Le résultat des élections législatives de 2017 a reconduit les partis déjà au pouvoir. Mais le taux de participation n'est nullement valorisant pour cette nouvelle Assemblée. Le résultat des élections législatives de 2017 a reconduit les partis déjà au pouvoir. Mais le taux de participation n'est nullement valorisant pour cette nouvelle Assemblée. Près de 23 millions d'électeurs étaient appelés, jeudi, dans les bureaux de vote à travers le territoire national à élire leurs représentants à la future Assemblée populaire nationale (APN) pour un mandat de cinq ans. Le taux de participation global a atteint 37,09 %, a indiqué, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui. Le taux de participation au niveau national est de 38,25 %, alors que celui de la communauté nationale établie à l'étranger est de 10,03 %, selon la même source. Avant même l'annonce officielle des résultats les pronostics donnaient le FLN vainqueur à la première place, alors qu'autres prédirent une mosaïque de partis politiques siégeant à la nouvelle chambre basse du prochain Parlement. Ce sont donc 62,91 % d'électeurs à avoir boudé les urnes ce 4 mai. Ont-ils eu raison ? Ont-ils eu tort ? Maintenant que les jeux sont faits, il est superflu de connaître les raisons qui ont poussé les Algériens en âge de voter à déserter les isoloirs. Pourtant, les autorités algériennes n'ont pas lésiné sur les moyens pour tenter d'attirer en masse les électeurs dans les bureaux de vote. Pendant des jours, les responsables ont incité les citoyens à voter en arguant que le boycott ou l'abstention hypothéquerait la stabilité du pays. Même le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, s'est personnellement impliqué en adressant un message à ses concitoyens pour les mobiliser. Il reste toujours que le sentiment que cette Assemblée est aussi mal élue que sa devancière sera omniprésent. Les « abstentionnistes » ne se sentent pas représentés par les élus qui sont sortis des urnes des élections législatives de ce 4 mai. Toutefois, la vie continue avec eux ou sans eux avec une évidence. Une nouvelle Assemblée sera « accompagnée » par un nouveau gouvernement. Les jours de l'exécutif dirigé par Abdelmalek Sellal seront-ils aussi comptés ? Ou sera-t-il également reconduit ? Un nouveau gouvernement verra le jour prochainement. Sera-t-il formé des partis vainqueurs des législatives ou un gouvernement formé de technocrates, sachant que ce gouvernement a une durée de vie limitée, jusqu'à la présidentielle de 2019, c'est-à-dire moins de deux années. Sa mission principale est de préparer et de réunir les bonnes conditions pour la tenue des élections locales, faire face à la crise économique et l'organisation de la présidentielle. Quelle sera la suite des événements ? Une fois les résultats officiels confirmés par le Conseil constitutionnel, le Premier ministre Abdelmalek Sellal devrait présenter la démission de son gouvernement. Selon l'article 91 de la Constitution adoptée en 2016, le président Bouteflika peut consulter la majorité parlementaire avant de former un nouveau gouvernement. Mais rien n'oblige le chef de l'Etat à tenir compte des rapports de forces au sein de la nouvelle Assemblée nationale. Le Président pourrait même reconduire Abdelmalek Sellal à la tête du gouvernement, en injectant toutefois de nouvelles têtes synonymes de changement et de renouvellement. Quant à la nouvelle Assemblée, elle aura le soin de « de poursuivre la mise en oeuvre de dispositions importantes découlant de la révision constitutionnelle, dont notamment, un contrôle plus étroit de l'action gouvernementale, la mise en place d'un rôle accru pour l'opposition parlementaire, l'adoption de plusieurs lois pour la consécration de vos droits politiques et sociaux, et la finalisation de la modernisation du service public et de la gouvernance au service des citoyens », avait souligné le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans son message du 29 avril, adressé à la nation. Il ajoutera s'ailleurs que, parmi ses missions, la nouvelle Assemblée populaire nationale devra également «légiférer pour la finalisation de diverses réformes destinées à promouvoir une économie davantage diversifiée, de sorte à réduire la dépendance du développement du pays et du bien-être de la population envers le marché mondial des hydrocarbures ». Quoi qu'il en soit la nature du changement se sera la composante du futur Parlement qui le décidera. On se dirige peut-être vers la 2e République ? Près de 23 millions d'électeurs étaient appelés, jeudi, dans les bureaux de vote à travers le territoire national à élire leurs représentants à la future Assemblée populaire nationale (APN) pour un mandat de cinq ans. Le taux de participation global a atteint 37,09 %, a indiqué, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui. Le taux de participation au niveau national est de 38,25 %, alors que celui de la communauté nationale établie à l'étranger est de 10,03 %, selon la même source. Avant même l'annonce officielle des résultats les pronostics donnaient le FLN vainqueur à la première place, alors qu'autres prédirent une mosaïque de partis politiques siégeant à la nouvelle chambre basse du prochain Parlement. Ce sont donc 62,91 % d'électeurs à avoir boudé les urnes ce 4 mai. Ont-ils eu raison ? Ont-ils eu tort ? Maintenant que les jeux sont faits, il est superflu de connaître les raisons qui ont poussé les Algériens en âge de voter à déserter les isoloirs. Pourtant, les autorités algériennes n'ont pas lésiné sur les moyens pour tenter d'attirer en masse les électeurs dans les bureaux de vote. Pendant des jours, les responsables ont incité les citoyens à voter en arguant que le boycott ou l'abstention hypothéquerait la stabilité du pays. Même le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, s'est personnellement impliqué en adressant un message à ses concitoyens pour les mobiliser. Il reste toujours que le sentiment que cette Assemblée est aussi mal élue que sa devancière sera omniprésent. Les « abstentionnistes » ne se sentent pas représentés par les élus qui sont sortis des urnes des élections législatives de ce 4 mai. Toutefois, la vie continue avec eux ou sans eux avec une évidence. Une nouvelle Assemblée sera « accompagnée » par un nouveau gouvernement. Les jours de l'exécutif dirigé par Abdelmalek Sellal seront-ils aussi comptés ? Ou sera-t-il également reconduit ? Un nouveau gouvernement verra le jour prochainement. Sera-t-il formé des partis vainqueurs des législatives ou un gouvernement formé de technocrates, sachant que ce gouvernement a une durée de vie limitée, jusqu'à la présidentielle de 2019, c'est-à-dire moins de deux années. Sa mission principale est de préparer et de réunir les bonnes conditions pour la tenue des élections locales, faire face à la crise économique et l'organisation de la présidentielle. Quelle sera la suite des événements ? Une fois les résultats officiels confirmés par le Conseil constitutionnel, le Premier ministre Abdelmalek Sellal devrait présenter la démission de son gouvernement. Selon l'article 91 de la Constitution adoptée en 2016, le président Bouteflika peut consulter la majorité parlementaire avant de former un nouveau gouvernement. Mais rien n'oblige le chef de l'Etat à tenir compte des rapports de forces au sein de la nouvelle Assemblée nationale. Le Président pourrait même reconduire Abdelmalek Sellal à la tête du gouvernement, en injectant toutefois de nouvelles têtes synonymes de changement et de renouvellement. Quant à la nouvelle Assemblée, elle aura le soin de « de poursuivre la mise en oeuvre de dispositions importantes découlant de la révision constitutionnelle, dont notamment, un contrôle plus étroit de l'action gouvernementale, la mise en place d'un rôle accru pour l'opposition parlementaire, l'adoption de plusieurs lois pour la consécration de vos droits politiques et sociaux, et la finalisation de la modernisation du service public et de la gouvernance au service des citoyens », avait souligné le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans son message du 29 avril, adressé à la nation. Il ajoutera s'ailleurs que, parmi ses missions, la nouvelle Assemblée populaire nationale devra également «légiférer pour la finalisation de diverses réformes destinées à promouvoir une économie davantage diversifiée, de sorte à réduire la dépendance du développement du pays et du bien-être de la population envers le marché mondial des hydrocarbures ». Quoi qu'il en soit la nature du changement se sera la composante du futur Parlement qui le décidera. On se dirige peut-être vers la 2e République ?