Les résultats des élections du barreau d'Alger, tenues fin janvier de l'année 2008, ont été, apprend-on de sources judiciaires, annulés, hier, par le conseil d'Etat. L'annulation de ces élections du barreau d'Alger a été décidée pour deux hypothèses essentielles. Selon nos sources, la première porte à croire que les élections ont été annulées suite aux recours introduits par les concurrents du bâtonnier, maître Abdelmadjid Sellini, auprès de conseil d'Etat, après avoir, selon eux, constaté des «irrégularités» dans le déroulement des élections. Les contestataires accusent aussi le bâtonnier, maître Abdelmadjid Sellini, de ne pas les avoir associés dans l'organisation des élections. Ceci en plus, soulignent-ils, de nombreuses anomalies, constatées au tableau de l'ordre des avocats. Quant à la deuxième hypothèse, relève un avocat qui requit l'anonymat, les élections validées par la commission des élections pourraient avoir été annulées suite aux dernières déclarations de maître Abdelmadjid Sellini, portant sur les priorités de son nouveau mandat. A ce propos, le bâtonnier d'Alger a dressé, faut-il le signaler, un tableau noir de la justice algérienne. Il avait dit, à ce sujet, que la justice n'est pas indépendante. Selon lui, les juges ne sont pas libres, les magistrats ne sont pas indépendants. Il affirmera que l'Algérie est loin de l'Egypte, « un pays où la justice est indépendante ». Aussi, il est rappeler qu'il avait indiqué que les juges d'instruction ne font que reprendre les procès-verbaux de la police ou de la gendarmerie. Il a précisé, dans ce sens, que les jugent d'instruction fonctionnent sur injonction de la tutelle. Affirmant que les magistrats ont pratiquement perdu leur indépendance de décision. Pour lui, malgré que le président de la république ait une volonté réelle et une conviction profonde de réussir la réforme de la justice, les choses évoluent autrement, en notant que la réforme ne doit pas se limiter à la construction de nouveaux tribunaux ou aux travaux de réfection des cours. Du côté du groupe de maître Abdelmadjid Sellini, l'on apprend que juste après lesdites élections jugées entachées d'irrégularités, la commission électorale, chargée d'organiser et superviser les élections, a pris acte quant aux recours introduits par les opposants du maître Abdelmadjid Sellini; toutefois elle a signé, par le biais de son président maître Mustapha Ben Bouali le document, portant validation des résultats arguant que les élections se sont déroulées conformément aux voeux des candidats et aux résolutions dégagées lors de la réunion conjointe du 22 janvier courants. La commission a également, souligné qu'elle a avalisée les résultats des élections, n'ayant reçu aucune réserve écrite pendant toute la durée de l'opération de dépouillement jusqu'à la proclamation des résultats de vote. Enfin, il est à indiquer que les élections de janvier 2008 ont vu la participation de 148 candidats aux 31 sièges que compte le conseil de l'Ordre des avocats d'Alger. K. L. C. Les résultats des élections du barreau d'Alger, tenues fin janvier de l'année 2008, ont été, apprend-on de sources judiciaires, annulés, hier, par le conseil d'Etat. L'annulation de ces élections du barreau d'Alger a été décidée pour deux hypothèses essentielles. Selon nos sources, la première porte à croire que les élections ont été annulées suite aux recours introduits par les concurrents du bâtonnier, maître Abdelmadjid Sellini, auprès de conseil d'Etat, après avoir, selon eux, constaté des «irrégularités» dans le déroulement des élections. Les contestataires accusent aussi le bâtonnier, maître Abdelmadjid Sellini, de ne pas les avoir associés dans l'organisation des élections. Ceci en plus, soulignent-ils, de nombreuses anomalies, constatées au tableau de l'ordre des avocats. Quant à la deuxième hypothèse, relève un avocat qui requit l'anonymat, les élections validées par la commission des élections pourraient avoir été annulées suite aux dernières déclarations de maître Abdelmadjid Sellini, portant sur les priorités de son nouveau mandat. A ce propos, le bâtonnier d'Alger a dressé, faut-il le signaler, un tableau noir de la justice algérienne. Il avait dit, à ce sujet, que la justice n'est pas indépendante. Selon lui, les juges ne sont pas libres, les magistrats ne sont pas indépendants. Il affirmera que l'Algérie est loin de l'Egypte, « un pays où la justice est indépendante ». Aussi, il est rappeler qu'il avait indiqué que les juges d'instruction ne font que reprendre les procès-verbaux de la police ou de la gendarmerie. Il a précisé, dans ce sens, que les jugent d'instruction fonctionnent sur injonction de la tutelle. Affirmant que les magistrats ont pratiquement perdu leur indépendance de décision. Pour lui, malgré que le président de la république ait une volonté réelle et une conviction profonde de réussir la réforme de la justice, les choses évoluent autrement, en notant que la réforme ne doit pas se limiter à la construction de nouveaux tribunaux ou aux travaux de réfection des cours. Du côté du groupe de maître Abdelmadjid Sellini, l'on apprend que juste après lesdites élections jugées entachées d'irrégularités, la commission électorale, chargée d'organiser et superviser les élections, a pris acte quant aux recours introduits par les opposants du maître Abdelmadjid Sellini; toutefois elle a signé, par le biais de son président maître Mustapha Ben Bouali le document, portant validation des résultats arguant que les élections se sont déroulées conformément aux voeux des candidats et aux résolutions dégagées lors de la réunion conjointe du 22 janvier courants. La commission a également, souligné qu'elle a avalisée les résultats des élections, n'ayant reçu aucune réserve écrite pendant toute la durée de l'opération de dépouillement jusqu'à la proclamation des résultats de vote. Enfin, il est à indiquer que les élections de janvier 2008 ont vu la participation de 148 candidats aux 31 sièges que compte le conseil de l'Ordre des avocats d'Alger. K. L. C.