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"nous sommes pour une solution durable et une unité nationale"
Hadi el Houidj, ministre Libyen des affaires étrangéres ;
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 03 - 2020

Le ministre des Affaires étrangères libyen du gouvernement de Haftar a indiqué, lors d'une conférence de presse au siège du parti El Moustakbal, que la solution à la crise libyenne réside dans un dialogue durable et sans exclusion, avec toutes les parties. Il a dénoncé de ce fait, toute ingérence étrangère dans son pays où des pays profitent de l'anarchie et du chaos
Le ministre des Affaires étrangères libyen du gouvernement de Haftar a indiqué, lors d'une conférence de presse au siège du parti El Moustakbal, que la solution à la crise libyenne réside dans un dialogue durable et sans exclusion, avec toutes les parties. Il a dénoncé de ce fait, toute ingérence étrangère dans son pays où des pays profitent de l'anarchie et du chaos
. Le jeune ministre pro-gouvernement du maréchal Haftar a été l'hôte du parti El Moustakbal, pour animer une conférence de presse sur la situation de la Libye. D'emblée, ce diplomate s'est insurgé du fait que "les partiesétrangères, qui s'ingèrent dans les affaires libyennes, ne confortent pas une solutionpolitique". "Nous tenons à faire savoir, quenous sommes pour un règlement de la criselibyenne avec ces propres enfants, et par un dialogue qui n'exclut aucune partie" et, ajoute-il, "Nous ne sommes pas pour une trêve tactique". Le chef de la diplomatie libyen a estimé, que "les conditions pour aller vers cette paix réside dans le démantèlement de toutes les milices et les groupes armés dont le nombre est de 300 équipés de 21 millions de pièces d'armes".
C'est, selon lui, "le préalable pour un nouveau pays, fondé sur la démocratie et les institutions publiques". Il dira avec ironie, que "l'ère des Deys est fini", comme pour lancer un tic aux partisans du gouvernement national libyen de Faiz El Saradj. A ce propos, il dénonce que "Ce gouvernement n'a pas la légitimité et n'a pas été agréé par le Parlement". Ce dernier est "Un gouvernement provisoire imposé par les parties étrangères, et qui n'a pas le souci des droits de l'homme", tient-il à préciser. Il avance comme arguments, que "les recettes provenant du pétrole libyen servent à l'achat d'armes et le paiement des milices, du fait que la Turquie et les groupes syriens en sont rétribués". Et du reste, aucun accord, souligne-til, que ce soit "Celui de Genève, de Paris, de Berlin ou de Skhira n'a résolu le conflit libyen", qui s'est enlisé, selon lui,
dans une sorte "d'anarchie" indescriptible. Mais fort heureusement, dira cet orateur, "les choses commencent à évoluer en stabilité, à Benghazi et le sud du pays, grâce à l'Armée libyenne commandée par le maréchal Haftar". Selon lui, "Cette armée, forte de 90.000 hommes, tous libyens, n'a pas besoin de présence militaire étrangère". Il a insisté pour que "L'opinion sache que l'Armée libyenne est sous autorité civile", contrairement "aux milices implantées dans la capitale et d'autres régions, qui sont coupables da massacres et d'expédition punitives qui ont coûté la vie à des milliers de Libyens".
L'Algérie doit s'impliquer dans la solution libyenne
Le président du parti El Moustakbal, Abdelaziz Belaid, a considéré dans son allocution, que "la Libye est une partie de l'Algérie, et nous devons l'aider dans sa crise". "Il s'agit d'une profondeur dans les relations stratégiques de l'Algérie", ajoutant que "L'Algérie a toujours exprimé sa solidarité avec le peuple libyen, et que seule une solution politique et un dialogue inter-libyen peuvent déboucher au règlement de ce conflit". Abdelaziz Belaid estime, que "Notre parti et le gouvernement algérien veulent que l'ordre soit rétabli au pays, loin de toute tentative d'ingérence étrangère". Pour sa part, le diplomate libyen n'a pas manqué d'éloges sur les "efforts diplomatiques et politiques pour solutionner la crise libyenne". Il conforte ainsi "L'approche algérienne qui reste juste", car elle "Veut une solution politique prônée dans un cadre pacifique". Le ministre des AE libyen pense, que "L'Algérie peut abriter un accord sur la question libyenne", qui mettra définitivement fin aux "Convoitises des uns et les ambitions des autres".
Il a signalé, que "Les entreprises algériennes désireuses de s'implanter dans les zones pacifiées par l'Armée libyenne sont les bienvenues". Il n'y a visiblement pas de sortie de crise, sans "qu'il y ait un essor économique dans le pays et un partage équitable des ressources, pour tout le peuple libyen", a-t-il fait savoir, sans oublier que seule "Une démocratie et la sanction des urnes peuvent fairedéboucher la Libye à une stabilité. Il a également évoque que "Notre gouvernement est pour une amnistie générale, afin de panser les plaies du drame libyen".
. Le jeune ministre pro-gouvernement du maréchal Haftar a été l'hôte du parti El Moustakbal, pour animer une conférence de presse sur la situation de la Libye. D'emblée, ce diplomate s'est insurgé du fait que "les partiesétrangères, qui s'ingèrent dans les affaires libyennes, ne confortent pas une solutionpolitique". "Nous tenons à faire savoir, quenous sommes pour un règlement de la criselibyenne avec ces propres enfants, et par un dialogue qui n'exclut aucune partie" et, ajoute-il, "Nous ne sommes pas pour une trêve tactique". Le chef de la diplomatie libyen a estimé, que "les conditions pour aller vers cette paix réside dans le démantèlement de toutes les milices et les groupes armés dont le nombre est de 300 équipés de 21 millions de pièces d'armes".
C'est, selon lui, "le préalable pour un nouveau pays, fondé sur la démocratie et les institutions publiques". Il dira avec ironie, que "l'ère des Deys est fini", comme pour lancer un tic aux partisans du gouvernement national libyen de Faiz El Saradj. A ce propos, il dénonce que "Ce gouvernement n'a pas la légitimité et n'a pas été agréé par le Parlement". Ce dernier est "Un gouvernement provisoire imposé par les parties étrangères, et qui n'a pas le souci des droits de l'homme", tient-il à préciser. Il avance comme arguments, que "les recettes provenant du pétrole libyen servent à l'achat d'armes et le paiement des milices, du fait que la Turquie et les groupes syriens en sont rétribués". Et du reste, aucun accord, souligne-til, que ce soit "Celui de Genève, de Paris, de Berlin ou de Skhira n'a résolu le conflit libyen", qui s'est enlisé, selon lui,
dans une sorte "d'anarchie" indescriptible. Mais fort heureusement, dira cet orateur, "les choses commencent à évoluer en stabilité, à Benghazi et le sud du pays, grâce à l'Armée libyenne commandée par le maréchal Haftar". Selon lui, "Cette armée, forte de 90.000 hommes, tous libyens, n'a pas besoin de présence militaire étrangère". Il a insisté pour que "L'opinion sache que l'Armée libyenne est sous autorité civile", contrairement "aux milices implantées dans la capitale et d'autres régions, qui sont coupables da massacres et d'expédition punitives qui ont coûté la vie à des milliers de Libyens".
L'Algérie doit s'impliquer dans la solution libyenne
Le président du parti El Moustakbal, Abdelaziz Belaid, a considéré dans son allocution, que "la Libye est une partie de l'Algérie, et nous devons l'aider dans sa crise". "Il s'agit d'une profondeur dans les relations stratégiques de l'Algérie", ajoutant que "L'Algérie a toujours exprimé sa solidarité avec le peuple libyen, et que seule une solution politique et un dialogue inter-libyen peuvent déboucher au règlement de ce conflit". Abdelaziz Belaid estime, que "Notre parti et le gouvernement algérien veulent que l'ordre soit rétabli au pays, loin de toute tentative d'ingérence étrangère". Pour sa part, le diplomate libyen n'a pas manqué d'éloges sur les "efforts diplomatiques et politiques pour solutionner la crise libyenne". Il conforte ainsi "L'approche algérienne qui reste juste", car elle "Veut une solution politique prônée dans un cadre pacifique". Le ministre des AE libyen pense, que "L'Algérie peut abriter un accord sur la question libyenne", qui mettra définitivement fin aux "Convoitises des uns et les ambitions des autres".
Il a signalé, que "Les entreprises algériennes désireuses de s'implanter dans les zones pacifiées par l'Armée libyenne sont les bienvenues". Il n'y a visiblement pas de sortie de crise, sans "qu'il y ait un essor économique dans le pays et un partage équitable des ressources, pour tout le peuple libyen", a-t-il fait savoir, sans oublier que seule "Une démocratie et la sanction des urnes peuvent fairedéboucher la Libye à une stabilité. Il a également évoque que "Notre gouvernement est pour une amnistie générale, afin de panser les plaies du drame libyen".


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