Dimitri Medvedev sur les traces de son prédécesseur. La tournée asiatique du nouveau président russe confirme la continuité entre l'ancien Tsar, Vladimir Poutine et le nouveau maitre du Kremlin. Dès son arrivée, hier, dans la capitale chinoise, le président russe a confirmé le postulat stratégique défendu jusqu'au bout par Poutine ; le bouclier antimissile américain est non seulement une erreur mais surtout une menace pour les autres pays. Depuis Pékin, Dimitri Medvedev a fait cette annonce joint par un allié de taille, la Chine de Hu Jintao. Dimitri Medvedev sur les traces de son prédécesseur. La tournée asiatique du nouveau président russe confirme la continuité entre l'ancien Tsar, Vladimir Poutine et le nouveau maitre du Kremlin. Dès son arrivée, hier, dans la capitale chinoise, le président russe a confirmé le postulat stratégique défendu jusqu'au bout par Poutine ; le bouclier antimissile américain est non seulement une erreur mais surtout une menace pour les autres pays. Depuis Pékin, Dimitri Medvedev a fait cette annonce joint par un allié de taille, la Chine de Hu Jintao. La visite de Medvedev en Chine, la première à l'étranger du nouveau président russe confirme le réchauffement dans les relations entre ces deux géants planétaires. La preuve de ce printemps diplomatique, l'adoption d'un communiqué commun, dans lequel les deux pays disent partager la même vision du monde. C'est ainsi que les deux hommes ont estimé que le projet américain de bouclier antimissile «n'aide pas à maintenir l'équilibre et la stabilité stratégiques ni à renforcer les efforts internationaux pour contrôler la non-prolifération» des armes. «La création d'un système global de défense anti-missile (...) dans certaines régions du monde, ou le développement de coopération en ce sens, ne contribuent pas au maintien de l'équilibre stratégique et de la stabilité, et empêchent les efforts internationaux pour le contrôle des armements et de la non-prolifération», selon le texte du communiqué commun. «La Russie et la Chine sont des partenaires stratégiques. Il est important qu'il n'y ait aucune pause dans nos relations», a déclaré le président Medvedev. De son côté, le président chinois a indiqué apprécier «ce que le chef de l'Etat russe est en train de faire pour le développement des relations russo-chinoises». Toujours sur le plan stratégique, la Russie et la Chine sont tous deux membres de l'organisation de coopération de Shanghai, qui regroupe également les ex-républiques soviétiques d'Asie centrale. Cette organisation est conçue pour jouer le rôle de contrepoids à l'Otan. Les dossiers nucléaires iranien et nord-coréen en sont la parfaite illustration de cette volonté d'indépendance de décision par rapport aux positions américaines et européennes. Dans le registre de la coopération nucléaire, les deux chefs d'Etat ont également assisté à la signature d'un contrat prévoyant la construction par Moscou d'une usine d'enrichissement nucléaire en Chine d'un montant de 500 millions de dollars. L'accord, signé au Grand palais du peuple, siège du Parlement chinois à Pékin, prévoit également que la Russie fournisse pour 500 millions de dollars, au minimum, d'uranium semi-enrichi à son voisin chinois. Sur le plan économique, les indicateurs sont au beau fixe et la coopération bilatérale est à son zénith. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint un chiffre record, 48,16 milliards de dollars en 2007 (+44,3% par rapport à l'année précédente). Selon des estimations d'experts ils pourraient encore augmenter, s'élevant à plus de 60 milliards de dollars cette année. Actuellement, c'est le pétrole qui représente l'essentiel des exportations russes vers la Chine (41,7%), suivis du bois et de la cellulose (21,3%), alors que Pékin fournit à la Russie des équipements techniques, des tissus, des vêtements, des produits chimiques et de l'alimentation. La croissance des exportations chinoises vers la Russie (multipliées par 15 entre 2002 et 2007) dépasse considérablement celle des exportations russes vers la Chine (multipliées par 3 au cours de la même période), notent cependant les experts russes. La visite de Medvedev en Chine, la première à l'étranger du nouveau président russe confirme le réchauffement dans les relations entre ces deux géants planétaires. La preuve de ce printemps diplomatique, l'adoption d'un communiqué commun, dans lequel les deux pays disent partager la même vision du monde. C'est ainsi que les deux hommes ont estimé que le projet américain de bouclier antimissile «n'aide pas à maintenir l'équilibre et la stabilité stratégiques ni à renforcer les efforts internationaux pour contrôler la non-prolifération» des armes. «La création d'un système global de défense anti-missile (...) dans certaines régions du monde, ou le développement de coopération en ce sens, ne contribuent pas au maintien de l'équilibre stratégique et de la stabilité, et empêchent les efforts internationaux pour le contrôle des armements et de la non-prolifération», selon le texte du communiqué commun. «La Russie et la Chine sont des partenaires stratégiques. Il est important qu'il n'y ait aucune pause dans nos relations», a déclaré le président Medvedev. De son côté, le président chinois a indiqué apprécier «ce que le chef de l'Etat russe est en train de faire pour le développement des relations russo-chinoises». Toujours sur le plan stratégique, la Russie et la Chine sont tous deux membres de l'organisation de coopération de Shanghai, qui regroupe également les ex-républiques soviétiques d'Asie centrale. Cette organisation est conçue pour jouer le rôle de contrepoids à l'Otan. Les dossiers nucléaires iranien et nord-coréen en sont la parfaite illustration de cette volonté d'indépendance de décision par rapport aux positions américaines et européennes. Dans le registre de la coopération nucléaire, les deux chefs d'Etat ont également assisté à la signature d'un contrat prévoyant la construction par Moscou d'une usine d'enrichissement nucléaire en Chine d'un montant de 500 millions de dollars. L'accord, signé au Grand palais du peuple, siège du Parlement chinois à Pékin, prévoit également que la Russie fournisse pour 500 millions de dollars, au minimum, d'uranium semi-enrichi à son voisin chinois. Sur le plan économique, les indicateurs sont au beau fixe et la coopération bilatérale est à son zénith. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint un chiffre record, 48,16 milliards de dollars en 2007 (+44,3% par rapport à l'année précédente). Selon des estimations d'experts ils pourraient encore augmenter, s'élevant à plus de 60 milliards de dollars cette année. Actuellement, c'est le pétrole qui représente l'essentiel des exportations russes vers la Chine (41,7%), suivis du bois et de la cellulose (21,3%), alors que Pékin fournit à la Russie des équipements techniques, des tissus, des vêtements, des produits chimiques et de l'alimentation. La croissance des exportations chinoises vers la Russie (multipliées par 15 entre 2002 et 2007) dépasse considérablement celle des exportations russes vers la Chine (multipliées par 3 au cours de la même période), notent cependant les experts russes.