La demande d'extradition vient démentir certaines rumeurs affirmant que le parquet algérien avait bâclé la procédure et présenté un dossier vide aux juges britanniques. La demande d'extradition vient démentir certaines rumeurs affirmant que le parquet algérien avait bâclé la procédure et présenté un dossier vide aux juges britanniques. La demande d'extradition de Rafik Abdelmoumen Khalifa est en béton. C'est ce qu'a déclaré hier une source proche du dossier, citée par l'APS. Selon l'agence, le dossier en question «est complet et répond à toutes les normes en vigueur». Cette réaction intervient après deux reports accordés par la justice britannique à la défense de l'ancien P-DG du groupe Khalifa. Elle vient démentir certaines rumeurs affirmant que le parquet algérien avait bâclé la procédure et présenté un dossier vide aux juges britanniques. Ainsi, cette affaire, portée devant la juridiction londonienne le 11 mars dernier, a connu deux audiences, dont la seconde a eu lieu avant-hier devant la première chambre du tribunal de Westminster. La séance ne s'est pas tenue et a été reportée au 18 avril prochain. Les sources citées par l'APS estiment que l'attitude de la justice britannique envers la demande algérienne prouve que le dossier est solide, d'autant que cette même justice est connue pour son indépendance. « La suspension de l'examen de l'appel interjeté par la défense de Abdelmoumen Khalifa en septembre 2007 contre la décision du tribunal de Westminster de son extradition vers la France et la priorité accordée à l'examen de la demande algérienne d'extradition de Khalifa, condamné par contumace à la prison à perpétuité, démontrent la consistance du dossier algérien », relèvent les sources de l'APS qui rappellent que la justice britannique avait prononcé une décision d'extradition de Khalifa vers la France à la fin août 2007. «Selon les parties ayant suivi les différentes étapes de la demande algérienne d'extradition, l'examen de cette requête par la justice britannique après une longue attente est intervenu après que l'Algérie et accompli toutes les démarches nécessaires en la matière, notamment la présentation d'un dossier complet que la justice britannique a jugé recevable ce qui l'a amenée à suspendre l'examen de l'appel interjeté par la défense de Khalifa dans l'affaire de son extradition vers la France» lit-on dans la dépêche de l'APS. Pour ces même sources, «la défense de Khalifa jouera la seule carte en sa possession, à savoir celle de l'aspect humain» de l'affaire, en arguant que l'extradition de Khalifa pourrait exposer ce dernier à un prétendu « risque de ne pas être jugé dans le cadre d'un procès équitable», rapporte l'agence de presse. Aussi, «jouer la carte de l'humanitaire» constitue l'un des axes de la stratégie de la défense visant à «s'attirer la sympathie». Ceci explique le comportement de Khalifa qui, recourant à une assistance judiciaire, laisse la justice britannique désigner des avocats pour sa défense. La demande d'extradition de Rafik Abdelmoumen Khalifa est en béton. C'est ce qu'a déclaré hier une source proche du dossier, citée par l'APS. Selon l'agence, le dossier en question «est complet et répond à toutes les normes en vigueur». Cette réaction intervient après deux reports accordés par la justice britannique à la défense de l'ancien P-DG du groupe Khalifa. Elle vient démentir certaines rumeurs affirmant que le parquet algérien avait bâclé la procédure et présenté un dossier vide aux juges britanniques. Ainsi, cette affaire, portée devant la juridiction londonienne le 11 mars dernier, a connu deux audiences, dont la seconde a eu lieu avant-hier devant la première chambre du tribunal de Westminster. La séance ne s'est pas tenue et a été reportée au 18 avril prochain. Les sources citées par l'APS estiment que l'attitude de la justice britannique envers la demande algérienne prouve que le dossier est solide, d'autant que cette même justice est connue pour son indépendance. « La suspension de l'examen de l'appel interjeté par la défense de Abdelmoumen Khalifa en septembre 2007 contre la décision du tribunal de Westminster de son extradition vers la France et la priorité accordée à l'examen de la demande algérienne d'extradition de Khalifa, condamné par contumace à la prison à perpétuité, démontrent la consistance du dossier algérien », relèvent les sources de l'APS qui rappellent que la justice britannique avait prononcé une décision d'extradition de Khalifa vers la France à la fin août 2007. «Selon les parties ayant suivi les différentes étapes de la demande algérienne d'extradition, l'examen de cette requête par la justice britannique après une longue attente est intervenu après que l'Algérie et accompli toutes les démarches nécessaires en la matière, notamment la présentation d'un dossier complet que la justice britannique a jugé recevable ce qui l'a amenée à suspendre l'examen de l'appel interjeté par la défense de Khalifa dans l'affaire de son extradition vers la France» lit-on dans la dépêche de l'APS. Pour ces même sources, «la défense de Khalifa jouera la seule carte en sa possession, à savoir celle de l'aspect humain» de l'affaire, en arguant que l'extradition de Khalifa pourrait exposer ce dernier à un prétendu « risque de ne pas être jugé dans le cadre d'un procès équitable», rapporte l'agence de presse. Aussi, «jouer la carte de l'humanitaire» constitue l'un des axes de la stratégie de la défense visant à «s'attirer la sympathie». Ceci explique le comportement de Khalifa qui, recourant à une assistance judiciaire, laisse la justice britannique désigner des avocats pour sa défense.