Le rapport sur les droits de l'Homme en Algérie sera remis au Président de la République dans les prochaines semaines. Le président de la Commission nationale de promotion et de protection des droits de l'Homme en charge de ce dossier l'a annoncé hier matin, en direct sur les ondes de la radio chaîne III. Farouk Ksentini a, dans ce rapport, mis en exergue la «nette amélioration de la situation des droits de l'Homme dans notre pays». Il a affirmé que « globalement le rapport est positif». Pour preuve, selon lui, «l'action d'humanisation des prisons ainsi que les conditions de détention» qu'il a jugées «simplement acceptables ». Quant aux réformes engagées dans le secteur de la justice, le président de la CNPPDH, tout en soulignant les efforts consentis, a estimé pour que certains volets il restait beaucoup à faire. A ce propos, l'un des éléments qu'il a estimés perfectibles, les cas de détention préventive. Selon lui, «il est fait parfois un usage abusif de cette détention en dépit des textes, provoquant par la même, outre une surpopulation dans les prisons des situations désastreuses pour les familles». Par ailleurs, en réponse à une question posée par un auditeur à propos de l'état d'urgence, Me Ksentini a affirmé que la situation sécuritaire et le terrorisme justifiaient son maintien. En ce sens, il a affirmé que «l'état d'urgence depuis 92 n'a aucunement interdit aux Algériens de s'exprimer librement.» Le dossier de la justice en Algérie est pour Ksentini «un chantier ouvert qui avance à grand pas.» Pour lui, il y a, certes, des lacunes à combler, mais la volonté politique ira en faveur d'une amélioration de la situation. A propos de la peine de mort, Ksentini s'est interrogé sur le pourquoi de son maintien. Il a affirmé avoir même suggéré son abolition. Enfin, à propos des détenus algériens en Libye, le président de la CNPPDH, a rappelé qu'un «accord d'extradition mutuel ou d'échange de prisonniers existe entre l'Algérie et la Libye». Néanmoins, l'institution qu'il dirige «ne peut pas intervenir auprès des Libyens pour dénoncer les mauvaises conditions de détention de nos ressortissants». A. M. Le rapport sur les droits de l'Homme en Algérie sera remis au Président de la République dans les prochaines semaines. Le président de la Commission nationale de promotion et de protection des droits de l'Homme en charge de ce dossier l'a annoncé hier matin, en direct sur les ondes de la radio chaîne III. Farouk Ksentini a, dans ce rapport, mis en exergue la «nette amélioration de la situation des droits de l'Homme dans notre pays». Il a affirmé que « globalement le rapport est positif». Pour preuve, selon lui, «l'action d'humanisation des prisons ainsi que les conditions de détention» qu'il a jugées «simplement acceptables ». Quant aux réformes engagées dans le secteur de la justice, le président de la CNPPDH, tout en soulignant les efforts consentis, a estimé pour que certains volets il restait beaucoup à faire. A ce propos, l'un des éléments qu'il a estimés perfectibles, les cas de détention préventive. Selon lui, «il est fait parfois un usage abusif de cette détention en dépit des textes, provoquant par la même, outre une surpopulation dans les prisons des situations désastreuses pour les familles». Par ailleurs, en réponse à une question posée par un auditeur à propos de l'état d'urgence, Me Ksentini a affirmé que la situation sécuritaire et le terrorisme justifiaient son maintien. En ce sens, il a affirmé que «l'état d'urgence depuis 92 n'a aucunement interdit aux Algériens de s'exprimer librement.» Le dossier de la justice en Algérie est pour Ksentini «un chantier ouvert qui avance à grand pas.» Pour lui, il y a, certes, des lacunes à combler, mais la volonté politique ira en faveur d'une amélioration de la situation. A propos de la peine de mort, Ksentini s'est interrogé sur le pourquoi de son maintien. Il a affirmé avoir même suggéré son abolition. Enfin, à propos des détenus algériens en Libye, le président de la CNPPDH, a rappelé qu'un «accord d'extradition mutuel ou d'échange de prisonniers existe entre l'Algérie et la Libye». Néanmoins, l'institution qu'il dirige «ne peut pas intervenir auprès des Libyens pour dénoncer les mauvaises conditions de détention de nos ressortissants». A. M.