Le président de la République a accueilli à Accra avec la plus grande satisfaction le rapport de Marie Angélique Savané, chef de projet de l'évaluation par les pairs, à l'occasion du 7e Sommet du Forum des chefs d'Etat et de gouvernement du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP). Le président de la République a accueilli à Accra avec la plus grande satisfaction le rapport de Marie Angélique Savané, chef de projet de l'évaluation par les pairs, à l'occasion du 7e Sommet du Forum des chefs d'Etat et de gouvernement du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP). La rencontre est à elle seule une source de satisfaction, dans la mesure où sa tenue répond à la «conviction que notre Forum doit devenir un creuset de valorisation et de partage de nos expériences respectives», dira Abdelaziz Bouteflika qui, dans un discours à l'occasion, a tenu à souligner plutôt les défis que notre pays ambitionne de relever dans sa démarche et que le groupe d'experts n'a pas manqué de noter dans son rapport d'évaluation de l'Algérie, qui, pour rappel, s'est proposée volontairement à l'évaluation par les pairs. Le plus important défi reste sans conteste «la consolidation de la paix retrouvée après la longue et difficile période d'instabilité et d'insécurité que nous venons de traverser» a soutenu le président de la République, expliquant que cette phase de l'histoire du pays est une «parenthèse douloureuse que nous avons entrepris de refermer par la réconciliation des cœurs et des esprits et par le rassemblement de toutes les Algériennes et de tous les Algériens autour de l'objectif de construction de l'Algérie de demain». Après avoir salué les efforts des experts et rendu un hommage «mérité à Madame Marie Angélique Savane», chef du projet, pour leur contribution à cet exercice devant consolider la démocratie en terre d'Afrique, le président a estimé que le rapport présenté est une preuve «édifiante de cette ferme détermination à contribuer concrètement à l'ancrage de la bonne gouvernance dans chacun de nos pays et sur notre continent». Il a par ailleurs considéré l'appréciation des experts des progrès réalisés en Algérie «sans complaisance et qui a pris note de nos accomplissements», dira le président qui, dans son discours, a développé la démarche algérienne résolument «engagée dans d'importants processus de transformation» guidés par «cet esprit de réconciliation, de prise en charge des conséquences considérables de la tragédie nationale et sur laquelle sont basées les politiques et les actions gouvernementales dans les différents domaines. Et ce, en parallèle à l'exigence d'une réforme profonde du système socio-politique». «La démocratie, les droits de l'Homme et les libertés publiques sont aujourd'hui, des acquis de l'Algérie, comme en témoignent la tenue régulière d'élections libres et transparentes, la diversité de la composition du Parlement, le fonctionnement démocratique des institutions, l'expression libre des opinions, le développement prodigieux de la presse, la protection des droits de l'Homme et l'émergence de la société civile». La poursuite de cet élan de développement national ne peut se concevoir, avertira le Président, que par une lutte sans merci contre les fléaux sociaux, comme la criminalité et la corruption. Un problème «multidimensionnel» et contre lequel «nous sommes déterminés à lutter» Le Président rappellera de ce fait la mise en conformité de la législation algérienne en la matière, enrichie, ces dernières années par de nouvelles dispositions, telles que «l'imprescriptibilité des infractions de corruption, la levée du secret bancaire, l'obligation de déclaration de patrimoine pour tous les responsables et fonctionnaires de l'Etat, la définition détaillée des incriminations pour délit de corruption et l'aggravation des sanctions qui les concernent». Autant d'instruments qui entrent dans «la dynamique de renforcement de la démocratie et de l'Etat de droit». L'Algérie, qui œuvre pour la bonne gouvernance, plaide à l'occasion auprès de ses pairs africains pour une «implication plus active de la société civile ainsi qu'une coopération conséquente de la part de nos partenaires au développement» qui sont, selon le président de la République, des contributions indispensables à la démarche africaine pour consolider la démocratie. La bonne gouvernance ne concerne pas seulement les institutions de l'Etat, a-t-il martelé. «Je voudrais dire combien nous nous félicitons de nous être soumis à cette évaluation par le Mécanisme. Cela nous a, d'abord, conduits à faire nous-mêmes notre propre évaluation et à établir ainsi un bilan de notre action et des politiques que nous avons initiées dans tous les domaines», a soutenu enfin le président de la République. Les dirigeants des pays africains quitteront aujourd'hui la capitale ghanéenne Accra, où ils se sont concertés durant trois jours sur le Nepad, la bonne gouvernance et sur le projet de «gouvernement des Etats africains». La rencontre est à elle seule une source de satisfaction, dans la mesure où sa tenue répond à la «conviction que notre Forum doit devenir un creuset de valorisation et de partage de nos expériences respectives», dira Abdelaziz Bouteflika qui, dans un discours à l'occasion, a tenu à souligner plutôt les défis que notre pays ambitionne de relever dans sa démarche et que le groupe d'experts n'a pas manqué de noter dans son rapport d'évaluation de l'Algérie, qui, pour rappel, s'est proposée volontairement à l'évaluation par les pairs. Le plus important défi reste sans conteste «la consolidation de la paix retrouvée après la longue et difficile période d'instabilité et d'insécurité que nous venons de traverser» a soutenu le président de la République, expliquant que cette phase de l'histoire du pays est une «parenthèse douloureuse que nous avons entrepris de refermer par la réconciliation des cœurs et des esprits et par le rassemblement de toutes les Algériennes et de tous les Algériens autour de l'objectif de construction de l'Algérie de demain». Après avoir salué les efforts des experts et rendu un hommage «mérité à Madame Marie Angélique Savane», chef du projet, pour leur contribution à cet exercice devant consolider la démocratie en terre d'Afrique, le président a estimé que le rapport présenté est une preuve «édifiante de cette ferme détermination à contribuer concrètement à l'ancrage de la bonne gouvernance dans chacun de nos pays et sur notre continent». Il a par ailleurs considéré l'appréciation des experts des progrès réalisés en Algérie «sans complaisance et qui a pris note de nos accomplissements», dira le président qui, dans son discours, a développé la démarche algérienne résolument «engagée dans d'importants processus de transformation» guidés par «cet esprit de réconciliation, de prise en charge des conséquences considérables de la tragédie nationale et sur laquelle sont basées les politiques et les actions gouvernementales dans les différents domaines. Et ce, en parallèle à l'exigence d'une réforme profonde du système socio-politique». «La démocratie, les droits de l'Homme et les libertés publiques sont aujourd'hui, des acquis de l'Algérie, comme en témoignent la tenue régulière d'élections libres et transparentes, la diversité de la composition du Parlement, le fonctionnement démocratique des institutions, l'expression libre des opinions, le développement prodigieux de la presse, la protection des droits de l'Homme et l'émergence de la société civile». La poursuite de cet élan de développement national ne peut se concevoir, avertira le Président, que par une lutte sans merci contre les fléaux sociaux, comme la criminalité et la corruption. Un problème «multidimensionnel» et contre lequel «nous sommes déterminés à lutter» Le Président rappellera de ce fait la mise en conformité de la législation algérienne en la matière, enrichie, ces dernières années par de nouvelles dispositions, telles que «l'imprescriptibilité des infractions de corruption, la levée du secret bancaire, l'obligation de déclaration de patrimoine pour tous les responsables et fonctionnaires de l'Etat, la définition détaillée des incriminations pour délit de corruption et l'aggravation des sanctions qui les concernent». Autant d'instruments qui entrent dans «la dynamique de renforcement de la démocratie et de l'Etat de droit». L'Algérie, qui œuvre pour la bonne gouvernance, plaide à l'occasion auprès de ses pairs africains pour une «implication plus active de la société civile ainsi qu'une coopération conséquente de la part de nos partenaires au développement» qui sont, selon le président de la République, des contributions indispensables à la démarche africaine pour consolider la démocratie. La bonne gouvernance ne concerne pas seulement les institutions de l'Etat, a-t-il martelé. «Je voudrais dire combien nous nous félicitons de nous être soumis à cette évaluation par le Mécanisme. Cela nous a, d'abord, conduits à faire nous-mêmes notre propre évaluation et à établir ainsi un bilan de notre action et des politiques que nous avons initiées dans tous les domaines», a soutenu enfin le président de la République. Les dirigeants des pays africains quitteront aujourd'hui la capitale ghanéenne Accra, où ils se sont concertés durant trois jours sur le Nepad, la bonne gouvernance et sur le projet de «gouvernement des Etats africains».