La traduction et l'adaptation des œuvres en tamazight ont été les thématiques développées lors de la rencontre organisée samedi soir par le Haut commissariat à l'amazighité (HCA) au complexe culturel Laadi-Flici à Alger. Le Professeur Ait Ouyahia Belkacem a évoqué son expérience dans le domaine de la traduction et de l'adaptation à travers son ouvrage consacré aux fables de La Fontaine. ''Je n'ai pas seulement changé les noms des personnes et des lieux. Je ne voulais pas faire de la traduction mais décrire l'atmosphère de la Kabylie des années 30 et 40'', a indiqué le conférencier qui a ''voulu rendre, dans ce livre, la couleur locale''. ''J'ai commencé par traduire l'œuvre de La Fontaine mais je me suis rendu compte que la traduction était fade. Alors j'ai décidé de faire une adaptation et la rime est venue d'elle-même'', a ajouté le Professeur Ait Ouyahia qui a déclamé quelques vers des fables ''Le chêne et le roseau'' et ''Le laboureur et ses enfants'', en tamazight et en français. L'anthropologue Dida Badi, auteur du livre ''L'imzad, une musique millénaire touarègue'', pour sa part, a fait une présentation de l'imzad ''qui constitue un patrimoine matériel en tant qu'instrument et immatériel en tant que musique''. ''L'imzad est un instrument monocorde très ancien joué uniquement par les femmes, qui quelquefois se font accompagner par un poète'', a précisé l'anthropologue expliquant que les thèmes développés dans ce genre musical sont : la femme, le pays, la bravoure, l'environnement et le Sahara. Les soirées d'aujourd'hui et de demain mardi, entrant dans le cycle des ''Soirées de la littérature amazighe'', seront consacrées respectivement au roman, au conte et à la poésie. La traduction et l'adaptation des œuvres en tamazight ont été les thématiques développées lors de la rencontre organisée samedi soir par le Haut commissariat à l'amazighité (HCA) au complexe culturel Laadi-Flici à Alger. Le Professeur Ait Ouyahia Belkacem a évoqué son expérience dans le domaine de la traduction et de l'adaptation à travers son ouvrage consacré aux fables de La Fontaine. ''Je n'ai pas seulement changé les noms des personnes et des lieux. Je ne voulais pas faire de la traduction mais décrire l'atmosphère de la Kabylie des années 30 et 40'', a indiqué le conférencier qui a ''voulu rendre, dans ce livre, la couleur locale''. ''J'ai commencé par traduire l'œuvre de La Fontaine mais je me suis rendu compte que la traduction était fade. Alors j'ai décidé de faire une adaptation et la rime est venue d'elle-même'', a ajouté le Professeur Ait Ouyahia qui a déclamé quelques vers des fables ''Le chêne et le roseau'' et ''Le laboureur et ses enfants'', en tamazight et en français. L'anthropologue Dida Badi, auteur du livre ''L'imzad, une musique millénaire touarègue'', pour sa part, a fait une présentation de l'imzad ''qui constitue un patrimoine matériel en tant qu'instrument et immatériel en tant que musique''. ''L'imzad est un instrument monocorde très ancien joué uniquement par les femmes, qui quelquefois se font accompagner par un poète'', a précisé l'anthropologue expliquant que les thèmes développés dans ce genre musical sont : la femme, le pays, la bravoure, l'environnement et le Sahara. Les soirées d'aujourd'hui et de demain mardi, entrant dans le cycle des ''Soirées de la littérature amazighe'', seront consacrées respectivement au roman, au conte et à la poésie.