Le Syndicat national des magistrats (SNM) a un nouveau président. Issad Mebrouk, puisque c'est de lui qu'il s'agit, vient de succéder à Djamal Aidouni. Le Syndicat national des magistrats (SNM) a un nouveau président. Issad Mebrouk, puisque c'est de lui qu'il s'agit, vient de succéder à Djamal Aidouni. Issad Mebrouk, était président de chambre au niveau de la cour deJustice de Béjaïa. Il a été élu hier samedi par ses pairs du syndicat.C'était en effet au cours d'une assembléegénérale qui s'est déroulée auniveau du nouveau siège de l'écolesupérieure de magistrature de Koléa queles présents ont renouvelé l'ensembledes instances centrales du syndicat, àsavoir le poste du président, l'exécutif et le bureau national. Le nouveau président a collecté 35 voix sur un ensemble de 78 votants, tandis que le deuxième, Mohamed Bouaziz de la cour de Tizi- Ouzou a eu la confiance de 27 magistrats. En tout 6 magistrats s'étaient portés candidats au poste du président dusyndicat. Juste après son élection, Issad Mebrouk a prononcé une allocution aucours de laquelle il est revenu sur le rôlede la justice et le futur chantier sous-tendant la consolidation de l'indépendance de la justice et de l'Etat de Droit. "La pression que nous subissons depuis des années n'a plus d'emprise. Le travail syndical dans un secteur aussi sensibleque le nôtre exige de ses responsablesde la pertinence et une vision suivantune stratégie efficace. Cette condition ne pourra prendre corps sans avoir en amont le soutien d'une base militante unie" a-t-il déclaré. Et d'ajouter : "Notrepays traverse un0e conjoncture exceptionnellede son histoire. Le mouvement populaire revendique un changement. Ce changement légitime doit se faire avec souplesse sans porter préjudice aux institutions de l'Etat et à ses démembrements. Car les personnes partentnet l'Etat reste. Notre devoir est de préserver l'Etat et le consolider". Revenant sur le rôle de la justice, il a souligné que "la justice ne fonctionnejamais à l'improviste ni avec un esprit sélectif ou de vengeance". Désormais, pour la nouvelle équipe à la tête du Syndicat des magistrats, l'heure est à la réunion des conditions nécessaires pour que le pouvoir judiciaire soit véritablement indépendant. "Le chantier est vaste. Nous allons revoir toutes les questions relatives au travail et la fonction du magistrat, son parcours professionnel, le mode de fonctionnement duconseil supérieur de la magistrature, du statut du magistrat et du syndicat ainsi que la loi régissant les élections" sériet- il. Et d'ajouter : "Ces questions prennent également en considération le rôle de la justice dans l'exercice de son pouvoir sans aucune tutelle. Nous sommesdevant un changement qui commence dans notre secteur et d'une manière sereine". Aussi le nouveau président duSyndicat des magistrats a insisté surl'impartialité de la justice. "Nous nous tenons à équidistance de toutes les parties.Seul notre devoir guide notre travail"conclut-il. Avant de procéder àl'élection des nouvelles instances,Djamel Laidouni, le président sortant a devant l'assemblée générale sesbilans morale et financier. Il ressort ainsi que les délégués de l'AG ont été élus par près de 5.000 magistrats exerçant au sein des cours et tribunaux au niveau national. "Je ne me suis pas porté candidat à ma réélection dès lorsque j'ai d'autres missions au niveau international" explique l'ex-président qui occupe actuellement le poste de vice-président de l'Union internationale des magistrats et président de l'Union africaine des magistrats. Issad Mebrouk, était président de chambre au niveau de la cour deJustice de Béjaïa. Il a été élu hier samedi par ses pairs du syndicat.C'était en effet au cours d'une assembléegénérale qui s'est déroulée auniveau du nouveau siège de l'écolesupérieure de magistrature de Koléa queles présents ont renouvelé l'ensembledes instances centrales du syndicat, àsavoir le poste du président, l'exécutif et le bureau national. Le nouveau président a collecté 35 voix sur un ensemble de 78 votants, tandis que le deuxième, Mohamed Bouaziz de la cour de Tizi- Ouzou a eu la confiance de 27 magistrats. En tout 6 magistrats s'étaient portés candidats au poste du président dusyndicat. Juste après son élection, Issad Mebrouk a prononcé une allocution aucours de laquelle il est revenu sur le rôlede la justice et le futur chantier sous-tendant la consolidation de l'indépendance de la justice et de l'Etat de Droit. "La pression que nous subissons depuis des années n'a plus d'emprise. Le travail syndical dans un secteur aussi sensibleque le nôtre exige de ses responsablesde la pertinence et une vision suivantune stratégie efficace. Cette condition ne pourra prendre corps sans avoir en amont le soutien d'une base militante unie" a-t-il déclaré. Et d'ajouter : "Notrepays traverse un0e conjoncture exceptionnellede son histoire. Le mouvement populaire revendique un changement. Ce changement légitime doit se faire avec souplesse sans porter préjudice aux institutions de l'Etat et à ses démembrements. Car les personnes partentnet l'Etat reste. Notre devoir est de préserver l'Etat et le consolider". Revenant sur le rôle de la justice, il a souligné que "la justice ne fonctionnejamais à l'improviste ni avec un esprit sélectif ou de vengeance". Désormais, pour la nouvelle équipe à la tête du Syndicat des magistrats, l'heure est à la réunion des conditions nécessaires pour que le pouvoir judiciaire soit véritablement indépendant. "Le chantier est vaste. Nous allons revoir toutes les questions relatives au travail et la fonction du magistrat, son parcours professionnel, le mode de fonctionnement duconseil supérieur de la magistrature, du statut du magistrat et du syndicat ainsi que la loi régissant les élections" sériet- il. Et d'ajouter : "Ces questions prennent également en considération le rôle de la justice dans l'exercice de son pouvoir sans aucune tutelle. Nous sommesdevant un changement qui commence dans notre secteur et d'une manière sereine". Aussi le nouveau président duSyndicat des magistrats a insisté surl'impartialité de la justice. "Nous nous tenons à équidistance de toutes les parties.Seul notre devoir guide notre travail"conclut-il. Avant de procéder àl'élection des nouvelles instances,Djamel Laidouni, le président sortant a devant l'assemblée générale sesbilans morale et financier. Il ressort ainsi que les délégués de l'AG ont été élus par près de 5.000 magistrats exerçant au sein des cours et tribunaux au niveau national. "Je ne me suis pas porté candidat à ma réélection dès lorsque j'ai d'autres missions au niveau international" explique l'ex-président qui occupe actuellement le poste de vice-président de l'Union internationale des magistrats et président de l'Union africaine des magistrats.