à l'egard des pouvoirs publiques, tels que : "Nos droits, nos droits, on n'est pas des hors-la-loi", ou encore : "Quelle honte ! Quelle honte, ministère sans décision !". Lors de cette marche, la police a procédé à pas moins de 14 interpellations, a annoncé le porte-parole du Snategs. Selon toujours notre interlocuteur, une dizaine d'entre eux, a été liberée en attendant les quatre autres. Dans l'ensemble, selon lui, cette "marche" qui s'est achevée trente minutes avant l'heure fixée s'est déroulée sans incidents sérieux. Tout en déplorant l'attitude de leur direction qui a débuté depuis quelque temps des négociations avec les tutelles concernées, les protestataires sont, toutefois, déterminés à aller jusqu'au bout. La colère exprimée par cette catégorie de travailleurs ne risque pas de s'estomper de sitôt. Bien au contraire, puisque ces derniers menacent d'aller plus loin dans leur lutte syndicale, dans le cas où "la direction de Sonelgaz s'entête à se montrer indifférente". En signe de protestation contre la non prise en charge de ses doléances, ce syndicat a appellé à une marche nationale "de la dignité". Cette premiere étape de cette action organisée à la ville des Genêts, sera suivie d'un rassemblement général aujourd'hui à Béjaïa, et un autre rassemblement, prévu demain devant la direction de Sonelgaz à Télemly à Alger. Ce mouvement de protestation se veut, d'après le représentant de ce syndicat, une manière d'exiger la prise en charge de leurs revendications soulevées depuis plusieurs mois. Il y a lieu de rappeler que cette catégorie de travailleurs lutte depuis plusieurs mois pour faire valoir sa plateforme de revendications. Cette dernière tourne autours du "respect des libertés syndicales, l'augmentation des salaires à 50 %, la promotion automatique après 3 ans de travail, ainsi que la fixation des primes de risques pour les travailleurs exécutifs et les agents de sécurité et des primes d'encouragement pour tous les travailleurs sans distinction". Aussi, le Snategs insiste sur le fait "de consacrer les heures d'allaitement pour les femmes à partir du moment où elles rentrent de leur congé de maternité". Le représentant de ce syndicat a, une nouvelle fois, dénoncé "les abus et les dépassements auxquels sont confrontés, les travailleurs, à Tizi-Ouzou, Béjaïa, Bouira, Blida et Alger qui, selon lui, ne seront pas sans conséquences fâcheuses sur le groupe Sonelgaz".