A quelques jours du passage du gouverneur de la Banque d'Algérie devant les députés pour présenter son rapport annuel, M. Mohamed Laksaci a commenté les données de la situation financière actuelle dont notamment bancaire pour mettre le doigt sur ce qui fait mal. A quelques jours du passage du gouverneur de la Banque d'Algérie devant les députés pour présenter son rapport annuel, M. Mohamed Laksaci a commenté les données de la situation financière actuelle dont notamment bancaire pour mettre le doigt sur ce qui fait mal. Il s'agit de la «concentration de crédits bancaires» au profit d'un groupe d'opérateurs privés. En d'autres termes, ce sont les mêmes clients qui bénéficient du service des banques. Jusque-là, la remarque du gouverneur de l'institution bancaire suprême n'aurait pas été pertinente si elle n'avait pas été suivie par la constatation d'une situation de «créances non performantes». La situation financière du premier semestre de l'année en cours, passée en revue par le gouverneur lors d'une rencontre avec les PDG des banques et des établissements financiers a permis de mettre en exergue l'évolution du métier de banquier sous l'angle de la qualité du portefeuille des crédits accordés et le rythme de mobilisation de l'épargne. Le gouverneur a fait remarquer à ses interlocuteurs cette hausse du volume des crédits à moyens et longs termes établis à 51,1% de la totalité des crédits à fin juin 2007 contre 49,6% de la même période de 2006. C'est encore le secteur privé qui a, dans l'ensemble, le plus bénéficier de l'octroi des crédits accordés au courant du semestre en cours, avec un montant global de 1.125,6 milliards de dinars soit un taux de 53,5% du volume global contre 52,9% en 2006. Une donne qui souligne favorablement la disponibilité des ressources comme remarqué par M. Laksasi qui dans son intervention a estimé l'augmentation du Fonds de régulation des recettes FRR de 325,3 milliards de dinars durant le 1er semestre 2007 alimentant les disponibilités du Fonds situées actuellement à plus de 3.000 milliards de dinars. Ajouté à un matelas de réserves de changes de 90,96 milliards de dollars à fin juin 2007, alors qu'il n'était que de 77,78 milliards de dollars à fin décembre 2006, la situation financière ne prête actuellement à aucune crainte. Le gouverneur la qualifiait de «solide» surtout, que le poids de la dette extérieur est éliminé, maintenant que l'encours de la dette extérieure, représente 5,08% des réserves de change contre 6,5% à fin juin 2006. L'autre performance enregistrée a trait aux avoirs extérieurs nets de la Banque d'Algérie qui ont augmenté de 16,4% pour s'établir au seuil de 6.419 milliards de dinars contre 5.515 milliards de dinars pour la même période de l'année dernière. Ils ont été confortés par une augmentation des revenus des placements à l'étranger de la Banque d'Algérie et un recul des transferts des associés de Sonatrach. Cette importance accrue des ressources stables exige toutefois rationalisation. Le gouverneur a interpellé, à l'occasion, les gestionnaires des banques pour une amélioration soutenue des ratios d'intermédiation bancaire, en recourant aux bonnes pratiques en matière de gestion des risques liés aux crédits. Il s'agit de la «concentration de crédits bancaires» au profit d'un groupe d'opérateurs privés. En d'autres termes, ce sont les mêmes clients qui bénéficient du service des banques. Jusque-là, la remarque du gouverneur de l'institution bancaire suprême n'aurait pas été pertinente si elle n'avait pas été suivie par la constatation d'une situation de «créances non performantes». La situation financière du premier semestre de l'année en cours, passée en revue par le gouverneur lors d'une rencontre avec les PDG des banques et des établissements financiers a permis de mettre en exergue l'évolution du métier de banquier sous l'angle de la qualité du portefeuille des crédits accordés et le rythme de mobilisation de l'épargne. Le gouverneur a fait remarquer à ses interlocuteurs cette hausse du volume des crédits à moyens et longs termes établis à 51,1% de la totalité des crédits à fin juin 2007 contre 49,6% de la même période de 2006. C'est encore le secteur privé qui a, dans l'ensemble, le plus bénéficier de l'octroi des crédits accordés au courant du semestre en cours, avec un montant global de 1.125,6 milliards de dinars soit un taux de 53,5% du volume global contre 52,9% en 2006. Une donne qui souligne favorablement la disponibilité des ressources comme remarqué par M. Laksasi qui dans son intervention a estimé l'augmentation du Fonds de régulation des recettes FRR de 325,3 milliards de dinars durant le 1er semestre 2007 alimentant les disponibilités du Fonds situées actuellement à plus de 3.000 milliards de dinars. Ajouté à un matelas de réserves de changes de 90,96 milliards de dollars à fin juin 2007, alors qu'il n'était que de 77,78 milliards de dollars à fin décembre 2006, la situation financière ne prête actuellement à aucune crainte. Le gouverneur la qualifiait de «solide» surtout, que le poids de la dette extérieur est éliminé, maintenant que l'encours de la dette extérieure, représente 5,08% des réserves de change contre 6,5% à fin juin 2006. L'autre performance enregistrée a trait aux avoirs extérieurs nets de la Banque d'Algérie qui ont augmenté de 16,4% pour s'établir au seuil de 6.419 milliards de dinars contre 5.515 milliards de dinars pour la même période de l'année dernière. Ils ont été confortés par une augmentation des revenus des placements à l'étranger de la Banque d'Algérie et un recul des transferts des associés de Sonatrach. Cette importance accrue des ressources stables exige toutefois rationalisation. Le gouverneur a interpellé, à l'occasion, les gestionnaires des banques pour une amélioration soutenue des ratios d'intermédiation bancaire, en recourant aux bonnes pratiques en matière de gestion des risques liés aux crédits.