L'entreprise publique BCR (boulonnerie, coutellerie et robinetterie) perd annuellement 500 millions de dinars, conséquence de la contrefaçon de ses produits. Ce chiffre a été révélé, hier, par son PDG, Mohamed El-Hadi Louatfel au cours de l'émission de la chaîne III, «l'invité de la rédaction». Un chiffre qui montre que le phénomène de la contrefaçon a atteint des proportions alarmantes dans notre pays et qui cible un produit, une fois n'est pas coutume, bien de chez nous. Les articles au label BCR ont acquis, grâce à leur qualité, une notoriété méritée aussi bien sur le marché national qu'international. Un avantage qui les prédispose à la contrefaçon. Ce que n'ont pas manqué de faire des unités de fabrication des articles estampillés BCR, installées «essentiellement dans le Sud-est asiatique et particulièrement en Chine» selon le PDG. Cette situation n'a pas arrangé les affaires de la BCR qui a dû subir depuis l'année 1994 la concurrence féroce des produits contrefaits au point où l'entreprise a failli mettre la clé sous le paillasson. La robinetterie, coutellerie et boulonnerie, produits contrefaits sous la marque BCR, de moindre qualité que ceux d'origine, venant des ces contrées lointaines, ont envahi le marché algérien durant ces dernières années. Les consommateurs algériens sont facilement trompés par la similitude des produits. Les Asiatiques ont développé, selon Mohamed El Hadi Louatfel, «un génie dans l'imitation» qui rend très difficile de reconnaître le vrai du faux. Pour faire face à ce phénomène qui cause des pertes à l'économie nationale, la BCR et les Douanes algériennes ont signé récemment une convention qui vise à lutter contre l'introduction des produits BCR contrefaits. «C'est une étape importante» explique le PDG de BCR en ce sens indique-t-il que « la Douane constitue une première barrière devant la contrefaçon». La lutte contre ce phénomène n'est pas du seul ressort de la douane et de l'entreprise, mais demande, selon lui, «la concertation de l'ensemble des institutions» (Douane, commerce, justice, entreprise). La conjugaison des efforts de tous permet, soutient le premier responsable de la BCR, «de livrer une bataille sévère à la contrefaçon» qualifiant la convention signée entre les deux parties «d'une bonne chose pour accélérer le processus» engagé dans la traque de la contrefaçon. Il dissuade, un tant soit peu, affirme-t-il «la contrefaçon». Il suggère également dans ce cadre la mise en place «d'un dispositif obligatoire pour le contrôle des produits qui présentent un danger pour les consommateurs», en relevant que «le phénomène de la contrefaçon est un phénomène de dimension dangereuse». Pour Mohamed El Hadi Louatfel, la bonne réponse qu'il convient d'apporter à ce fléau est de développer « la norme qui doit constituer l'élément fondamental », souhaitant dans ce contexte que «les pouvoirs publics développent la normalisation». L'entreprise publique BCR (boulonnerie, coutellerie et robinetterie) perd annuellement 500 millions de dinars, conséquence de la contrefaçon de ses produits. Ce chiffre a été révélé, hier, par son PDG, Mohamed El-Hadi Louatfel au cours de l'émission de la chaîne III, «l'invité de la rédaction». Un chiffre qui montre que le phénomène de la contrefaçon a atteint des proportions alarmantes dans notre pays et qui cible un produit, une fois n'est pas coutume, bien de chez nous. Les articles au label BCR ont acquis, grâce à leur qualité, une notoriété méritée aussi bien sur le marché national qu'international. Un avantage qui les prédispose à la contrefaçon. Ce que n'ont pas manqué de faire des unités de fabrication des articles estampillés BCR, installées «essentiellement dans le Sud-est asiatique et particulièrement en Chine» selon le PDG. Cette situation n'a pas arrangé les affaires de la BCR qui a dû subir depuis l'année 1994 la concurrence féroce des produits contrefaits au point où l'entreprise a failli mettre la clé sous le paillasson. La robinetterie, coutellerie et boulonnerie, produits contrefaits sous la marque BCR, de moindre qualité que ceux d'origine, venant des ces contrées lointaines, ont envahi le marché algérien durant ces dernières années. Les consommateurs algériens sont facilement trompés par la similitude des produits. Les Asiatiques ont développé, selon Mohamed El Hadi Louatfel, «un génie dans l'imitation» qui rend très difficile de reconnaître le vrai du faux. Pour faire face à ce phénomène qui cause des pertes à l'économie nationale, la BCR et les Douanes algériennes ont signé récemment une convention qui vise à lutter contre l'introduction des produits BCR contrefaits. «C'est une étape importante» explique le PDG de BCR en ce sens indique-t-il que « la Douane constitue une première barrière devant la contrefaçon». La lutte contre ce phénomène n'est pas du seul ressort de la douane et de l'entreprise, mais demande, selon lui, «la concertation de l'ensemble des institutions» (Douane, commerce, justice, entreprise). La conjugaison des efforts de tous permet, soutient le premier responsable de la BCR, «de livrer une bataille sévère à la contrefaçon» qualifiant la convention signée entre les deux parties «d'une bonne chose pour accélérer le processus» engagé dans la traque de la contrefaçon. Il dissuade, un tant soit peu, affirme-t-il «la contrefaçon». Il suggère également dans ce cadre la mise en place «d'un dispositif obligatoire pour le contrôle des produits qui présentent un danger pour les consommateurs», en relevant que «le phénomène de la contrefaçon est un phénomène de dimension dangereuse». Pour Mohamed El Hadi Louatfel, la bonne réponse qu'il convient d'apporter à ce fléau est de développer « la norme qui doit constituer l'élément fondamental », souhaitant dans ce contexte que «les pouvoirs publics développent la normalisation».