Malgré les satisfecit occidentaux à l'issue de la réunion de Paris, une question, et de taille subsistait : quel crédit en effet apporter à cet évènement en l'absence délibérée du principal concerné, le Soudan ? C'est ce à quoi tentent de répondre, selon toute vraisemblance, l'ONU et l'UA. Khartoum faisant du préalable africain la condition sine qua non à toute validation de sa part de quelque plan de paix que ce soit. Malgré les satisfecit occidentaux à l'issue de la réunion de Paris, une question, et de taille subsistait : quel crédit en effet apporter à cet évènement en l'absence délibérée du principal concerné, le Soudan ? C'est ce à quoi tentent de répondre, selon toute vraisemblance, l'ONU et l'UA. Khartoum faisant du préalable africain la condition sine qua non à toute validation de sa part de quelque plan de paix que ce soit. Elle est officiellement annoncée pour les 15 et 16 juillet prochains en Libye et elle devra aborder la délicate question du lancement de nouvelles négociations autour de la lancinante situation qui prévaut au Darfour soudanais depuis maintenant plusieurs années et que la communauté internationale, alertée par diverses ONG et institutions internationales prend de plus en plus au sérieux ne serait-ce que deux points de vue : la véritable situation de catastrophe humanitaire qui en a découlé et les risques de contagion à l'échelle de la région tout entière. Cette fois, ce sont deux parmi les plus importantes institutions planétaires, à savoir l'Organisation des Nations unies et l'Union africaine qui viennent de prendre l'initiative de réunir autour d'une même table différentes parties prenantes susceptibles d'apporter idées neuves et propositions concrètes pour dépasser les blocages qui demeurent. Dans une semaine donc, les acteurs régionaux et internationaux seront invités à débattre de l'examen d'une feuille de route pour la paix élaborée conjointement par l'émissaire de l'ONU, Jan Eliasson, et celui africain, Salim Ahmed Salim. Des invitations ont d'ores et déjà été lancées en direction du principal concerné le Soudan, mais aussi du Tchad, de l'Egypte, de l'Erythrée, de la Ligue arabe et des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, à savoir les USA, la Chine, la Grande-Bretagne, la France et la Russie. D'autres invitations, apprenait-on hier, ont également été adressées aux principaux bailleurs de fonds comme le Canada, les Pays-Bas, la Norvège ou l'Union européenne. Au cours de cette réunion, il sera aussi question du déploiement annoncé d'une force mixte UA/ONU de 23.000 hommes et qui viendrait remplacer les 7.000 soldats africains actuellement présents sur le sol soudanais .Etant entendu que autant l'UA que l'ONU jugent indispensable que toutes les parties en conflit dialoguent ensemble aux fins de trouver les voies et moyens pour un retour définitif de la paix et de la stabilité dans cette région du monde. Pour rappel, l'on se souviendra que le Soudan, pourtant principal concerné, avait été le grand absent de la conférence de Paris. Les autorités soudanaises avaient justifié leur refus de prendre part à cette réunion par le fait qu'elles n'avaient pas été sollicitées dès le départ de l'initiative française. L'on se souvient aussi des propos particulièrement sévères avec lesquels le président soudanais Omar El-Bachir avait stigmatisé cette réunion précisant qu'elle allait davantage encombrer une situation déjà fort confuse qu'apporter une quelconque amélioration concrète sur le terrain. De fait, et sans verser dans le pessimisme ou la démagogie, comment ne pas relever que la conférence de Partis n'a pu dégager, hormis des vœux pieux ,aucun engagement financier sérieux susceptible de soutenir cette fameuse force conjointe de 21.000 hommes. L'ONU et l'UA feront-elles mieux que toutes les puissances, dont les Etats-Unis et la Chine présents à Paris ? La question est à tout le moins prématurée. Sauf si n'excepte pas le fait que le Soudan n'a jamais cessé depuis le début des négociations, de mettre l'accent sur la primauté d'une souveraineté africaine sur tout processus de paix éventuel. Pour Khartoum, la solution n'est et ne peut être qu'africaine. C'est peut-être ce à quoi s'efforcent de parvenir tout autant l'ONU que l'UA. Elle est officiellement annoncée pour les 15 et 16 juillet prochains en Libye et elle devra aborder la délicate question du lancement de nouvelles négociations autour de la lancinante situation qui prévaut au Darfour soudanais depuis maintenant plusieurs années et que la communauté internationale, alertée par diverses ONG et institutions internationales prend de plus en plus au sérieux ne serait-ce que deux points de vue : la véritable situation de catastrophe humanitaire qui en a découlé et les risques de contagion à l'échelle de la région tout entière. Cette fois, ce sont deux parmi les plus importantes institutions planétaires, à savoir l'Organisation des Nations unies et l'Union africaine qui viennent de prendre l'initiative de réunir autour d'une même table différentes parties prenantes susceptibles d'apporter idées neuves et propositions concrètes pour dépasser les blocages qui demeurent. Dans une semaine donc, les acteurs régionaux et internationaux seront invités à débattre de l'examen d'une feuille de route pour la paix élaborée conjointement par l'émissaire de l'ONU, Jan Eliasson, et celui africain, Salim Ahmed Salim. Des invitations ont d'ores et déjà été lancées en direction du principal concerné le Soudan, mais aussi du Tchad, de l'Egypte, de l'Erythrée, de la Ligue arabe et des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, à savoir les USA, la Chine, la Grande-Bretagne, la France et la Russie. D'autres invitations, apprenait-on hier, ont également été adressées aux principaux bailleurs de fonds comme le Canada, les Pays-Bas, la Norvège ou l'Union européenne. Au cours de cette réunion, il sera aussi question du déploiement annoncé d'une force mixte UA/ONU de 23.000 hommes et qui viendrait remplacer les 7.000 soldats africains actuellement présents sur le sol soudanais .Etant entendu que autant l'UA que l'ONU jugent indispensable que toutes les parties en conflit dialoguent ensemble aux fins de trouver les voies et moyens pour un retour définitif de la paix et de la stabilité dans cette région du monde. Pour rappel, l'on se souviendra que le Soudan, pourtant principal concerné, avait été le grand absent de la conférence de Paris. Les autorités soudanaises avaient justifié leur refus de prendre part à cette réunion par le fait qu'elles n'avaient pas été sollicitées dès le départ de l'initiative française. L'on se souvient aussi des propos particulièrement sévères avec lesquels le président soudanais Omar El-Bachir avait stigmatisé cette réunion précisant qu'elle allait davantage encombrer une situation déjà fort confuse qu'apporter une quelconque amélioration concrète sur le terrain. De fait, et sans verser dans le pessimisme ou la démagogie, comment ne pas relever que la conférence de Partis n'a pu dégager, hormis des vœux pieux ,aucun engagement financier sérieux susceptible de soutenir cette fameuse force conjointe de 21.000 hommes. L'ONU et l'UA feront-elles mieux que toutes les puissances, dont les Etats-Unis et la Chine présents à Paris ? La question est à tout le moins prématurée. Sauf si n'excepte pas le fait que le Soudan n'a jamais cessé depuis le début des négociations, de mettre l'accent sur la primauté d'une souveraineté africaine sur tout processus de paix éventuel. Pour Khartoum, la solution n'est et ne peut être qu'africaine. C'est peut-être ce à quoi s'efforcent de parvenir tout autant l'ONU que l'UA.