Naïma Salhi fait encore parler d'elle en provoquant, cette fois-ci, une polémique autour de la généralisation de l'enseignement de tamazight. "Une langue qui n'en est pas une, qui n'est pas porteuse de sciences et qu'on ne comprend pas à l'extérieur ne va pas nous servir. Naïma Salhi fait encore parler d'elle en provoquant, cette fois-ci, une polémique autour de la généralisation de l'enseignement de tamazight. "Une langue qui n'en est pas une, qui n'est pas porteuse de sciences et qu'on ne comprend pas à l'extérieur ne va pas nous servir. Qu'est-ce qu'on fera avec ?", lance la secrétaire générale du microscopique Parti de l'équité et de la proclamation. "Vous rejetez la langue arabe qui est parlée par plus d'un milliard de personnes, qui a des milliards de livres et de manuscrits et vous nous ramenez une langue morte qui n'a pas de lettres, de mots et de sens pour nous bloqauer", assène encore Naïma Salhi qui ne s'arrête pas en si bon chemin. Elle affirme avoir menacé sa petite fille de mort si elle venait à prononcer un mot en tamazight. "Ma petite fille est dans une école privée où la majorité des élèves sont kabyles. Elle s'est comportée avec innocence et a commencé à apprendre. Je ne me suis pas opposée. Puisque c'est devenu une obligation d'apprendre tamazight, je lui ai dit : si je t'entends prononcer un mot en kabyle, je te tue. Je vais t'éduquer !", lâche-t-elle en dialectal. Dans un langage violent et haineux, cette responsable politique poursuit en indiquant que la "force est détenue par la majorité". Comprendre : par les Algériens arabophones. "J'interdis à mes enfants de prononcer ne serait-ce qu'un mot en tamazight. Je veux dire le kabyle francisé desgens du MAK, le mouvement terroriste",conclut-elle. Ce n'est pas la première fois que les déclarations racistes et parfoismisogynes de la secrétaire générale du Parti de l'équité et de la proclamation, devenue députée à l'issue des élections législativesde 2017, suscite la polémique. On se souvient de sa défense acharnée de la polygamiedans laquelle elle voit une solution au "problème du célibat" des femmes et une manière de prémunir les hommes "du pêché". Qu'est-ce qu'on fera avec ?", lance la secrétaire générale du microscopique Parti de l'équité et de la proclamation. "Vous rejetez la langue arabe qui est parlée par plus d'un milliard de personnes, qui a des milliards de livres et de manuscrits et vous nous ramenez une langue morte qui n'a pas de lettres, de mots et de sens pour nous bloqauer", assène encore Naïma Salhi qui ne s'arrête pas en si bon chemin. Elle affirme avoir menacé sa petite fille de mort si elle venait à prononcer un mot en tamazight. "Ma petite fille est dans une école privée où la majorité des élèves sont kabyles. Elle s'est comportée avec innocence et a commencé à apprendre. Je ne me suis pas opposée. Puisque c'est devenu une obligation d'apprendre tamazight, je lui ai dit : si je t'entends prononcer un mot en kabyle, je te tue. Je vais t'éduquer !", lâche-t-elle en dialectal. Dans un langage violent et haineux, cette responsable politique poursuit en indiquant que la "force est détenue par la majorité". Comprendre : par les Algériens arabophones. "J'interdis à mes enfants de prononcer ne serait-ce qu'un mot en tamazight. Je veux dire le kabyle francisé desgens du MAK, le mouvement terroriste",conclut-elle. Ce n'est pas la première fois que les déclarations racistes et parfoismisogynes de la secrétaire générale du Parti de l'équité et de la proclamation, devenue députée à l'issue des élections législativesde 2017, suscite la polémique. On se souvient de sa défense acharnée de la polygamiedans laquelle elle voit une solution au "problème du célibat" des femmes et une manière de prémunir les hommes "du pêché".