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La Banque mondiale répond
Qui sont les pauvres en Algérie ?
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 12 - 2021

Dans un rapport publié récemment par la Banque mondiale, cette dernière s'est penchée sur la pauvreté en Algérie.
Dans un rapport publié récemment par la Banque mondiale, cette dernière s'est penchée sur la pauvreté en Algérie.
Bien que cette institution internationale ait souligné qu'il y a eu une nette baisse du taux de pauvreté entre 2013 et 2019, elle a également démontré que cela varie considérablement selon les régions du pays, et entre les zones rurales et urbaines. Quand la Banque mondiale parle de pauvreté dans son dernier rapport sur le suivi de la situation économique de l'Algérie, elle s'adosse sur son « indicateur de la pauvreté multidimensionnelle (IPM), qui est une approche non monétaire permettant de mesurer le niveau de privation en se concentrant sur trois grandes dimensions : la santé, l'éducation et les conditions de vie ». Cet indicateur varie de 0 à 100, « où 100 représente le dénuement le plus total », fait savoir le rapport. « Une personne est considérée comme « multi-dimensionnellement pauvre » si son niveau de privation dépasse 33. Les personnes dont l'indicateur va de 20 à 33 sont considérées comme vulnérables à la pauvreté multidimensionnelle », précise la BM. Quelles sont les régions les plus pauvres en Algérie ? Pour la Banque mondiale, « le pourcentage de personnes vulnérables à la pauvreté multidimensionnelle a baissé de 5,8 à 3,6 %. Le taux de pauvreté multidimensionnelle de l'Algérie — 1,4 % — est meilleur que celui de ses voisins régionaux, l'Egypte (5,2 %), l'Irak (8,6 %) et le Maroc (6,1 %), mais plus bas que le taux de pauvreté comparativement faible de la Tunisie (0,8 %) ».
Cependant, le même rapport explique que sur un plan national, des « différences importantes » subsistent entre les régions. « Les régions du Nord-Centre et du Nord-Est sont confrontées à des niveaux de privation inférieurs à ceux du reste du pays, tandis que la région des Hauts Plateaux Centre est confrontée à un niveau de privation plus élevé », indique le rapport. Et d'ajouter que « les Hauts plateaux- Centre, les Hauts plateaux-Ouest et la région Sud, avec des taux de pauvreté récents de 4,4 %, 2,6 % et 2,3 % respectivement, ont enregistré une réduction significative de la pauvreté, mais ils restent à la traîne par rapport aux quatre autres régions algériennes ». « Le taux de pauvreté est quatre fois plus important dans les zones rurales que dans les zones urbaines en 2019 », affirme le rapport de la Banque mondiale. La même source affirme qu'en Algérie « les lacunes en matière d'éducation contribuent pour près de la moitié à la pauvreté multidimensionnelle globale en 2019 (+2,2 points de pourcentage par rapport à 2013), tandis que le dénuement sur le plan sanitaire contribue à 30 % (+1,3 pp) et de mauvaises conditions de vie de base à 20 % (–3,7 pp) ».
Concernant les différences entre les deux sexes, la Banque Mondiale soutient qu'il « n'y a pas de différence significative entre les hommes et les femmes en termes de taux de pauvreté entre les deux cycles d'enquête ». À titre d'exemple, la Banque mondiale explique que « la mortalité infantile dans la région Sud est bien supérieure au niveau national ». Le problème est donc, et avant tout, selon ce rapport, lié à l'inégalité entre les régions du pays. « Les pauvres se concentrent dans la région pauvre des Hauts-Plateaux Centre (32 % d'entre eux), mais aussi dans les régions moins pauvres du Nord- Centre et Nord-Ouest », affirme le rapport de la BM qui explique aussi que ces pauvres « vivent principalement dans les zones rurales et ont souvent des familles plus nombreuses que les Algériens plus aisés ». Le même rapport poursuit et dévoile que « le niveau d'éducation d'un chef de ménage pauvre est probablement très faible, voire nul. Les pauvres n'ont toujours pas accès à Internet et manquent de biens importants, tels qu'une voiture ».
Bien que cette institution internationale ait souligné qu'il y a eu une nette baisse du taux de pauvreté entre 2013 et 2019, elle a également démontré que cela varie considérablement selon les régions du pays, et entre les zones rurales et urbaines. Quand la Banque mondiale parle de pauvreté dans son dernier rapport sur le suivi de la situation économique de l'Algérie, elle s'adosse sur son « indicateur de la pauvreté multidimensionnelle (IPM), qui est une approche non monétaire permettant de mesurer le niveau de privation en se concentrant sur trois grandes dimensions : la santé, l'éducation et les conditions de vie ». Cet indicateur varie de 0 à 100, « où 100 représente le dénuement le plus total », fait savoir le rapport. « Une personne est considérée comme « multi-dimensionnellement pauvre » si son niveau de privation dépasse 33. Les personnes dont l'indicateur va de 20 à 33 sont considérées comme vulnérables à la pauvreté multidimensionnelle », précise la BM. Quelles sont les régions les plus pauvres en Algérie ? Pour la Banque mondiale, « le pourcentage de personnes vulnérables à la pauvreté multidimensionnelle a baissé de 5,8 à 3,6 %. Le taux de pauvreté multidimensionnelle de l'Algérie — 1,4 % — est meilleur que celui de ses voisins régionaux, l'Egypte (5,2 %), l'Irak (8,6 %) et le Maroc (6,1 %), mais plus bas que le taux de pauvreté comparativement faible de la Tunisie (0,8 %) ».
Cependant, le même rapport explique que sur un plan national, des « différences importantes » subsistent entre les régions. « Les régions du Nord-Centre et du Nord-Est sont confrontées à des niveaux de privation inférieurs à ceux du reste du pays, tandis que la région des Hauts Plateaux Centre est confrontée à un niveau de privation plus élevé », indique le rapport. Et d'ajouter que « les Hauts plateaux- Centre, les Hauts plateaux-Ouest et la région Sud, avec des taux de pauvreté récents de 4,4 %, 2,6 % et 2,3 % respectivement, ont enregistré une réduction significative de la pauvreté, mais ils restent à la traîne par rapport aux quatre autres régions algériennes ». « Le taux de pauvreté est quatre fois plus important dans les zones rurales que dans les zones urbaines en 2019 », affirme le rapport de la Banque mondiale. La même source affirme qu'en Algérie « les lacunes en matière d'éducation contribuent pour près de la moitié à la pauvreté multidimensionnelle globale en 2019 (+2,2 points de pourcentage par rapport à 2013), tandis que le dénuement sur le plan sanitaire contribue à 30 % (+1,3 pp) et de mauvaises conditions de vie de base à 20 % (–3,7 pp) ».
Concernant les différences entre les deux sexes, la Banque Mondiale soutient qu'il « n'y a pas de différence significative entre les hommes et les femmes en termes de taux de pauvreté entre les deux cycles d'enquête ». À titre d'exemple, la Banque mondiale explique que « la mortalité infantile dans la région Sud est bien supérieure au niveau national ». Le problème est donc, et avant tout, selon ce rapport, lié à l'inégalité entre les régions du pays. « Les pauvres se concentrent dans la région pauvre des Hauts-Plateaux Centre (32 % d'entre eux), mais aussi dans les régions moins pauvres du Nord- Centre et Nord-Ouest », affirme le rapport de la BM qui explique aussi que ces pauvres « vivent principalement dans les zones rurales et ont souvent des familles plus nombreuses que les Algériens plus aisés ». Le même rapport poursuit et dévoile que « le niveau d'éducation d'un chef de ménage pauvre est probablement très faible, voire nul. Les pauvres n'ont toujours pas accès à Internet et manquent de biens importants, tels qu'une voiture ».


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