Présente depuis 2001, Société Générale Algérie (SGA) est venue étoffer le paysage bancaire avec près de 40 agences à travers le pays, un portefeuille de 110.000 clients et une masse de financement de 55 milliards de DA. Cette volonté de contribuer au développement économique s'est confirmée à travers le financement de la PME. Mais la double crise qui vient de secouer de plein fouet la banque risque-t-elle d'affecter son développement en Algérie ? Rencontré à l'occasion de l'ouverture d'une agence « Corporate les Sources » dédiée au financement des PME, M. Gérald Lacaze, PDG de SGA s'est voulu rassurant quant à d'éventuelles répercussions sur la stratégie de développement en Algérie. Il a maintenu que la Société Générale reste en lice pour la privatisation du CPA tout en infirmant les rumeurs faisant état de sa reprise par BNP et Crédit Agricole. Présente depuis 2001, Société Générale Algérie (SGA) est venue étoffer le paysage bancaire avec près de 40 agences à travers le pays, un portefeuille de 110.000 clients et une masse de financement de 55 milliards de DA. Cette volonté de contribuer au développement économique s'est confirmée à travers le financement de la PME. Mais la double crise qui vient de secouer de plein fouet la banque risque-t-elle d'affecter son développement en Algérie ? Rencontré à l'occasion de l'ouverture d'une agence « Corporate les Sources » dédiée au financement des PME, M. Gérald Lacaze, PDG de SGA s'est voulu rassurant quant à d'éventuelles répercussions sur la stratégie de développement en Algérie. Il a maintenu que la Société Générale reste en lice pour la privatisation du CPA tout en infirmant les rumeurs faisant état de sa reprise par BNP et Crédit Agricole. Midi Libre : Société Générale a enregistré une perte sèche estimée à 7 milliards d'euros suite à la fraude ainsi qu'une perte de 2 milliards d'euros suite à la crise des « subprimes » aux Etats-Unis. Quelles conséquences cela aura-t-il sur la statégie de développement de Société Générale Algérie ? Il est vrai que Société Générale a été victime d'une fraude qui est en fait une tentative de contournement des services de contrôle de la banque. Comme vous venez de le dire, Société Générale a subi une double crise financière. La première est liée à la crise du marché hypothécaire dit « subprime » et l'autre, plus récemment, est la conséquence de cette dérive sur le marché du trading. Nous ne cachons pas que Société Générale est dans une tempête, mais garde le cap. Malgré ce grave précédent, Société Générale a dépassé ces prévisions pour 2007, avec un bénéfice de 700 millions d'euros et a contenu les effets de cette crise, sachant que beaucoup de banques ont subi des pertes plus graves. Ainsi, nos fonds propres et notre ratio de solvabilité sont même supérieurs à ceux d'avant la crise. Dès lors, en tant que PDG de Société Générale Algérie, je peux vous affirmer qu'il n'y aura aucune conséquence directe sur notre stratégie de développement en Algérie. SGA poursuit sans hésitation son déploiement du réseau d'agences que nous allons porter à 60 à la fin 2008. Je suis persuadé que nous allons très vite absorber cette perte. Ne craignez-vous pas que cette double perte affecte votre crédibilité et vous élimine de la course à la privatisation du CPA du fait que SGA peut désormais représenter un risque? Nous étions prêts à proposer une offre intéressante avant l'arrêt du processus. Je ne peux vous dire quelle serait la position de la maison-mère, mais si le dossier est relancé je ne vois pas pourquoi SG ne regarderait pas à nouveau ce dossier. C'est clair, concernant la privatisation du CPA, Société Générale est toujours dans la course. Vous savez, les autres banques en lice par rapport à la privatisation du CPA ont subi des conséquences plus graves suite à la crise des « subprimes », à l'image de Citybank et BNP Paribas. Cette dernière a perdu 1 milliard de dollars. Ces banques n'ont pas été écartées pour autant. Y a-t-il un travail de communication envers les pouvoirs publics en vue de les rassurer ? Je me suis entretenu récemment avec les responsables de la Banque d'Algérie. J'ai eu l'occasion de leur dire que SGA n'aura pas à subir les conséquences de cette crise et que nous allons confirmer notre stratégie de développement en Algérie. Ainsi, nous avons décidé de doubler le capital de SGA de 2,5 milliards à 5 milliards de dinars et je tiens à réaffirmer à travers cet entretien que SG reste une grande banque très bien classée par l'agence de notation des banques. S'agissant des rumeurs faisant état de la reprise de SGA par BNP et Crédit agricole… Ce ne sont que des rumeurs. Midi Libre : Société Générale a enregistré une perte sèche estimée à 7 milliards d'euros suite à la fraude ainsi qu'une perte de 2 milliards d'euros suite à la crise des « subprimes » aux Etats-Unis. Quelles conséquences cela aura-t-il sur la statégie de développement de Société Générale Algérie ? Il est vrai que Société Générale a été victime d'une fraude qui est en fait une tentative de contournement des services de contrôle de la banque. Comme vous venez de le dire, Société Générale a subi une double crise financière. La première est liée à la crise du marché hypothécaire dit « subprime » et l'autre, plus récemment, est la conséquence de cette dérive sur le marché du trading. Nous ne cachons pas que Société Générale est dans une tempête, mais garde le cap. Malgré ce grave précédent, Société Générale a dépassé ces prévisions pour 2007, avec un bénéfice de 700 millions d'euros et a contenu les effets de cette crise, sachant que beaucoup de banques ont subi des pertes plus graves. Ainsi, nos fonds propres et notre ratio de solvabilité sont même supérieurs à ceux d'avant la crise. Dès lors, en tant que PDG de Société Générale Algérie, je peux vous affirmer qu'il n'y aura aucune conséquence directe sur notre stratégie de développement en Algérie. SGA poursuit sans hésitation son déploiement du réseau d'agences que nous allons porter à 60 à la fin 2008. Je suis persuadé que nous allons très vite absorber cette perte. Ne craignez-vous pas que cette double perte affecte votre crédibilité et vous élimine de la course à la privatisation du CPA du fait que SGA peut désormais représenter un risque? Nous étions prêts à proposer une offre intéressante avant l'arrêt du processus. Je ne peux vous dire quelle serait la position de la maison-mère, mais si le dossier est relancé je ne vois pas pourquoi SG ne regarderait pas à nouveau ce dossier. C'est clair, concernant la privatisation du CPA, Société Générale est toujours dans la course. Vous savez, les autres banques en lice par rapport à la privatisation du CPA ont subi des conséquences plus graves suite à la crise des « subprimes », à l'image de Citybank et BNP Paribas. Cette dernière a perdu 1 milliard de dollars. Ces banques n'ont pas été écartées pour autant. Y a-t-il un travail de communication envers les pouvoirs publics en vue de les rassurer ? Je me suis entretenu récemment avec les responsables de la Banque d'Algérie. J'ai eu l'occasion de leur dire que SGA n'aura pas à subir les conséquences de cette crise et que nous allons confirmer notre stratégie de développement en Algérie. Ainsi, nous avons décidé de doubler le capital de SGA de 2,5 milliards à 5 milliards de dinars et je tiens à réaffirmer à travers cet entretien que SG reste une grande banque très bien classée par l'agence de notation des banques. S'agissant des rumeurs faisant état de la reprise de SGA par BNP et Crédit agricole… Ce ne sont que des rumeurs.