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Le Oui, mais… des intellectuelles
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 11 - 2008

La révision de la constitution initiée par le Chef de l'état particulièrement dans son volet en faveur de la promotion des droits politiques des femmes Algériennes, a suscité moult réactions, entre satisfaction et réserves. Cette nouvelle disposition constitutionnelle, qui prévoit de donner davantage de chance aux femmes d'accéder à la sphère politique, a fait réagir les associations féministes, à l'instar de l'Association Rachda, El Mannar, Flambeau de la femme, Promotion de la femme, Saada, Iqraa et A.N.S.E.D.I, qui ont déclaré de manière unanime : « Aujourd'hui, nous nous réjouissons de la constitutionnalisation des droits politiques des femmes Algériennes. Cette mesure en faveur des droits politiques des femmes est éminemment importante, parce qu'elle représente l'aboutissement d'un long combat des Algériennes pour l'égal accès aux postes représentation et de décision », ont-elles indiqué. De plus, « elles ouvrent des perspectives nouvelles pleines d'espoir et de dignité pour nos filles et nos petites filles qui auront le moyen légal d'exiger une place juste dans toutes les institutions du pays. Pour toutes ces raisons, nous déclarons notre soutien à la révision constitutionnelle et à son promoteur, Monsieur le Président, de la république», ajoute les associations sus citées.
D'autres parts, la présidente de l'Association féminine « Femmes en communication» a commenté cet évènement : « C'est le résultat d'un long combat et nous en sommes fières, mais l'amendement de la loi ne suffit pas, nous exigeons plus d'éclaircissement, notamment sur le taux de participation politique des femmes au sein des partis politiques et dans les présentations aux élections », a-t-elle indiqué. Autrement dit, il reste à savoir comment se traduira cette implication de la femme dans la vie politique et quelle part lui sera-t-elle réservée ?
De son coté, une avocate agréee à la cour suprême prévient : « promouvoir les droits politique des femmes est une bonne actions mais il ne faut pas retomber dans les contradictions du code la famille ». Et d'ajouter : « d'un coté, on reconnaît à la femme algérienne des droits constitutionnels de l'autre, on maintient un code de la famille contradictoire avec les principes énoncés par la constitution et les conventions Internationales, comme l'Article 11 du code de la famille qui fait de la femme Algérienne une mineure à vie dans le domaine du mariage», soutient-elle.
Interrogées sur la question de la révision de la constitution en faveur des droits de la femme, des étudiantes en droits ont indiqué qu'« il s'agit d'un acquis dans l'évolution des droits de la femme. Dès lors, il appartient aux femmes de s'impliquer.» Des questions sans réponses et des contradictions, contournent le sujet. Une femme en Algérie pourra accéder à de très hauts postes mais n'est pas tutrice d'elle-même et n'a pas les mêmes droits que son mari sur ses enfants. De plus que la représentation féminine en politique est minime en Algérie, et les nouvelles lois ne changeront pas beaucoup l'image de la scène politique; il faut en plus des amendements et une grande volonté des pouvoirs publics d'inclure les femmes dans le système politique réservé jusque là à la majorité masculine.
N. H.
La révision de la constitution initiée par le Chef de l'état particulièrement dans son volet en faveur de la promotion des droits politiques des femmes Algériennes, a suscité moult réactions, entre satisfaction et réserves. Cette nouvelle disposition constitutionnelle, qui prévoit de donner davantage de chance aux femmes d'accéder à la sphère politique, a fait réagir les associations féministes, à l'instar de l'Association Rachda, El Mannar, Flambeau de la femme, Promotion de la femme, Saada, Iqraa et A.N.S.E.D.I, qui ont déclaré de manière unanime : « Aujourd'hui, nous nous réjouissons de la constitutionnalisation des droits politiques des femmes Algériennes. Cette mesure en faveur des droits politiques des femmes est éminemment importante, parce qu'elle représente l'aboutissement d'un long combat des Algériennes pour l'égal accès aux postes représentation et de décision », ont-elles indiqué. De plus, « elles ouvrent des perspectives nouvelles pleines d'espoir et de dignité pour nos filles et nos petites filles qui auront le moyen légal d'exiger une place juste dans toutes les institutions du pays. Pour toutes ces raisons, nous déclarons notre soutien à la révision constitutionnelle et à son promoteur, Monsieur le Président, de la république», ajoute les associations sus citées.
D'autres parts, la présidente de l'Association féminine « Femmes en communication» a commenté cet évènement : « C'est le résultat d'un long combat et nous en sommes fières, mais l'amendement de la loi ne suffit pas, nous exigeons plus d'éclaircissement, notamment sur le taux de participation politique des femmes au sein des partis politiques et dans les présentations aux élections », a-t-elle indiqué. Autrement dit, il reste à savoir comment se traduira cette implication de la femme dans la vie politique et quelle part lui sera-t-elle réservée ?
De son coté, une avocate agréee à la cour suprême prévient : « promouvoir les droits politique des femmes est une bonne actions mais il ne faut pas retomber dans les contradictions du code la famille ». Et d'ajouter : « d'un coté, on reconnaît à la femme algérienne des droits constitutionnels de l'autre, on maintient un code de la famille contradictoire avec les principes énoncés par la constitution et les conventions Internationales, comme l'Article 11 du code de la famille qui fait de la femme Algérienne une mineure à vie dans le domaine du mariage», soutient-elle.
Interrogées sur la question de la révision de la constitution en faveur des droits de la femme, des étudiantes en droits ont indiqué qu'« il s'agit d'un acquis dans l'évolution des droits de la femme. Dès lors, il appartient aux femmes de s'impliquer.» Des questions sans réponses et des contradictions, contournent le sujet. Une femme en Algérie pourra accéder à de très hauts postes mais n'est pas tutrice d'elle-même et n'a pas les mêmes droits que son mari sur ses enfants. De plus que la représentation féminine en politique est minime en Algérie, et les nouvelles lois ne changeront pas beaucoup l'image de la scène politique; il faut en plus des amendements et une grande volonté des pouvoirs publics d'inclure les femmes dans le système politique réservé jusque là à la majorité masculine.
N. H.


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