Le roi du Maroc, Mohamed VI a, dans un discours, appelé la réouverture des frontières avec l'Algérie. Comme il a assuré son voisin de l'Est sur ses bonnes intentions en soutenant vouloir bâtir des relations saines avec l'Algérie. Le roi du Maroc, Mohamed VI a, dans un discours, appelé la réouverture des frontières avec l'Algérie. Comme il a assuré son voisin de l'Est sur ses bonnes intentions en soutenant vouloir bâtir des relations saines avec l'Algérie. Mohamed VI souffle le chaud et le froid car ce discours, prononcé avant-hier à l'occasion de la Fête du trône, intervient dans un contexte de crise dans les relations entre les deux pay suite aux propos tenus par le représentant du royaume marocain auprès de l'ONU et dans lesquels il a ouvertement appelé à l'indépendance de la Kabylie. Dans son discours de ce samedi M6 a indiqué en direction de l'Algérie que "ce qui vous touche nous touche, pour nous, la sécurité et la stabilité de l'Algérie, ainsi que la tranquillité de son peuple, font partie de la sécurité et de la stabilité du Maroc et vice versa" a-t-il encore ajouté. Ce changement de ton à l'égard de l'Algérie laisse perplexe plus d'un observateur tant il y a juste deux semaines le discours du Maroc était très hostile. En effet lors d'une réunion virtuelle des pays non-alignés qui a eu lieu à New York les 13 et 14 juillet, Omar Hilale, l'ambassadeur du Maroc auprès de l'ONU, a soumis aux pays membres une note dans laquelle il estime, que "le peuple kabyle mérite plus que tout autre de jouir pleinement de son droit à l'autodétermination". Une position qui a, on s'en doute bien outré l'Algérie. Alger a alors décidé de rappeler en consultation son ambassadeur à Rabat tout en demandant à Rabat de s'expliquer sur cette attitude similaire à une véritable déclaration de guerre. Pour l'heure le Maroc n'a pas daigné présenter la moindre explication se murant dans un silence qui en dit long sur ses mauvaises intentions et sur ses calculs froids. Donc c'est dans ce contexte de tension dans les relations entre les deux pays que le roi du Maroc a discouru avant-hier en tenant de tels propos. Or la réalité est tout autre car aucun observateur averti n'accorde le moindre crédit à ce discours qui sonne faux. Mohamed VI cherche certainement à mettre l'Algérie dans la gêne vis-à-vis de la communauté internationale en se présentant dans la peau de celui qui tend la main à son voisin. Mais cette stratégie n'a aucune chance d'aboutir tant le Maroc est habitué à ces manoeuvres épisodiques. Ce d'autant que le scandale du logiciel espion, Pegasus, utilisé par les services secrets marocains pour espionner non seulement des responsables algériens mais aussi ceux d'autres pays, dont la France, continue de susciter des réactions d'indignation dans le monde entier. Par ailleurs le roi du Maroc est revenu sur la question des frontières fermées, pour rappel, depuis 1994. "La fermeture des frontières est non seulement incompatible avec le droit naturel mais aussi avec le principe juridique authentique inscrit dans les accords internationaux, dont le traité de Marrakech instituant l'Union du Maghreb arabe (UMA), qui prévoit la liberté de circulation des personnes, des services, des biens et des capitaux entre ses pays", dira M6. Et d'ajouter, "Je l'ai exprimé clairement, depuis 2008, et je l'ai réitéré à plusieurs reprises, à diverses occasions". L'Algérie n'a pas été contre la réouverture des frontières mais a toujours soutenu que cette question devrait s'inscrire dans u cadre global de normalisation de l'ensemble des relations entre les deux pays. Ce que refuse catégoriquement le Maroc qui affectionne plutôt la politique sournoise de l'entretien de la tension avec l'Algérie. Mohamed VI souffle le chaud et le froid car ce discours, prononcé avant-hier à l'occasion de la Fête du trône, intervient dans un contexte de crise dans les relations entre les deux pay suite aux propos tenus par le représentant du royaume marocain auprès de l'ONU et dans lesquels il a ouvertement appelé à l'indépendance de la Kabylie. Dans son discours de ce samedi M6 a indiqué en direction de l'Algérie que "ce qui vous touche nous touche, pour nous, la sécurité et la stabilité de l'Algérie, ainsi que la tranquillité de son peuple, font partie de la sécurité et de la stabilité du Maroc et vice versa" a-t-il encore ajouté. Ce changement de ton à l'égard de l'Algérie laisse perplexe plus d'un observateur tant il y a juste deux semaines le discours du Maroc était très hostile. En effet lors d'une réunion virtuelle des pays non-alignés qui a eu lieu à New York les 13 et 14 juillet, Omar Hilale, l'ambassadeur du Maroc auprès de l'ONU, a soumis aux pays membres une note dans laquelle il estime, que "le peuple kabyle mérite plus que tout autre de jouir pleinement de son droit à l'autodétermination". Une position qui a, on s'en doute bien outré l'Algérie. Alger a alors décidé de rappeler en consultation son ambassadeur à Rabat tout en demandant à Rabat de s'expliquer sur cette attitude similaire à une véritable déclaration de guerre. Pour l'heure le Maroc n'a pas daigné présenter la moindre explication se murant dans un silence qui en dit long sur ses mauvaises intentions et sur ses calculs froids. Donc c'est dans ce contexte de tension dans les relations entre les deux pays que le roi du Maroc a discouru avant-hier en tenant de tels propos. Or la réalité est tout autre car aucun observateur averti n'accorde le moindre crédit à ce discours qui sonne faux. Mohamed VI cherche certainement à mettre l'Algérie dans la gêne vis-à-vis de la communauté internationale en se présentant dans la peau de celui qui tend la main à son voisin. Mais cette stratégie n'a aucune chance d'aboutir tant le Maroc est habitué à ces manoeuvres épisodiques. Ce d'autant que le scandale du logiciel espion, Pegasus, utilisé par les services secrets marocains pour espionner non seulement des responsables algériens mais aussi ceux d'autres pays, dont la France, continue de susciter des réactions d'indignation dans le monde entier. Par ailleurs le roi du Maroc est revenu sur la question des frontières fermées, pour rappel, depuis 1994. "La fermeture des frontières est non seulement incompatible avec le droit naturel mais aussi avec le principe juridique authentique inscrit dans les accords internationaux, dont le traité de Marrakech instituant l'Union du Maghreb arabe (UMA), qui prévoit la liberté de circulation des personnes, des services, des biens et des capitaux entre ses pays", dira M6. Et d'ajouter, "Je l'ai exprimé clairement, depuis 2008, et je l'ai réitéré à plusieurs reprises, à diverses occasions". L'Algérie n'a pas été contre la réouverture des frontières mais a toujours soutenu que cette question devrait s'inscrire dans u cadre global de normalisation de l'ensemble des relations entre les deux pays. Ce que refuse catégoriquement le Maroc qui affectionne plutôt la politique sournoise de l'entretien de la tension avec l'Algérie.