Kazdarli, est décédée dimanche à l'âge de 99 ans, a-t-on appris auprès du Théâtre national algérien (TNA). Nouria Kazdarli, de son vrai nom Khadidja Benaïda, est née en 1921 à Ammi Moussa dans la wilaya de Tiaret. Elle était l'une des grandes figures du théâtre, du cinéma et du petit écran algérien. Kazdarli, est décédée dimanche à l'âge de 99 ans, a-t-on appris auprès du Théâtre national algérien (TNA). Nouria Kazdarli, de son vrai nom Khadidja Benaïda, est née en 1921 à Ammi Moussa dans la wilaya de Tiaret. Elle était l'une des grandes figures du théâtre, du cinéma et du petit écran algérien. Elle avait souvent interprété le rôle d'une mère au foyer typiquement algérienne avec sa nature simple et ses traditions matriarcales. Elle fait ses débuts dans le 4e art en 1945, lorsque son époux, le défunt Mustapha Kazderli- une des grandes figures du théâtre algérien- et ses amis comédiens lui demandent de remplacer une actrice absente, ainsi elle intègre le théâtre algérien en interprétant le rôle de mendiante devant Abderrahmane Aziz. Cependant, sa carrière est aussitôt retardée par son mari qui refusait l'idée de la voir devenir comédienne, mais Nouria renoue avec la scène, en intégrant en 1963 une troupe composée de Kelthoum, Habib Redha et d'autres comédiens à l'Opéra d'Alger (TNA actuellement), sous les encouragements de l'artiste et réalisateur Mustapha Badie, chapeauté par Mahieddine Bachtarzi. Tout au long de sa carrière prolifique de plus de 60 années d'expériences, la regrettée a évolué aux côtés de grands noms du théâtre et de la télévision algérienne, à l'instar de Farida Saboundji, Chafia Boudraa, Rouiched et Hassan El Hassani avec lequel elle est partie en tournée en France durant les années 1950. Outre Mustapha Badie avec lequel elle a fait plusieurs feuilletons pour la radio et la télévision, Nouria avait travaillé avec de grands réalisateurs algériens dans le cinéma et la télévision, à l'instar de Omar Bakhti, Moussa Haddad et Hadj Rahim. Elle a joué dans plus de 200 pièces de théâtre, 160 téléfilms et 4 longs métrages. Parmi ses grands rôles cinématographiques, la défunte a excellé dans les films "Khoudh maatak Allah" (prends ce que Dieu Te donne) (1981), "La nuit a peur du soleil" (1964) et "Les enfants de la Casbah" (1963). Pour ce qui est de ses oeuvres les plus connues à la télévision, il y a lieu de citer lefeuilleton "Al massir", (Le destin) (1989) et les sketchs 3La bru et la belle mère", "Elle et lui" et "Khalti H'nifa" lors du Ramadhan. Au théâtre, la défunte a interprété plusieurs rôles notamment dans les pièces "Les fusils de la mère Kerrar", "L'exception et la règle", "Rose rouge", "L'ogresse" et "La Maison de Bernarada Alba". Nouria qui n'a jamais été à l'école, était une véritable école qui a contribué, aux côtés de Kelthoum, à changer le regard des réalisateurs et de la société vis-à-vis de la présence de la femme au théâtre, d'autant que les rôles féminins, jadis, étaient interprétés par des hommes, mais ces deux grandes artistes avaient réussi à ouvrir la voie à plusieurs jeunes comédiennes. A travers son adhésion au théâtre national en 1963, l'interprétation féminine a été fortement boostée. Ainsi, Nouria devient une icône du quatrième art algérien, surnomée "Fleur du théâtre algérien". Plusieurs fois distinguée par le ministère de la culture et des associations artistiques, la regrettée a reçu en 2017 la médaille de mérite national du rang "Ahid". Elle avait souvent interprété le rôle d'une mère au foyer typiquement algérienne avec sa nature simple et ses traditions matriarcales. Elle fait ses débuts dans le 4e art en 1945, lorsque son époux, le défunt Mustapha Kazderli- une des grandes figures du théâtre algérien- et ses amis comédiens lui demandent de remplacer une actrice absente, ainsi elle intègre le théâtre algérien en interprétant le rôle de mendiante devant Abderrahmane Aziz. Cependant, sa carrière est aussitôt retardée par son mari qui refusait l'idée de la voir devenir comédienne, mais Nouria renoue avec la scène, en intégrant en 1963 une troupe composée de Kelthoum, Habib Redha et d'autres comédiens à l'Opéra d'Alger (TNA actuellement), sous les encouragements de l'artiste et réalisateur Mustapha Badie, chapeauté par Mahieddine Bachtarzi. Tout au long de sa carrière prolifique de plus de 60 années d'expériences, la regrettée a évolué aux côtés de grands noms du théâtre et de la télévision algérienne, à l'instar de Farida Saboundji, Chafia Boudraa, Rouiched et Hassan El Hassani avec lequel elle est partie en tournée en France durant les années 1950. Outre Mustapha Badie avec lequel elle a fait plusieurs feuilletons pour la radio et la télévision, Nouria avait travaillé avec de grands réalisateurs algériens dans le cinéma et la télévision, à l'instar de Omar Bakhti, Moussa Haddad et Hadj Rahim. Elle a joué dans plus de 200 pièces de théâtre, 160 téléfilms et 4 longs métrages. Parmi ses grands rôles cinématographiques, la défunte a excellé dans les films "Khoudh maatak Allah" (prends ce que Dieu Te donne) (1981), "La nuit a peur du soleil" (1964) et "Les enfants de la Casbah" (1963). Pour ce qui est de ses oeuvres les plus connues à la télévision, il y a lieu de citer lefeuilleton "Al massir", (Le destin) (1989) et les sketchs 3La bru et la belle mère", "Elle et lui" et "Khalti H'nifa" lors du Ramadhan. Au théâtre, la défunte a interprété plusieurs rôles notamment dans les pièces "Les fusils de la mère Kerrar", "L'exception et la règle", "Rose rouge", "L'ogresse" et "La Maison de Bernarada Alba". Nouria qui n'a jamais été à l'école, était une véritable école qui a contribué, aux côtés de Kelthoum, à changer le regard des réalisateurs et de la société vis-à-vis de la présence de la femme au théâtre, d'autant que les rôles féminins, jadis, étaient interprétés par des hommes, mais ces deux grandes artistes avaient réussi à ouvrir la voie à plusieurs jeunes comédiennes. A travers son adhésion au théâtre national en 1963, l'interprétation féminine a été fortement boostée. Ainsi, Nouria devient une icône du quatrième art algérien, surnomée "Fleur du théâtre algérien". Plusieurs fois distinguée par le ministère de la culture et des associations artistiques, la regrettée a reçu en 2017 la médaille de mérite national du rang "Ahid".