Le nouveau P-DG d'Air Algérie, Abdelwahid Bouabdallah, a été officiellement installé hier par le conseil d'administration de la compagnie qui s'est réuni pour la circonstance. Cette nomination s'est faite en présence du ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui. Ce dernier n'a pas manqué d'évoquer la mémoire du prédécesseur de Bouabdallah à la tête de la compagnie aérienne nationale. Le ministre des Transports a ainsi rendu un «hommage appuyé» au regretté Mohamed-Tayeb Benouis, ancien P-DG d'Air Algérie. Maghlaoui a, à ce propos, relevé que Tayeb Benouis «a déployé un effort surhumain jusqu'à son dernier jour à la tête de l'entreprise pour servir du mieux qu'il pouvait Air Algérie». Un hommage partagé par les membres du conseil d'administration. Le ministre des Transports n'a pas omis de saluer le travail effectué par Abdelnacer Hadj Rabia, qui a assuré l'intérim à la tête de la compagnie après le décès de Tayeb Benouis. Maghlaoui a, par ailleurs, affirmé n'avoir pas besoin de présenter le nouveau patron d'Air Algérie. Bouabdallah, dira le ministre, est un cadre connu, qui a assuré la gestion de plusieurs grandes entreprises nationales, comme l'entreprise publique de construction Cosider et la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP). «La compagnie a tenu ses assises dernièrement. Elles ont diagnostiqué les problèmes (...) Il s'agira maintenant pour le nouveau P-DG de recenser ces problèmes et de leur trouver des solutions pour améliorer l'image de marque de l'entreprise et ses prestations de services», a ajouté M. Maghlaoui, qui a assuré M. Bouabdallah du soutien de l'Etat à sa compagnie, notamment pour un meilleur redéploiement de l'entreprise et la préservation de ses cadres. M. Bouabdallah, qui s'est dit «honoré» qu'une aussi «importante mission» lui soit confiée, devra poursuivre le programme de redéploiement entamé par son prédécesseur. La compagnie qui «n'est pas une entreprise banale», est appelée à s'imposer sur un créneau hyper-concurrenciel, le ciel algérien étant de plus en plus «encombré» par des compagnies majors. «Symbole fort de la souveraineté retrouvée de l'Algérie», comme l'a souligné à juste titre Bouabdallah, le pavillon national devra faire face à la nécessité de se développer vers l'intérieur. Le nouveau P-DG, qui a affirmé entrer «dans une entreprise où il y a un talent exceptionnel et les ingrédients nécessaires pour bâtir une équipe de direction solide», a pour mission de réussir un véritable retour sur les lignes intérieures. Bientôt sérieusement concurrencée par la SNTF, Air Algérie va donc vers des défis à tous les niveaux. Le nouveau P-DG d'Air Algérie, Abdelwahid Bouabdallah, a été officiellement installé hier par le conseil d'administration de la compagnie qui s'est réuni pour la circonstance. Cette nomination s'est faite en présence du ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui. Ce dernier n'a pas manqué d'évoquer la mémoire du prédécesseur de Bouabdallah à la tête de la compagnie aérienne nationale. Le ministre des Transports a ainsi rendu un «hommage appuyé» au regretté Mohamed-Tayeb Benouis, ancien P-DG d'Air Algérie. Maghlaoui a, à ce propos, relevé que Tayeb Benouis «a déployé un effort surhumain jusqu'à son dernier jour à la tête de l'entreprise pour servir du mieux qu'il pouvait Air Algérie». Un hommage partagé par les membres du conseil d'administration. Le ministre des Transports n'a pas omis de saluer le travail effectué par Abdelnacer Hadj Rabia, qui a assuré l'intérim à la tête de la compagnie après le décès de Tayeb Benouis. Maghlaoui a, par ailleurs, affirmé n'avoir pas besoin de présenter le nouveau patron d'Air Algérie. Bouabdallah, dira le ministre, est un cadre connu, qui a assuré la gestion de plusieurs grandes entreprises nationales, comme l'entreprise publique de construction Cosider et la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP). «La compagnie a tenu ses assises dernièrement. Elles ont diagnostiqué les problèmes (...) Il s'agira maintenant pour le nouveau P-DG de recenser ces problèmes et de leur trouver des solutions pour améliorer l'image de marque de l'entreprise et ses prestations de services», a ajouté M. Maghlaoui, qui a assuré M. Bouabdallah du soutien de l'Etat à sa compagnie, notamment pour un meilleur redéploiement de l'entreprise et la préservation de ses cadres. M. Bouabdallah, qui s'est dit «honoré» qu'une aussi «importante mission» lui soit confiée, devra poursuivre le programme de redéploiement entamé par son prédécesseur. La compagnie qui «n'est pas une entreprise banale», est appelée à s'imposer sur un créneau hyper-concurrenciel, le ciel algérien étant de plus en plus «encombré» par des compagnies majors. «Symbole fort de la souveraineté retrouvée de l'Algérie», comme l'a souligné à juste titre Bouabdallah, le pavillon national devra faire face à la nécessité de se développer vers l'intérieur. Le nouveau P-DG, qui a affirmé entrer «dans une entreprise où il y a un talent exceptionnel et les ingrédients nécessaires pour bâtir une équipe de direction solide», a pour mission de réussir un véritable retour sur les lignes intérieures. Bientôt sérieusement concurrencée par la SNTF, Air Algérie va donc vers des défis à tous les niveaux.