Violences, détentions arbitraires, torture, déplacés par millions: la situation des droits de l'Homme en Irak reste «très mauvaise» malgré une amélioration notable de la sécurité, estime l'ONG Human Rights Watch (HRW) dans son rapport annuel publié aujourd'hui. Dans ce rapport 2008, l'organisation internationale de défense des droits de l'Homme basée à New York pointe notamment «la crise des déplacés»: près de cinq millions d'Irakiens ont quitté leurs foyers «à cause des violences confessionnelles», «2,8 millions (sont des) déplacés dans le pays même et 2 millions (sont) réfugiés à l'étranger», rappelle HRW. Déplacés ou non, «les civils restent les cibles d'attaques de groupes armés sunnites et chiites», et les opérations militaires des forces américaines et irakiennes ont «continué de faire des victimes civiles». L'Irak reste profondément divisé sur le plan politique, juge HRW. Le gouvernement «continue de s'appuyer sur une base politique étroite et ethnico-confessionnelle», estime l'organisation. Violences, détentions arbitraires, torture, déplacés par millions: la situation des droits de l'Homme en Irak reste «très mauvaise» malgré une amélioration notable de la sécurité, estime l'ONG Human Rights Watch (HRW) dans son rapport annuel publié aujourd'hui. Dans ce rapport 2008, l'organisation internationale de défense des droits de l'Homme basée à New York pointe notamment «la crise des déplacés»: près de cinq millions d'Irakiens ont quitté leurs foyers «à cause des violences confessionnelles», «2,8 millions (sont des) déplacés dans le pays même et 2 millions (sont) réfugiés à l'étranger», rappelle HRW. Déplacés ou non, «les civils restent les cibles d'attaques de groupes armés sunnites et chiites», et les opérations militaires des forces américaines et irakiennes ont «continué de faire des victimes civiles». L'Irak reste profondément divisé sur le plan politique, juge HRW. Le gouvernement «continue de s'appuyer sur une base politique étroite et ethnico-confessionnelle», estime l'organisation.