En 2002, la CNEP donnait l'impression de vouloir concrétiser un projet de 60.000 logements selon la formule location-vente. L'AADL avait pris au mot les responsables de l'institution financière en renvoyant les demandeurs vers les «programmes futurs» qui devaient être totalement pris en charge par la CNEP. Seulement, les années sont passées et aucun signe annonçant le démarrage de ces projets n'a été perçu. En 2002, la CNEP donnait l'impression de vouloir concrétiser un projet de 60.000 logements selon la formule location-vente. L'AADL avait pris au mot les responsables de l'institution financière en renvoyant les demandeurs vers les «programmes futurs» qui devaient être totalement pris en charge par la CNEP. Seulement, les années sont passées et aucun signe annonçant le démarrage de ces projets n'a été perçu. Les raisons avancées par le président-directeur général de la CNEP pour justifier l'immense retard enregistré dans le programme location-vente de cette banque sont presque les mêmes que celles invoquées par le même responsable il y a 4 ans. A savoir qu'il n'y a pas d'assiette de terrain susceptibles de recevoir des projets de cette nature à Alger. Il a également affirmé que dans de nombreuses wilayas, les sites devant accueillir les habitations étaient sélectionnés. Ces propos sonnent comme une invitation aux citoyens demandeurs à attendre encore une autre éternité pour espérer trouver un toit. Et pour cause, les engagements encore non tenus de la CNEP durent depuis huit longues années. En effet, c'est en 2002 que cette banque et l'AADL ont signé un protocole d'accord donnant à la CNEP la possibilité de réaliser 60.000 logements de type location-vente, en puisant dans les demandes en instance auprès de l'AADL. Rien que pour la wilaya d'Alger, l'Agence pour l'amélioration et le développement du logement avait répertorié plus de 120.000 demandeurs insatisfaits. Cette initiative de la CNEP était intervenue suite au succès remporté par les programmes 2001 et 2002 de l'AADL. Les Algériens étaient en effet séduits par le caractère transparent de l'opération qui donne à l'acquéreur la possibilité de savoir où il allait loger, alors que sa cité était encore en construction. La CNEP donnait à l'époque l'impression de vouloir concrétiser ce projet qui suscitait un immense espoir au sein des couches moyennes de la société. L'AADL avait pris au mot les responsables de l'institution financière en renvoyant les demandeurs vers les «programmes futurs» qui devaient être totalement pris en charge par la CNEP. Seulement, les années sont passées et aucun signe annonçant le démarrage de ces projets n'a été perçu dans n'importe quelle région du pays. Il fallait attendre 2005 pour voir le Pdg de la CNEP déclarer que plus de 30.000 logements allaient être réalisés dans le pays profond. Mais ces annonces ont quelque chose de pas très sérieux, puisqu'il est de tradition que le bénéficiaire est contacté par le promoteur immobilier — dans ce cas c'est la CNEP, pour l'inviter à payer les 10% de la valeur du logement, tout en lui octroyant un document précisant la cité où son logement sera construit. La CNEP n'a pas réalisé cette étape, pourtant importante dans le processus devant aboutir à l'affectation d'un logement location-vente. Les citoyens qui ont cru un moment aux promesses de la CNEP ont fini par déchanter et plus personne ne croit à l'efficacité de cette banque qui a montré une certaine incompétence à gérer ce dossier. Concernant Alger, le problème de la non-disponibilité des assiettes foncières a également été avancé pour justifier le gel du programme censé soulager les citoyens de la capitale. Résultat : le programme location-vente est mort de sa belle mort. M. S. A. Les raisons avancées par le président-directeur général de la CNEP pour justifier l'immense retard enregistré dans le programme location-vente de cette banque sont presque les mêmes que celles invoquées par le même responsable il y a 4 ans. A savoir qu'il n'y a pas d'assiette de terrain susceptibles de recevoir des projets de cette nature à Alger. Il a également affirmé que dans de nombreuses wilayas, les sites devant accueillir les habitations étaient sélectionnés. Ces propos sonnent comme une invitation aux citoyens demandeurs à attendre encore une autre éternité pour espérer trouver un toit. Et pour cause, les engagements encore non tenus de la CNEP durent depuis huit longues années. En effet, c'est en 2002 que cette banque et l'AADL ont signé un protocole d'accord donnant à la CNEP la possibilité de réaliser 60.000 logements de type location-vente, en puisant dans les demandes en instance auprès de l'AADL. Rien que pour la wilaya d'Alger, l'Agence pour l'amélioration et le développement du logement avait répertorié plus de 120.000 demandeurs insatisfaits. Cette initiative de la CNEP était intervenue suite au succès remporté par les programmes 2001 et 2002 de l'AADL. Les Algériens étaient en effet séduits par le caractère transparent de l'opération qui donne à l'acquéreur la possibilité de savoir où il allait loger, alors que sa cité était encore en construction. La CNEP donnait à l'époque l'impression de vouloir concrétiser ce projet qui suscitait un immense espoir au sein des couches moyennes de la société. L'AADL avait pris au mot les responsables de l'institution financière en renvoyant les demandeurs vers les «programmes futurs» qui devaient être totalement pris en charge par la CNEP. Seulement, les années sont passées et aucun signe annonçant le démarrage de ces projets n'a été perçu dans n'importe quelle région du pays. Il fallait attendre 2005 pour voir le Pdg de la CNEP déclarer que plus de 30.000 logements allaient être réalisés dans le pays profond. Mais ces annonces ont quelque chose de pas très sérieux, puisqu'il est de tradition que le bénéficiaire est contacté par le promoteur immobilier — dans ce cas c'est la CNEP, pour l'inviter à payer les 10% de la valeur du logement, tout en lui octroyant un document précisant la cité où son logement sera construit. La CNEP n'a pas réalisé cette étape, pourtant importante dans le processus devant aboutir à l'affectation d'un logement location-vente. Les citoyens qui ont cru un moment aux promesses de la CNEP ont fini par déchanter et plus personne ne croit à l'efficacité de cette banque qui a montré une certaine incompétence à gérer ce dossier. Concernant Alger, le problème de la non-disponibilité des assiettes foncières a également été avancé pour justifier le gel du programme censé soulager les citoyens de la capitale. Résultat : le programme location-vente est mort de sa belle mort. M. S. A.