Le président russe Dmitri Medvedev a prévenu son homologue ukrainien, Viktor Iouchtchenko, que l'Ukraine pourrait enfreindre son traité d'amitié avec la Russie en cas d'adhésion à l'Otan, déclare le ministre des Affaires étrangères. Lors d'un sommet à Saint-Pétersbourg, Medvedev a également invité Kiev à ne prendre aucune décision unilatérale pour mettre fin à la présence de la marine russe sur la base navale de Sébastopol. Les dirigeants pro-occidentaux ukrainiens ont obtenu de l'Otan, lors du sommet de l'Alliance atlantique début avril à Bucarest, une promesse d'intégrer à terme l'organisation. La décision a irrité la Russie, très hostile à cette perspective. S'exprimant devant la presse à l'issue de la réunion entre les deux chefs d'Etat, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré que la question de l'Otan comme celle de Sébastopol étaient administrées par le traité d'amitié signé en 1997 par les deux pays. «Le traité entre la Russie et l'Ukraine (...) contient l'obligation pour les deux parties de ne rien faire qui pourrait créer des menaces ou des risques pour la sécurité de l'autre partie», a expliqué Lavrov. «Nous sommes convaincus que l'expansion de l'Otan, en incluant l'Ukraine, créerait un risque pour la sécurité russe», a-t-il ajouté. «Cela a été répété par le président Medvedev: que nous ne croyons pas que l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan (...) servirait les intérêts de nos deux pays.» Sur Sébastopol, le ministre a déclaré que Medvedev avait appelé l'Ukraine «à résoudre toutes les questions relatives au fonctionnement de la flotte de la mer Noire (...) en évitant les actes unilatéraux». La Russie a déclaré qu'elle entendait conserver sa base navale de Sébastopol quand arrivera à expiration, en 2017, l'accord conclu il y a onze ans avec Kiev. Viktor Iouchtchenko a de son côté demandé à son gouvernement de préparer un projet de loi prévoyant la fin de la présence militaire russe dans le grand port ukrainien de la mer Noire. Le président russe Dmitri Medvedev a prévenu son homologue ukrainien, Viktor Iouchtchenko, que l'Ukraine pourrait enfreindre son traité d'amitié avec la Russie en cas d'adhésion à l'Otan, déclare le ministre des Affaires étrangères. Lors d'un sommet à Saint-Pétersbourg, Medvedev a également invité Kiev à ne prendre aucune décision unilatérale pour mettre fin à la présence de la marine russe sur la base navale de Sébastopol. Les dirigeants pro-occidentaux ukrainiens ont obtenu de l'Otan, lors du sommet de l'Alliance atlantique début avril à Bucarest, une promesse d'intégrer à terme l'organisation. La décision a irrité la Russie, très hostile à cette perspective. S'exprimant devant la presse à l'issue de la réunion entre les deux chefs d'Etat, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré que la question de l'Otan comme celle de Sébastopol étaient administrées par le traité d'amitié signé en 1997 par les deux pays. «Le traité entre la Russie et l'Ukraine (...) contient l'obligation pour les deux parties de ne rien faire qui pourrait créer des menaces ou des risques pour la sécurité de l'autre partie», a expliqué Lavrov. «Nous sommes convaincus que l'expansion de l'Otan, en incluant l'Ukraine, créerait un risque pour la sécurité russe», a-t-il ajouté. «Cela a été répété par le président Medvedev: que nous ne croyons pas que l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan (...) servirait les intérêts de nos deux pays.» Sur Sébastopol, le ministre a déclaré que Medvedev avait appelé l'Ukraine «à résoudre toutes les questions relatives au fonctionnement de la flotte de la mer Noire (...) en évitant les actes unilatéraux». La Russie a déclaré qu'elle entendait conserver sa base navale de Sébastopol quand arrivera à expiration, en 2017, l'accord conclu il y a onze ans avec Kiev. Viktor Iouchtchenko a de son côté demandé à son gouvernement de préparer un projet de loi prévoyant la fin de la présence militaire russe dans le grand port ukrainien de la mer Noire.