Le Panel des six personnalités devant conduire le dialogue national inclusif, installée jeudi dernier, est déjà sous pression. Le Panel des six personnalités devant conduire le dialogue national inclusif, installée jeudi dernier, est déjà sous pression. Lors des manifestations de vendredi dernier, certains manifestants s'en sontouvertement pris à ce groupe, le suspectantd'ores et déjà d'oeuvrer pour la concrétisation de la feuille de route du pouvoir.Un de ses membres, Smail Lalmasen l'occurrence, a été même vivement interpellé ce vendredi, alors qu'il participait, comme c'est le cas depuis le 22février dernier, à la manifestation d'Alger. C'est sans aucun doute ce facteur qui apoussé Karim Younes, qui fait déjà officede coordinateur de ce panel, a cru bon demonter au créneau. Il a en effet haussé le ton, en mettant en garde le pouvoir, parrapport à la nécessité de respecter les engagements que leur a présenté le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah. Des engagements,qui ont notamment trait aux mesures d'apaisement que doit prendre lepouvoir avant le début de tout dialogue.Karim Younes est allé jusqu'à menacer desuspendre qui, dans un post sur sa page lestravaux du panel, voire s'auto-dissoudre si le pouvoir trainait le pas à exécuter les engagements pris par Bensalah. "Cette semaine sera décisive. Si les engagements pris par la Présidence ne connaissent pas un début d'exécution, le panel, Tajma3th n'el khir, se réunira et examinera l'éventualité de la suspension de ses travauxet pourra même aller jusqu'à son auto-dissolution", écrit-il en effet , dans un post publié sur sa page facebook. Karim Younes, qui a été lui aussi vertement critiqué sur les réseaux sociaux et par de larges secteurs du Hirak, a cru bon de s'expliquer surtout après les révélations de Nacer Djabi qui était jusqu'à la veille de la rencontre avec Bensalah, partie prenante du panel, tout comme le jeune activiste Islam Benatia. Karim Younes écrit dans son texte les "sept" engagements, que le pouvoir se doit de satisfaire cette semaine, au risque de voir le panel se retrier. Il s'agit de "l'impérieuse nécessité de la libération de tous les détenus du Hirak, dans l'urgence, dans un premier temps, du respect du caractère pacifique des manifestations par les forces de l'ordre, et de la cessation des actes de violence et d'agression, à l'encontre des manifestants pacifiques du Hirak et des étudiants". Le panel a demandé également, selon Karim Younes, "l'allègement du dispositif policier, notamment dans la capitale lors des marches hebdomadaires, l'ouverture de tous les accès à la capitale les jours des marches et la libération du champ médiatique, tel que revendiqué par les professionnels de la presse et souhaité par la population,en général". Enfin et c'est la plus importante exigence, le panel a demandé le "départ du gouvernement en place et son remplacement par un gouvernement formé de technocrates non partisans". Sur cette question, Abdelkader Bensalah, qui a prétexté les contraintes constitutionnels, a réservé sa réponse notant que le panel tiendra aujourd'hui sa première réunion Lors des manifestations de vendredi dernier, certains manifestants s'en sontouvertement pris à ce groupe, le suspectantd'ores et déjà d'oeuvrer pour la concrétisation de la feuille de route du pouvoir.Un de ses membres, Smail Lalmasen l'occurrence, a été même vivement interpellé ce vendredi, alors qu'il participait, comme c'est le cas depuis le 22février dernier, à la manifestation d'Alger. C'est sans aucun doute ce facteur qui apoussé Karim Younes, qui fait déjà officede coordinateur de ce panel, a cru bon demonter au créneau. Il a en effet haussé le ton, en mettant en garde le pouvoir, parrapport à la nécessité de respecter les engagements que leur a présenté le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah. Des engagements,qui ont notamment trait aux mesures d'apaisement que doit prendre lepouvoir avant le début de tout dialogue.Karim Younes est allé jusqu'à menacer desuspendre qui, dans un post sur sa page lestravaux du panel, voire s'auto-dissoudre si le pouvoir trainait le pas à exécuter les engagements pris par Bensalah. "Cette semaine sera décisive. Si les engagements pris par la Présidence ne connaissent pas un début d'exécution, le panel, Tajma3th n'el khir, se réunira et examinera l'éventualité de la suspension de ses travauxet pourra même aller jusqu'à son auto-dissolution", écrit-il en effet , dans un post publié sur sa page facebook. Karim Younes, qui a été lui aussi vertement critiqué sur les réseaux sociaux et par de larges secteurs du Hirak, a cru bon de s'expliquer surtout après les révélations de Nacer Djabi qui était jusqu'à la veille de la rencontre avec Bensalah, partie prenante du panel, tout comme le jeune activiste Islam Benatia. Karim Younes écrit dans son texte les "sept" engagements, que le pouvoir se doit de satisfaire cette semaine, au risque de voir le panel se retrier. Il s'agit de "l'impérieuse nécessité de la libération de tous les détenus du Hirak, dans l'urgence, dans un premier temps, du respect du caractère pacifique des manifestations par les forces de l'ordre, et de la cessation des actes de violence et d'agression, à l'encontre des manifestants pacifiques du Hirak et des étudiants". Le panel a demandé également, selon Karim Younes, "l'allègement du dispositif policier, notamment dans la capitale lors des marches hebdomadaires, l'ouverture de tous les accès à la capitale les jours des marches et la libération du champ médiatique, tel que revendiqué par les professionnels de la presse et souhaité par la population,en général". Enfin et c'est la plus importante exigence, le panel a demandé le "départ du gouvernement en place et son remplacement par un gouvernement formé de technocrates non partisans". Sur cette question, Abdelkader Bensalah, qui a prétexté les contraintes constitutionnels, a réservé sa réponse notant que le panel tiendra aujourd'hui sa première réunion