Les horaires d'alimentation en eau potable seront inévitablement aménagés au début de l'été prochain en cas de persistance du stress hydrique actuel, a indiqué, lundi à Alger, le directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE), Les horaires d'alimentation en eau potable seront inévitablement aménagés au début de l'été prochain en cas de persistance du stress hydrique actuel, a indiqué, lundi à Alger, le directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE), Hocine Zair. Intervenant sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, M. Zair a fait savoir que dans le cadre d'une démarche d'économie d'eau, "cette situation nous impose de préserver les réserves existantes au niveau des barrages, ce qui va se traduire inévitablement sur le terrain par une réduction des plages horaires de distribution, sauf si les réserves se reconstituent d'ici le mois de mai prochain". A ce propos, le directeur a expliqué que cette réduction de plages horaires se fera "au cas par cas, selon les communes et les sources de mobilisation d'eau". "Si la situation ne s'améliore pas sur les deux mois à venir, l'alimentation en quotidien qui se situe entre 10h et 18h sera réduite pour passer entre 6h et 12h voire à un jour sur deux", a-t-il précisé. En revanche, le "mois sacré du Ramadhan ne sera pas concerné par ces restrictions", a-t-il assuré. Selon les données récentes publiées par l'Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT), le "pays enregistre une moyenne de 44 % de remplissages de barrages", a-t-il rappelé. Cependant, les barrages et les autres eaux de surface, ne représentent que 40 % des ressources utilisées pour l'alimentation en eau potable, à coté d'autres alternatives telles que l'eau de mer dessalée et l'eau issue des forages. Pour parer à cette situation de réduction des réserves, les pouvoirs publics viennent de décider de confier la réalisation "en urgence" à des entreprises publiques de quatre stations de dessalement, au niveau de Zéralda, Aïn-Benian, Palm-Beach et Bousmaïl, expliquant que le but de ces projets était d'atténuer le stress hydrique au niveau de la capitale. Le programme national actuel de dessalement est muni de 11 stations produisant plus de 2 millions m3 d'eau/jour. Pour M. Zair, le changement climatique impose de s'appuyer sur le dessalement d'eau de mer, permettant ainsi de réserver l'eau des barrages aux régions des Hauts- Plateaux et à l'irrigation. S'agissant du rendement des réseaux de distribution d'eau, le DG de l'ADE a fait savoir que près de 20 villes du pays connaissent actuellement des travaux, dans le cadre de la rénovation de leurs réseaux, dans l'objectif d'améliorer leurs rendements. Au niveau de la capitale, il l'a estimé entre 60-65 %, ajoutant que les "fuites au niveau de la wilaya d'Alger ne dépassent pas les 23 %". En outre, M. Zair a fait savoir que le coût moyen de production était de 60 dinars/m3 alors que le prix de commercialisation du mètre cube au niveau national est de 6,30 dinars, le différentiel étant compensé par les subventions de l'Etat. Hocine Zair. Intervenant sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, M. Zair a fait savoir que dans le cadre d'une démarche d'économie d'eau, "cette situation nous impose de préserver les réserves existantes au niveau des barrages, ce qui va se traduire inévitablement sur le terrain par une réduction des plages horaires de distribution, sauf si les réserves se reconstituent d'ici le mois de mai prochain". A ce propos, le directeur a expliqué que cette réduction de plages horaires se fera "au cas par cas, selon les communes et les sources de mobilisation d'eau". "Si la situation ne s'améliore pas sur les deux mois à venir, l'alimentation en quotidien qui se situe entre 10h et 18h sera réduite pour passer entre 6h et 12h voire à un jour sur deux", a-t-il précisé. En revanche, le "mois sacré du Ramadhan ne sera pas concerné par ces restrictions", a-t-il assuré. Selon les données récentes publiées par l'Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT), le "pays enregistre une moyenne de 44 % de remplissages de barrages", a-t-il rappelé. Cependant, les barrages et les autres eaux de surface, ne représentent que 40 % des ressources utilisées pour l'alimentation en eau potable, à coté d'autres alternatives telles que l'eau de mer dessalée et l'eau issue des forages. Pour parer à cette situation de réduction des réserves, les pouvoirs publics viennent de décider de confier la réalisation "en urgence" à des entreprises publiques de quatre stations de dessalement, au niveau de Zéralda, Aïn-Benian, Palm-Beach et Bousmaïl, expliquant que le but de ces projets était d'atténuer le stress hydrique au niveau de la capitale. Le programme national actuel de dessalement est muni de 11 stations produisant plus de 2 millions m3 d'eau/jour. Pour M. Zair, le changement climatique impose de s'appuyer sur le dessalement d'eau de mer, permettant ainsi de réserver l'eau des barrages aux régions des Hauts- Plateaux et à l'irrigation. S'agissant du rendement des réseaux de distribution d'eau, le DG de l'ADE a fait savoir que près de 20 villes du pays connaissent actuellement des travaux, dans le cadre de la rénovation de leurs réseaux, dans l'objectif d'améliorer leurs rendements. Au niveau de la capitale, il l'a estimé entre 60-65 %, ajoutant que les "fuites au niveau de la wilaya d'Alger ne dépassent pas les 23 %". En outre, M. Zair a fait savoir que le coût moyen de production était de 60 dinars/m3 alors que le prix de commercialisation du mètre cube au niveau national est de 6,30 dinars, le différentiel étant compensé par les subventions de l'Etat.