La conférence gouvernement-walis a ouvert, hier, ses travaux à Alger, avec pour ordre du jour l'examen de la politique nationale de la jeunesse. Présidée par Noureddine Yazid Zerhouni, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivité locales, cette conférence se penchera, trois jours durant, sur l'examen de « la pertinence de la politique publique » en direction de la jeunesse. Elle s'attellera à définir « le contenu et les grands axes d'une politique plus active et plus cohérente » en la matière. Elle aura également pour objectif d'engager une réflexion sur « le réaménagement institutionnel et organisationnel actuel » de prise en charge de cette frange de la société. En réalité, si l'Etat a ouvert un débat pareil, c'est que la nécessité de passer à la loupe les problèmes qu'endure cette frange de la société qu'est la jeunesse, est devenue un impératif national, en vue d'une meilleure prise en charge avec des voie et moyens institutionnels appropriés. En effet, si les efforts consentis par les pouvoirs publics dans le sens d'épanouir cette jeunesse ne sont pas négligeables, il n'en demeure pas moins qu'une attention toute particulière devra être accordée à cette frange sociale qui constitue la majorité écrasante de la population algérienne. L'Etat a tenté tant bien que mal d'endiguer le phénomène de chômage qui ronge cette frange de la société en créant plusieurs opportunités d'emploi, entre autres les différents dispositifs de création de postes de travail, l'ANSEJ, l'ANGEM et autres. Mais le désespoir a gagné du terrain et les jeunes sont de plus en plus confrontés aux aléas d'une situation nouvelle, inédite, imposée par des facteurs endogènes aux mutations économiques, avec notamment un retrait de plus en plus ressenti du secteur public et la multiplication des opérateurs privés, trop exigeants sur le marché du travail. Mais aussi des facteurs exogènes, imprimés, ceux-là, par une mondialisation tous azimuts et une concurrence féroce imposée par les multinationales, et qui ont pour ainsi dire raréfié les chances d'emploi pour une jeunesse algérienne, en l'absence de formations adéquates et d'un meilleur encadrement. Autre phénomène sur lequel devra sérieusement se pencher le gouvernement, celui des « harragas », qui a pris des proportions effrayantes ces dernières années. Des centaines de jeunes se hasardent à gagner illégalement les côtes espagnoles et italiennes à partir des côtes algériennes, au risque de leurs vies, car plusieurs d'entre eux meurent noyés au large de la Méditerranée. C'est dire l'ampleur du désastre qui ronge la jeunesse algérienne à l'heure actuelle. La conférence gouvernement-walis qui s'est ouverte hier, permettra, en principe, de dégager les grands axes d'une politique nationale en la matière, susceptible d'ouvrir des horizons plus larges à même de redonner confiance à cette jeunesse qui constitue l'avenir de la nation. La conférence gouvernement-walis a ouvert, hier, ses travaux à Alger, avec pour ordre du jour l'examen de la politique nationale de la jeunesse. Présidée par Noureddine Yazid Zerhouni, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivité locales, cette conférence se penchera, trois jours durant, sur l'examen de « la pertinence de la politique publique » en direction de la jeunesse. Elle s'attellera à définir « le contenu et les grands axes d'une politique plus active et plus cohérente » en la matière. Elle aura également pour objectif d'engager une réflexion sur « le réaménagement institutionnel et organisationnel actuel » de prise en charge de cette frange de la société. En réalité, si l'Etat a ouvert un débat pareil, c'est que la nécessité de passer à la loupe les problèmes qu'endure cette frange de la société qu'est la jeunesse, est devenue un impératif national, en vue d'une meilleure prise en charge avec des voie et moyens institutionnels appropriés. En effet, si les efforts consentis par les pouvoirs publics dans le sens d'épanouir cette jeunesse ne sont pas négligeables, il n'en demeure pas moins qu'une attention toute particulière devra être accordée à cette frange sociale qui constitue la majorité écrasante de la population algérienne. L'Etat a tenté tant bien que mal d'endiguer le phénomène de chômage qui ronge cette frange de la société en créant plusieurs opportunités d'emploi, entre autres les différents dispositifs de création de postes de travail, l'ANSEJ, l'ANGEM et autres. Mais le désespoir a gagné du terrain et les jeunes sont de plus en plus confrontés aux aléas d'une situation nouvelle, inédite, imposée par des facteurs endogènes aux mutations économiques, avec notamment un retrait de plus en plus ressenti du secteur public et la multiplication des opérateurs privés, trop exigeants sur le marché du travail. Mais aussi des facteurs exogènes, imprimés, ceux-là, par une mondialisation tous azimuts et une concurrence féroce imposée par les multinationales, et qui ont pour ainsi dire raréfié les chances d'emploi pour une jeunesse algérienne, en l'absence de formations adéquates et d'un meilleur encadrement. Autre phénomène sur lequel devra sérieusement se pencher le gouvernement, celui des « harragas », qui a pris des proportions effrayantes ces dernières années. Des centaines de jeunes se hasardent à gagner illégalement les côtes espagnoles et italiennes à partir des côtes algériennes, au risque de leurs vies, car plusieurs d'entre eux meurent noyés au large de la Méditerranée. C'est dire l'ampleur du désastre qui ronge la jeunesse algérienne à l'heure actuelle. La conférence gouvernement-walis qui s'est ouverte hier, permettra, en principe, de dégager les grands axes d'une politique nationale en la matière, susceptible d'ouvrir des horizons plus larges à même de redonner confiance à cette jeunesse qui constitue l'avenir de la nation.