Porter le nombre d'années d'apprentissage du moniteur à 5 ans avant l'ouverture d'une auto-école, ainsi que l'aménagement des circuits d'examen sont les principales revendications professionnelles du syndicat des auto-écoles, à l'occasion de la journée d'étude sur le rôle de l'auto-école en matière de prévention routière, organisée jeudi dernier à Alger par la Fédération nationale des travailleurs algériens des transports. En effet, le secrétaire général de la fédération, M. Hadj Idris Rachid, a souligné que ce syndicat, affilié à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), vient d'élaborer une plate-forme de revendications qu'il présentera au ministère des Transports. "Les auto-écoles rencontrent plusieurs obstacles dans l'accomplissement de leur travail, notamment le manque de circuits d'examen et d'apprentissage et de matériel pédagogique", a-t-il indiqué. En outre, M. Hadj Idris a souligné la nécessité de revoir à la hausse (de 2 à 5 ans) le nombre d'années d'apprentissage d'un moniteur pour qu'il lui soit permis d'ouvrir une auto-école. Par ailleurs, d'autres demandes ont été formulées par le syndicat, actuellement à l'étude, à commencer par l'intégration des manœuvres dans l'épreuve de circulation toutes catégories confondues, l'unification de la méthode d'examination dans les 48 wilayas du pays, la révision du délai d'ajournement à une semaine pour les candidats non reçus, ainsi que la révision de la méthode d'attribution des agréments, a précisé M. Hadj Idris. D'autres demandes ont concerné la révision à la baisse de l'âge requis pour les catégories C, D et E, l'instauration d'un cahier des charges, la révision de l'âge de la retraite à 60 ans et l'installation d'une commission nationale d'enquête sur les accidents de la route, a-t-il ajouté. Ce dernier a souligné que cette rencontre a pour but d'informer l'opinion publique sur le travail des auto-écoles qui sont près de 4.000 à l'échelle nationale. Dans le même contexte, M. Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'UGTA, a déclaré qu' « il faut que le gestionnaire ait un niveau élevé en matière d'apprentissage, parce que l'auto-école est une école de formation et non un outil de commerce ». Dans une brève allocution prononcée à l'ouverture des travaux de cette rencontre, M. Sidi Saïd a considéré les formateurs des auto-écoles comme des enseignants pédagogiques. Il précisera que l'Algérie est parmi les pays qui payent un lourd tribut en matière de nombre d'accidents et de victimes. Par ailleurs, cette journée était l'occasion pour les différents participants de débattre des contraintes de la profession et permettre ainsi de sortir avec des recommandations qui seront présentées au ministère des Transports. A ce titre, des intervenants ont admis, lors des débats, que certains formateurs d'auto-écoles ne sont pas à la hauteur de leur mission, en se livrant à des pratiques illégales qu'il faut combattre. «Certains formateurs donnent une mauvaise image des auto-écoles ce qui les rend responsables, aux yeux de l'opinion, des accidents de la route» a déploré un participant. D'autres intervenants ont, par ailleurs, soulevé les problèmes de manque de signalisation routière, de défaillance de l'éclairage public, de contrefaçon des pièces de rechange des véhicules, ainsi que le manque de contrôle sur les routes. De son côté, le représentant du ministère des Transports, M. Hadj Messaoud Nacer, a salué la tenue de cette rencontre qui constitue un moyen d'enrichir la formation des responsables des auto-écoles. Il a estimé, par ailleurs, que le principal facteur des accidents demeure le facteur humain. Rappelant à ce titre que près de 4.000 personnes décèdent chaque année sur nos routes. D'un autre côté, M. Messaoud a mis en cause l'état des routes, la formation et le code de la route qui nécessite une révision générale. A. B. Porter le nombre d'années d'apprentissage du moniteur à 5 ans avant l'ouverture d'une auto-école, ainsi que l'aménagement des circuits d'examen sont les principales revendications professionnelles du syndicat des auto-écoles, à l'occasion de la journée d'étude sur le rôle de l'auto-école en matière de prévention routière, organisée jeudi dernier à Alger par la Fédération nationale des travailleurs algériens des transports. En effet, le secrétaire général de la fédération, M. Hadj Idris Rachid, a souligné que ce syndicat, affilié à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), vient d'élaborer une plate-forme de revendications qu'il présentera au ministère des Transports. "Les auto-écoles rencontrent plusieurs obstacles dans l'accomplissement de leur travail, notamment le manque de circuits d'examen et d'apprentissage et de matériel pédagogique", a-t-il indiqué. En outre, M. Hadj Idris a souligné la nécessité de revoir à la hausse (de 2 à 5 ans) le nombre d'années d'apprentissage d'un moniteur pour qu'il lui soit permis d'ouvrir une auto-école. Par ailleurs, d'autres demandes ont été formulées par le syndicat, actuellement à l'étude, à commencer par l'intégration des manœuvres dans l'épreuve de circulation toutes catégories confondues, l'unification de la méthode d'examination dans les 48 wilayas du pays, la révision du délai d'ajournement à une semaine pour les candidats non reçus, ainsi que la révision de la méthode d'attribution des agréments, a précisé M. Hadj Idris. D'autres demandes ont concerné la révision à la baisse de l'âge requis pour les catégories C, D et E, l'instauration d'un cahier des charges, la révision de l'âge de la retraite à 60 ans et l'installation d'une commission nationale d'enquête sur les accidents de la route, a-t-il ajouté. Ce dernier a souligné que cette rencontre a pour but d'informer l'opinion publique sur le travail des auto-écoles qui sont près de 4.000 à l'échelle nationale. Dans le même contexte, M. Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'UGTA, a déclaré qu' « il faut que le gestionnaire ait un niveau élevé en matière d'apprentissage, parce que l'auto-école est une école de formation et non un outil de commerce ». Dans une brève allocution prononcée à l'ouverture des travaux de cette rencontre, M. Sidi Saïd a considéré les formateurs des auto-écoles comme des enseignants pédagogiques. Il précisera que l'Algérie est parmi les pays qui payent un lourd tribut en matière de nombre d'accidents et de victimes. Par ailleurs, cette journée était l'occasion pour les différents participants de débattre des contraintes de la profession et permettre ainsi de sortir avec des recommandations qui seront présentées au ministère des Transports. A ce titre, des intervenants ont admis, lors des débats, que certains formateurs d'auto-écoles ne sont pas à la hauteur de leur mission, en se livrant à des pratiques illégales qu'il faut combattre. «Certains formateurs donnent une mauvaise image des auto-écoles ce qui les rend responsables, aux yeux de l'opinion, des accidents de la route» a déploré un participant. D'autres intervenants ont, par ailleurs, soulevé les problèmes de manque de signalisation routière, de défaillance de l'éclairage public, de contrefaçon des pièces de rechange des véhicules, ainsi que le manque de contrôle sur les routes. De son côté, le représentant du ministère des Transports, M. Hadj Messaoud Nacer, a salué la tenue de cette rencontre qui constitue un moyen d'enrichir la formation des responsables des auto-écoles. Il a estimé, par ailleurs, que le principal facteur des accidents demeure le facteur humain. Rappelant à ce titre que près de 4.000 personnes décèdent chaque année sur nos routes. D'un autre côté, M. Messaoud a mis en cause l'état des routes, la formation et le code de la route qui nécessite une révision générale. A. B.